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Lettre à mon ange

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J'en ai passé des nuits, prostrée dans le noir à attendre cette lumière qui dissipera mes cauchemars.
J'attends encore souvent quand les douleurs se font trop atroces pour regarder la peine  
en face, pour trouver en soi la force d'y croire encore.
Pourtant elle est là, mon astre de la nuit, ma lune qui fait vivre mon étoile et la fait briller. Et parfois cette vision n'est pas assez forte pour surmonter la détresse qui envahit mon âme.
Ces ténèbres qui soudain envahissent tout, ronge mon âme et mon coeur plus surement qu'un acide poison ne se répandrait dans mon corps.
Et je suis là repliée sur moi même dans un coin de cette chambre, cherchant le réconfort d'une pâle lueur dans le froid de la nuit.
L'oreille attentive qui cherche dans le souvenir de ta voix, le réconfort d'une parole, la douceur de tes mots, l'imaginaire prend le dessus et je te vois, le sourire aux lèvres. Cette envie de me noyer dans tes yeux, de te serrer dans mes bras et cette peur d'ouvrir les yeux et de perdre cet instant.
Que de fois où je te rêve éveillée, où mes yeux te cherchent, où mon coeur se serre de te vouloir si fort, où mes bras se crispent de vouloir t’étreindre et de ne rencontrer que le vide .
Je sens ta présence à chaque instant, toi qui es si loin de moi, toi que je voudrai protéger et que je chéris plus que ma vie .
Ce que je déteste ces moments ou mon corps trop fatigué de lutter me fait défaut et m'oblige à m'éloigner. Ce que je hais ce moment de te dire au revoir même si je sais que ce n'est que pour un moment.
Cette sensation de vide, d'abandon qui étreint mon coeur parfois sans que je m'en rende compte, ce désir si fort de sentir ton corps contre le mien.
Ce moment où les larmes coulent sans même me rendre compte, parce que tu as su me toucher et percer mon armure plus surement que n'importe quelle arme .
Continuer le combat envers et contre tout, pour toi, pour moi, pour nous.
Et penser si fort à demain, un demain plus beau, plus fort, plus brillant .
Un lendemain comme illuminé par une poignée de paillettes jetée dans les airs... Pour garder espoir en toi et en demain ...
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Se sentir si mal à vouloir s'en arracher le coeur, se sentir perdue dans les méandres d'un inconscient trop difficile à garder secret, se sentir prisonnière de sa tête et de son corps, prisonnière toujours quoi qu'on fasse.

J'ai coupé court, laissant derrière moi qui j’étais, mon passé, mes racines, ma vie, mes souffrances pour bâtir ce nouveau moi, ce vrai moi pas celui qu'on modèle, pas celui qu'on attend. Et pourtant ce mal de vivre est toujours là. Chaque seconde qui passe me rapproche inexorablement de la fin et me rappelle chaque douleur, chaque doute, chaque abysse où je retombe quand je perds le contrôle.

Serais je un jour guérie ? Mes démons cesseront ils un jour de me tourmenter ?
Je me raccroche a de fols espoirs, illusions éphémères d'un bonheur qui me fuit, d'un amour illusoire auquel je m'accroche pour ne pas sombrer.

Chaque jour je te retrouve, chaque jour je te parle, chaque jour je te vis toi l'espoir d'une vie que je souhaiterai réelle. Et pourtant au fond de moi je sais qu'il n'en est rien que tout cela est tellement fou que je me demande parfois comment l'on peut y croire.

Tu es celle que j'attendais, tu es celle qui me sauve, celle qui m’éclaire telle un ange descendu du paradis pour me tirer des flammes d'un enfer que j'ai moi même attisé.

Les doutes m'assaillent, en proie à mes désillusions, à la douleur, une douleur si forte que je ne sais comment te la décrire et tu es là, tu la sens, tu la devines et moi je n'arrive pas à te le dire.

Qu'attends tu donc de moi ? et moi qu'est ce que j'attends de moi même ?

Ne t'en fais pas je me bats, je me battrais encore, pour toi, pour moi, pour nous, pour cette vie dont je rêve.

Je ne lacherai pas, je t'ai promis, mais pardonnes moi si parfois je défaille, si parfois je ne sais pas comment te dire ce qui me ronge, ca n'est pas pour te faire du mal, pas par manque de confiance en toi, juste que parfois la douleur et la peine sont si grandes que même les mots ne sont pas à la mesure .

Tu me manques mon bel ange, n'oublies jamais que où que tu sois, où que je sois, je pense à toi .
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J'ai si souvent voulu me noyer dans tes yeux, me baigner à la source de ce qui fait ton essence, me perdre dans les méandres de ton âme comme tu sais parfois naviguer dans les miens.

