ness89 a écrit:coucou
je suis une collégienne et en Svt mon sujet traité sur l'obésité! je connais casiment tout sur cette épidémie cependan j'aimerai avoir des témoignages savoir ce que peut ressentir une personne obése vis à vis des autres ... j'éspère que quelqu'un voudra bien m'aider merci :D
22 Février 2006
Les obéses protégés
Y’a-t-il des obésités sans danger pour la santé ???
Bien sure cette question aujourd’hui n’est pas tendance, voire médicalement incorrecte.
Mais celui qui la pose est un de nos plus brillants chercheurs : le professeur Philippe Froguel, directeur du département de génétique humaine à l’institut Pasteur de Lille.
Et au moment où les pouvoirs publics et les médias s’alarment – à juste titre – de l’épidémie d’obésité juvénile qui semble submerger la France de manière irréversible, il a estimé que pour répondre de manière efficace à ce fléau, il était important d’en comprendre les causes et d’en apprécier les conséquences sur la santé.
En clair les obèses sont-ils vraiment en danger vital ? Est-il possible de prédire les diabètes, les maladies cardiaques qui découlent du surpoids ? Faut-il faire maigrir de manière équivalente tous les obèses, alors que des études récentes, effectuées dans le nord de l’Europe commencent à montrer que cela peut-être dangereux y compris pour la vie, si l’obésité est isolée c’est-à-dire, par exemple sans augmentation des graisses ou du sucre dans le sang.
Le chercheur Français ne s’est pas contenté de lancer ces questions provocatrices, mais a montré, en analysant des familles Françaises d’enfants obèses que 20% de ces enfants paraissaient « protégés » contre certaines maladies comme le diabète.
L’explication vient d’être publiée par un journal scientifique Américain de référence : Ces enfants possèdent un gène qui surproduit une hormone qui provient de la graisse, et dont le rôle –, – la nature est bien, faite – est de protéger le cœur, le foie et les muscles des dépôts graisseux qui bouchent les artères.
Cette hormone s’appelle l’adiponectine ; Elle brûle les graisses anormales. Et aux vues des résultats de cette étude, c’est le maintien de son taux dans le sang qui fait la différence entre les obèses à risque et les autres.
Alors que les traitements médicamenteux ou les méthodes pour changer le comportement sont souvent inefficaces, le professeur Froguel estime, en particulier qu' avant de s’adresser à des méthodes chirurgicales- souvent dangereuses- mais qui fleurissent aujourd’hui un peu partout, il est important de s’intéresser au taux de cette hormone et sans doute demain au profil génétique des obèses pour combattre encore mieux cette épidémie moderne.
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