S
mon second fils a souffert de phobie scolaire, il a été très souvent malade (maux divers et variés, entre fievre inexpliquée, maux de ventre à etre couché, maux de tete etc...).
Je n'ai pas voulu prendre l option n'y va pas. Je l'accompagnais pour qu'il rentre dans la classe, avec beaucoup de compréhension, de douceur mais en lui disant que l'école était obligatoire.
Il a ensuite développé des tocs.
Nous avons consulté une psy, il a fait une thérapie comportementale et moi j'ai fait une longue thérapie pour gérer cela.
Pendant deux années cela a été encore difficile, mais heureusement chaque année il changeait de maitresse, donc je pouvais l'encourager en le lui rappelant.
Quand il a passé au secondaire, cela s'est grandement amélioré, il y avait un prof par branche donc moins d'impact et il y avait des élèves venant d'autres villages, donc il était moins rejetté. Il a réussi à intégrer un groupe et cela l'a beaucoup aidé.
Aujourd hui, c est un jeune homme de 17 ans et demi qui ne raterait pas un seul jour de lycée, il adore y aller, les cours sont beaucoup plus intéressants (comme je le lui avais dit quand il était petit, mais c'était pas évident pour lui de le croire) et il est apprécié par ses professeurs et ses camarades. Il ne souffre plus de phobie, ni de tocs, est très ouvert sur le monde extérieur.
Ses difficultés enfant lui ont donné un regard bien de bienveillance sur les différences et il accepte les gens comme ils sont, de plus, il a appris à mettre des mots sur ses émotions et a accepter de les vivre plutot que de les éviter.
Je n'ai pas voulu prendre l option n'y va pas. Je l'accompagnais pour qu'il rentre dans la classe, avec beaucoup de compréhension, de douceur mais en lui disant que l'école était obligatoire.
Il a ensuite développé des tocs.
Nous avons consulté une psy, il a fait une thérapie comportementale et moi j'ai fait une longue thérapie pour gérer cela.
Pendant deux années cela a été encore difficile, mais heureusement chaque année il changeait de maitresse, donc je pouvais l'encourager en le lui rappelant.
Quand il a passé au secondaire, cela s'est grandement amélioré, il y avait un prof par branche donc moins d'impact et il y avait des élèves venant d'autres villages, donc il était moins rejetté. Il a réussi à intégrer un groupe et cela l'a beaucoup aidé.
Aujourd hui, c est un jeune homme de 17 ans et demi qui ne raterait pas un seul jour de lycée, il adore y aller, les cours sont beaucoup plus intéressants (comme je le lui avais dit quand il était petit, mais c'était pas évident pour lui de le croire) et il est apprécié par ses professeurs et ses camarades. Il ne souffre plus de phobie, ni de tocs, est très ouvert sur le monde extérieur.
Ses difficultés enfant lui ont donné un regard bien de bienveillance sur les différences et il accepte les gens comme ils sont, de plus, il a appris à mettre des mots sur ses émotions et a accepter de les vivre plutot que de les éviter.