Et me voilà, boule de souffrance à rêver d'horizons communs, de voir nos mondes se fondre en un, ma main ancrée à ta main.

Voilà que tu doutes, que mes absences, que mon silence entachent la virginale page blanche de notre histoire, Il nous reste tant à écrire, tant à rêver, tant de combats à mener.

Tout hurle en moi, dans ma tête, dans mon coeur, tandis que je perds une attache de plus sans te le dire. Ma vie n'est pas la tienne, toi si loin de moi, il est plus facile de te cacher la souffrance. Et pourtant, mon coeur ne cesse de battre pour toi, il s'emballe toujours à ta simple évocation. Tu es et resteras la princesse qui m'a donné la vie.

Des nouvelles qui font mal, des mots teintés de rouge, un dernier cri avant le néant et je ne sais comment rebondir. Je te demande mon bel ange, juste un peu de patience, même pas de me comprendre, juste d'accepter que je ne puisse parfois pas être à tes cotés même si c'est ce que je voudrais le plus au monde.

Ton absence me pèse et même si je ne te le dis pas, même si je ne sais pas toujours de le montrer, que les maux ne se muent pas en mots, ne doute pas de la force de mes sentiments pour toi.

Tu es le plus précieux trésor qu'il m'a été donné de voir. Les abysses sont si grands, si attirants, la tentation si grande de se laisser aller à y plonger, mais la lumière de ton phare me garde en vie, me rend l'espoir et la force e me battre encore.

Je dérive sur tes océans, naviguant à vue, découvrant tes territoires, un nouvel Eden chaque fois renouvelé, Tu es ma quête, mon mystère et je ne me lasse pas de te redécouvrir à chaque fois.

N'oublie jamais que où que je sois, je pense à toi.
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Tout envoyer valser et hurler
A s'en déchirer les poumons, crier sa colère, laisser sortir les démons.
Hurler à en fendre les cieux à en pourfendre la terre et en démonter les flots.
Tout hurle en moi, boule d'angoisse, de colère, rage, impuissance; il faut que cela sorte d'une façon ou d'une autre avant que ca ne m’étouffe.
Un rien, un mot, un geste et toute cette colère retenue qui se déverse.
Toute cette rage envers la fatalité qui semble s'acharner encore et encore, comme s'il n'y avait aucune autre issue.
Je me sens piégée, incapable de sortir la tête de l'eau et quand enfin je m'extirpe des flots agités c'est pour mieux qu'on me replonge la tête plus profond encore.
Quand verrai je enfin le bout de ce tunnel, quand toucherai je le fond de ce gouffre ?
Je n'en peux plus, j'ai trop longtemps garder en moi cette peine, cette douleur et ce soir je ne peux plus la contenir. Pourquoi ce soir ? Je n'en sais rien... Une rencontre, un mot de trop, un reproche peut être, une étincelle venue d'on ne sait où qui met le feu aux poudres.
Et je suis seule encore dans cette prison de verre, prisonnière de ce corps défaillant dont je ne suis plus maitre, à la merci d'autres gens qui pensent savoir ce qui est bon pour moi, qui pensent pouvoir me sauver sans en être surs.
Mais me sauver pourquoi ? Pour que tout recommence encore ? Pour que la vie me jette plus bas encore ?
Je n'en peux plus, je suis à bout.
Ce soir je ne suis que rage et désespoir. Ce soir même la lueur de mon phare au loin ne me réconforte pas.
Ce soir je fuis...
A
40 ans 3124
:(
60 ans Région parisienne 2154
Ecris. Encore et toujours. Ecris. C'est ton radeau. Et tu écris très bien. Merci de nous permettre de te lire. Attristée de ne rien pouvoir pour te soutenir.
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Pour me comprendre, il aurait fallu rien qu'un instant, que vous plongiez dans les méandres d'un inconscient rongé de doutes, rongé de haine, que vous croisiez l'espace d'un instant ce regard perdu, emprunt de désespoir, ce regard morne et froid où brille à peine l'étincelle de la vie.

Pour me comprendre, il vous faudrait connaitre le prix de la douleur, de la haine, le prix que l'on paie pour garder espoir en des jours moins noirs.

Pour me comprendre, il vous faudrait regarder au delà des apparences, au delà des dorures, au delà du néant .

Pour me comprendre, il vous faudra accepter les failles, la mélancolie chevillée au plus profond de mon âme, il vous faudra regarder les abysses sans succomber à la tentation d'y plonger.

Pour me comprendre, il vous faudrait regarder ma vie sans rien juger, juste accepter que rien ne soit révélé, que rien ne soit jamais parfait.

Connaitre l'enfant apeuré, la fillette étouffée, l'homme que j'ai voulu être et la femme que je suis devenue.

