Post inutile, besoin de me vidé

Ca, c'est vraiment une bonne nouvelle! Je suis très contente que tes dessins rencontrent du succès, non seulement pour l'aspect financier, mais aussi pour l'aspect personnel, car c'est hyper gratifiant d'être reconnue pour une activité créative, qui te représente vraiment, toi !

C'est déjà une fenêtre de liberté, quelque chose que tu construis toi toute seule. :D
Je me souviens quand j'avais du mal à m'affirmer face à mes parents, faire des choses de mon côté, sans forcément leur dire, ça m'aidait beaucoup. Un secret heureux, c'est comme un talisman qu'on garde au fond de nous, et qui nous donne de la force.

Quand ton web roman sera terminé, j'aimerais bien y jeter un oeil ! (et ça fera de la pub lol)

+1 avec Salambo: perso, j'ai fait beaucoup de choses en cachette, et ça m'a beaucoup aidé ensuite à m'affirmer. Même les choses à priori très positives, très valorisantes, je préférais souvent des faire en cachette, car j'avais peur que mes parents "retourne" la situation à leur façon et en fassent un truc négatif.

Bref, c'est bien, tu te donne des moyens financiers, tu prends confiance en tes capacités, tout ceci est très positif et j'en suis contente pour toi. :D

Pour la fenêtre de liberté c'est exactement ça ! Quelque chose qui me permet de palier à la routine et à me faire oublier un court instant où je suis ! Et puis c'est mon premier vrai "salaire" en quelque sorte, ça fait du bien de me dire que c'est uniquement grâce à MOI-MEME que je gagne des sous :)

" Un secret heureux, c'est comme un talisman qu'on garde au fond de nous, et qui nous donne de la force. "

Oh oui, c'est exactement ça ! :D
Mon premier secret heureux ici a été d'apprendre que mon copain m'attendrais malgré le fait que je reste ici.
Et maintenant j'arrive à gagner des sous de ma chambre. Peut-être que dans quelques mois, financièrement ça ira beaucoup mieux !

"Même les choses à priori très positives, très valorisantes, je préférais souvent des faire en cachette, car j'avais peur que mes parents "retourne" la situation à leur façon et en fassent un truc négatif."

Complètement. Je leur disais tout plus jeune, quoique je fasse et au final ça me retombait dessus un jour ou l'autre donc... Je ne dis plus rien !

Salammbo, en ce qui concerne le web-roman, j'ai fouiné un peu sur le net lol histoire de voir à quoi ressemblait le rendu texte+image et je suis tombé sur le site du monsieur. Et je comprends qu'il ne m'ai pas proposé de lien encore (menant au rendu final) car il n'a rien mis en ligne pour l'instant. Son histoire apparaîtra à partir de janvier 2016 ! :)

Merci pour vos encouragements et votre soutien ! :D

Je ne sais jamais comment commencer un nouveau post, surtout pour me plaindre.

C'est vraiment le seul endroit où je peux parler librement, ça fait du bien. Mes amis ne sont pas constamment disponible. Et c'est "mal vu" lorsque je leur envois des messages, via mon téléphone.

Je dois les aimer. Etre souriante, joyeuse, tout oublier, prendre soin de moi.
Mais je n'ai aucune envie de faire semblant. Même quand j'essaye, ce n'est jamais assez.
Je me prends des réflexions constantes : "Ah mais faut constamment que je te le dise pour que tu fasses ci, ça?" Choses dont je ne suis même pas au courant..? Difficile de prendre une initiative dans ces cas là, "tu ranges mal tel trucs", "c'est pas comme ça qu'on fais la vaisselle", "oui c'est pas grave si tu n'as pas tout laver, je le ferais moi même" et puis entendre le lendemain "cette fois tu laves tout hein, pas comme la dernière fois, on laisse pas la moitié de la vaisselle comme ça...", quand on se sert à table " tu te calmes" Mais attention. Je n'ai PAS LE DROIT de mal le prendre. Non, non, non, bien sur ! Si je montre le moindre signe de faiblesse, de colère, de tristesse ça finis toujours par "Arrête de faire la gueule" , "tu m'enterreras si tu continu", "arrête de tout prendre mal", "tu as un sale caractère que tu n'avais pas avant", "tu ne t'en sortira jamais si tu restes comme ça"
Pourquoi ne pas juste ME LAISSER TRANQUILLE ?
"On te lâchera pas avec tes frères, ne t'inquiète pas" Oh pitié, si, foutez moi dehors s'il vous plaît. S'il vous plaît. Tout serais tellement plus simple.
Et après toutes ces remarques, je dois vouloir prendre soin de moi. Me couper les cheveux, me tartiner la gueule de 120 crèmes bonnes pour la peau, apprendre à être un peu plus coquette ? Mais... j'en ai pas du tout envie. Même pour moi. Comment apprendre à m'aimer, à m'occuper de moi avec ce genre de remarques ?

