Plutôt intéressant même si les idées sont relativement connues sur ce forum:
- surpoids et obésité ne sont pas forcément mauvais pour la santé, voire préservent dans une certaine mesure des conséquences de certaines maladies.
- l'importance du rapport masse grasse/ masse musculaire
- les avancées de la recherche génique sur l'obésité
- le témoignage avec leur invitée grosse finit sur une touche de familier: que quoi qu'il en soit, sa masse grasse resterait trop importante et il faudrait rééquilibrer ça. Sa conclusion m'a laissé un goût amer "je pensais que m'entraîner 4 fois par semaine était suffisant mais finalement pas donc je vais devoir mettre les bouchées doubles ou changer d'autres de mes habitudes"... Je me dis que la santé est devenue l'enjeu d'un contrôle de plus en plus fort. Elle ne semble pas souffrir de son surpoids, pas avoir développé de comorbidité dans le présent, mais se sent dans l'obligation de bouger plus pour mourir moins... "au cas où".
- ah et c'est la première fois que j'entends que les gros ne vivraient pas moins que les autres, mais ça reste des commentaires faits pour capter et raccourcir les choses pour être présentables à la télé (toujours plus captivant que lire des centaines de recherches qui disent une chose et son contraire en anglais ;) ).
- autre chose à laquelle je n'étais pas habituée: récit rapide d'une jeune femme qui envisagerait la chirurgie et qui y renonce (mais je crois que c'était surtout pour promouvoir l'approche d'un médecin qui considère que l'importance de l'IMC compte moins que les comorbidités présentées pour accéder à l'opération, il a développé sa propre grille de gravité et n'accepterait des opérations que si les comorbidités seraient suffisamment graves. La jeune femme n'en présentant aucune malgré son IMC suffisant, pas de chirurgie.