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Citation:
"L’exposition Polychromies secrètes met en lumière deux œuvres rares du musée qui ont fait l’objet de remarquables restaurations. [...]
Nostre Dame de Grasse et la Crucifixion du Parlement de Toulouse sont deux œuvres exceptionnelles.
Cette sculpture et cette peinture font partie des rares témoignages artistiques de la seconde moitié du XVe siècle provenant avec certitude de Toulouse.
On s’accorde pour reconnaître à Nostre Dame de Grasse une qualité esthétique unique, liée autant à sa finesse d’exécution qu’à l’originalité de sa composition ;
la Crucifixion du Parlement de Toulouse, provenant d’une chambre de justice et représentant deux donateurs royaux, offre pour sa part un intérêt historique majeur.
Dans les deux cas, on ignore tout de l’artiste et des circonstances de la commande,
ce qui rend le travail de comparaison des chercheurs particulièrement difficile ;
c’est pourquoi elles demeurent encore largement énigmatiques.
Notre-Dame de Grasse est une sculpture polychrome (peinte de plusieurs couleurs) ;
la Crucifixion, un panneau peint ;
les mêmes types de questions sur le traitement de la couche picturale ont été abordés lors de la récente restauration de ces deux œuvres remarquables.
La restauration a consisté à retirer les superpositions de badigeon et de repeints pour se rapprocher d’un état d’origine, à jamais disparu certes, mais qu’il est possible d’évoquer en revenant à la conception de leurs auteurs.
Si le temps, les matériaux et les couleurs ont passé, le résultat obtenu s’avère de toute façon plus fidèle à l’œuvre originelle.
Ces deux restaurations sont exceptionnelles à la fois par leur durée et leur résultat :
précédées d’une longue phase d’études préalables et de d’analyses, elles permettent aujourd’hui la redécouverte de deux chefs-d’œuvre.
Nostre Dame de Grasse et la Crucifixion du Parlement de Toulouse sont deux œuvres exceptionnelles.
Cette sculpture et cette peinture font partie des rares témoignages artistiques de la seconde moitié du XVe siècle provenant avec certitude de Toulouse.
On s’accorde pour reconnaître à Nostre Dame de Grasse une qualité esthétique unique, liée autant à sa finesse d’exécution qu’à l’originalité de sa composition ;
la Crucifixion du Parlement de Toulouse, provenant d’une chambre de justice et représentant deux donateurs royaux, offre pour sa part un intérêt historique majeur.
Dans les deux cas, on ignore tout de l’artiste et des circonstances de la commande,
ce qui rend le travail de comparaison des chercheurs particulièrement difficile ;
c’est pourquoi elles demeurent encore largement énigmatiques.
Notre-Dame de Grasse est une sculpture polychrome (peinte de plusieurs couleurs) ;
la Crucifixion, un panneau peint ;
les mêmes types de questions sur le traitement de la couche picturale ont été abordés lors de la récente restauration de ces deux œuvres remarquables.
La restauration a consisté à retirer les superpositions de badigeon et de repeints pour se rapprocher d’un état d’origine, à jamais disparu certes, mais qu’il est possible d’évoquer en revenant à la conception de leurs auteurs.
Si le temps, les matériaux et les couleurs ont passé, le résultat obtenu s’avère de toute façon plus fidèle à l’œuvre originelle.
Ces deux restaurations sont exceptionnelles à la fois par leur durée et leur résultat :
précédées d’une longue phase d’études préalables et de d’analyses, elles permettent aujourd’hui la redécouverte de deux chefs-d’œuvre.