Peu de gens en sont capables, peu de gens peuvent entendre et comprendre ce qui fait de moi ce que je suis, ce qui m'a forgée et j'erre dans cette vie, de rencontres en rencontres, âme égarée sans but réel.

La lumière d'un phare au loin qui semble m'indiquer un chemin... Je m'accroche à cette lumière, je m'y fonds, m'y emmitoufle comme d'un manteau.

J'ouvre les yeux, m'ouvre à la vie, la redécouvre avec d'autres yeux . J'y crois . Je crois en toi.
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Solitude de l’âme enfermée dans son manteau de douleur
Amertume et douleur au delà de la peur
La souffrance pour seule compagnie
Laisser mourir les rêves oubliés dans ce lit
Se retrouver seul enfermé dans ma prison de verre
Regarder les autres faire tourner l'univers
Te sentir si mal à vouloir disparaitre
Quand de ton corps et ta tête, tu n'es plus le seul maitre
Comment se battre encore quand l'espoir disparait au loin
Comment trouver la force d'affronter un nouveau matin
Penser aux êtres chers, ceux qui comptent
Si peu de temps encore, en tenir le décompte
Comment leur dire encore combien on les aime
Espérer encore ne plus connaitre ce dilemme
Devoir se battre et affronter le mal
Quand tes forces peur à peu se font la malle
Sourire aux autres et cacher la souffrance
Plaisanter, rassurer, leur offrir une chance
Ne pas penser à la perte, à l'absence, à la mort
Garder espoir de revoir un nouvel aurore
Il est des jours aux pensées sombres
A la solitude pesante dans la pénombre
Enfermer dans mon ilot de douleur
Doucement se laisser aller avec lenteur
Retenir encore le souffle de cette vie
Si accrocher comme une ultime envie
Je ne vais pas mourir, je ne peux pas mourir
Car je renais a chaque instant juste dans ton sourire .
Mes amis, ma famille, c'est pour vous que je me bats
Et en ce jour, je promets de gagner ce combat .
34 ans 12
ninisindacier
Faut boire un coup là, écouter de la bonne musique, faire un peu la fête, enfin pour une dernière fois :!:
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Les gens disent que l'amour est inconditionnel, mais c'est faux, et même si ça l'était, il n'est jamais gratuit. On attend toujours quelque chose de l'autre en retour. Ça te rend responsable du bonheur des autres, rien que parce qu'ils ne seront pas heureux ou heureuse. Tu dois être celle qu'ils pensent que tu es, ressentir ce qu'ils pensent que tu ressens, tout ça parce qu'ils t'aiment. Et quand tu es incapable de leur donner ce qu'ils veulent, ils se sentent mal, alors toi tu te sens mal, et tout le monde se sent mal. Je ne veux pas cette responsabilité.

Tes mots sur mes lèvres - Katja Millay


C'est un peu ce que je ressens, meme beaucoup.
Etre ce que l'on veut qu'on soit, sous pretexte d'aimer, sous pretexte que c'est ce qu'il faut faire quand on aime.
Tout accepter et se renier juste par la force de ce mot AIMER.
L'amour n'est donc rien d'autre que de l'addiction ? Un besoin si fort de l'autre que l'on puisse s'oublier simplement pour le voir heureux ?
Je sais mon ange, j'ai toujours dit que quoi que tu fasses, ou que tu sois, je serai là pour veiller sur toi.
Tu m'as libéré de mes chaines et aujourdhui je me rends compte que ce n'etait que pour m'en poser d'autres. Ironique, pathetique que d'avoir cru en cette liberté que je pensais avoir trouvé, cette liberté d'etre moi alors qu'en fait je n'ai fais que croire que ce que tu voulais pour moi, étais ce que je voulais moi.
Tu voulais me voir femme et je l'ai voulu aussi un moment.
Pourtant au fond de moi, je reste cet ange coincé entre masculin et feminin, incapable de choisir, Ne sachant meme pas si je le veux seulement.
Tu peines à accepter mon coté masculin, preferant ne voir en moi que la tendresse, que le coté fille, masquant la rage, la douleur sous le sourire .
Aujourd'hui que je m'affirme et me redécouvre, j'ai l'impression que cela te fais peur, que tu crains de perdre ton emprise, que tu crains de me perdre .
Et je te découvre de nouveau . Je t'aime plus que tout au monde, ne doute jamais de cela. Je t'aime à un point tel que je n'aurai jamais pu imaginer, à un point tel que partout où je regarde vers l'avenir, je te vois .
Je ne sais pas si je t'y vois comme amie ou comme ma femme, je sais seulement que je te vois faisant partie de ma vie et je sais maintenant que tu me vois aussi dans ton avenir.
Alors peu importe ce que demain nous reserve. Nous serons là l'une pour l'autre Forever...
B I U