marina0204 a écrit:Merci à toutes pour vos réponses. Je vais essayer de lui expliquer les choses, et de lui donner des jouets pour s'occuper.
Oui, le pédiatre n'est pas avare de remarques assez "bizarres", il nous a dit qu'elle faisait du "cinéma", que c'était des "larmes de crocodile" (en ce qui concerne l'auscultation). Son argument est qu'à la maternelle, elle sera confrontée à un monde concurrentiel.
Merci !
On donne de la force à un enfant en le laissant exprimer ses émotions, ses joies, ses larmes et en répondant en le consolant et en entendant sa plainte sans la nier, il devient un adulte qui est confiant et en accord avec lui meme.
on m'avait prédit que j'étais trop laxiste, trop à l'écoute et blabla, que mes fils resteraient pleurnichards etc... (pour les garçons cela passait plus mal) .
On ne me dit plus rien maintenant, à part "oui mais bon toi t'as trop de la chance avec les tiens, ils sont tellement faciles".
C'est les memes qui me prédisaient que cela n'irait jamais, meme à l école j'ai eu des remarques du genre "m'enfin il faut quand meme leur apprendre autre chose qu'à lire, ils doivent apprendre à gérer ceci et cela".
Ils gèrent tout très bien maintenant.
Fais-toi confiance marina, console ta fille et pourquoi pas changer de pédiatre ? Je trouve qu'il met un jugement négatif sur les larmes de ta fille. Meme s'il ne lui fait pas mal, elle n'aime peut etre pas etre manipulée par lui, elle l'exprime comme elle peut, c'est son droit qui ne l'empechera pas de s'insérer dans la société.
je trouve assez nul la remarque "à la maternelle, elle doit s'habituer à la concurrence".
Je réagis comme cela, car j'ai été une enfant sensible, très souvent rabrouée dans ma famille parce que "oh non mais elle ne va pas pleurer" elle va faire son cinéma de nouveau "la version ancienne des larmes de crocodile".
J ai grandi en me sentant une extra terrestre, ne me sentant pas normale, je luttais de toute mes forces pour ne pas exprimer ma sensibilité et elle se retournait contre moi. J'ai pris l'habitude de l'étouffer par la nourriture.
Au final, je suis bien plus forte depuis que j'ai appris à vivre avec mes émotions, en les acceptant, en ayant pas de connotation négative à les vivre et en acceptant qu'on est pas tous les memes.