31 ans
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Je n'ai jamais été vraiment très libre. Ma mère opposait toujours une restriction pour certains vêtements, certains amis, certaines soirées, certains choix d'études (et encore, je crois que c'est vraiment LA SEULE chose que j'ai pu choisir sans trop de problèmes)
Alors le fait de m'imposer des choses, j'en ai toujours eu l'habitudes, ça sonnait comme logique pour moi, je n'ai pas connu autre chose.
Le fait de rester aussi longtemps dans cet environnement (quand j'étais seule, je faisais ce que bon me semblait), c'est comme si je faisais un bond de 5 ans en arrière. Faire face à ma mère même après 3 ans "d'absences", finalement ça reste une épreuve. Moi qui pensait le contraire, je suis toujours la gamine de 12 ans effrayée à l'idée de décevoir et de blesser sa mère.
Je sais, certains de mes amis ont employés ce terme aussi. Lorsque j'en entendais parler à la télévision, dans des émissions...etc ça me paraissait être plus extrême. Enfin, l'image que je colle à la séquestration est plus hard. C'est peut-être pour ça que je ne l'admet/réalise pas...
Alors le fait de m'imposer des choses, j'en ai toujours eu l'habitudes, ça sonnait comme logique pour moi, je n'ai pas connu autre chose.
Le fait de rester aussi longtemps dans cet environnement (quand j'étais seule, je faisais ce que bon me semblait), c'est comme si je faisais un bond de 5 ans en arrière. Faire face à ma mère même après 3 ans "d'absences", finalement ça reste une épreuve. Moi qui pensait le contraire, je suis toujours la gamine de 12 ans effrayée à l'idée de décevoir et de blesser sa mère.
Je sais, certains de mes amis ont employés ce terme aussi. Lorsque j'en entendais parler à la télévision, dans des émissions...etc ça me paraissait être plus extrême. Enfin, l'image que je colle à la séquestration est plus hard. C'est peut-être pour ça que je ne l'admet/réalise pas...