Si je montre les dents, je les tue à petit feux qu'ils disent, je n'étais pas comme ça, je changerais(=partirais) jamais, je cause toute les maladies du monde à ma mère, je ne suis capable de rien mais je joue la grande.
Si je ne dis rien, je dois en plus faire semblant d'aller bien, et sourire.

Ca fait du bien de l'écrire. Aujourd'hui c'était juste un jour au dessus de mes forces...

Ca doit être épuisant à vivre, tout cela. Pour résumer, quoi que tu fasses, ça te retombe dessus, non? Si tu ne fais rien, ça ne va pas, et si tu fais, tu fais mal... C'est relativement pervers, comme façon de te considérer.

J'en arrive à ne plus très bien savoir pourquoi tu t'infliges tout cela: tu n'as rien fait de mal, tu veux juste vivre ta vie, pourquoi te punir comme cela?

Je te souhaite beaucoup de courage pour la suite, j'espère que les choses s'arrangeront rapidement pour toi.

Mamykro : J'en sais rien. Je pense que j'ai fais quelque chose de mal. Peut-être que ça ira "mieux" (qu'on me laissera dans mon coin sans me surveiller constamment, ou que je goûte à l'air libre) d'ici un ou deux mois ?

En fait je sais pas pourquoi je suis encore là. A force ça me paraît presque logique...
Ma mère me reproche que je coûte cher avec ma salle de sport à payer, ainsi que mes habits de sports... etc et ça, mise à part le fait d'être un monstre obèse à ses yeux (ce que je peux difficilement accepter, mais que je peux encore gérer), le fait de lui devoir de l'argent en quelque sorte, d'être responsable du fait qu'elle ne puisse pas se faire plaisir parce-que je suis la source de grosses dépenses, ça me tue un peu. Je me dis que je dois absolument lui rembourser tout cet argent.
Ma mère ne m'a jamais fait ce genre de remarques auparavant. Et là, c'est l'une des premières choses qu'elle m'a balancé à la figure... C'est très déstabilisant en fait.
Je ne sais pas du tout pourquoi je suis encore là en fait. J'ai peur que la santé de ma mère décline si je pars. Je me dit qu'en laissant passer du temps, ça iras. Mais ça feras 3 mois dans deux jours.

Merci :kiss:

Elle te tient par la culpabilité, en somme.

Il est normal que ta mère dépense son argent pour toi: tu es sa fille, elle te doit le gite et le couvert dans la mesure de ses moyens, jusqu'à ce que tu sois capable de subvenir toi-même à tes besoin. Elle ne te fait pas une fleur, c'est un droit pour toi: un tribunal la condamnerait à t'entretenir.

Surtout que là, la salle de sport, c'est elle qui veut que tu y ailles! Donc elle t'oblige à y aller, et ensuite, elle te reproche le prix qu'elle paye, c'est très paradoxal, quand même.

Ça ma rappelle mon père qui voulait que je paye une part de ses impôts, parce que je bossais pendant les vacances tout en étudiant, donc mon maigre salaire devait être additionné à son salaire puisque je comptais pour une demi-part pour les impôts. J'ai failli obtempérer... jusqu'à ce qu'une amie me fasse remarquer qu'il pouvait très bien ne pas me compter pour une demi-part dans sa déclaration et que là, d'une part, il payerait beaucoup plus d’impôts, d'autre part, moi, je n'en payerais pas car mon revenu total me rendait non-imposable! :roll:

Wahh ça c'est du discours tordu.

Je ne pense pas que ta mère tomberait malade si tu partais. C'est un truc typique, vraiment fréquent, le coup du "je vais être malade à cause des tourments que tu me causes". Je n'ai jamais vu quelqu'un tomber réellement malade au final!

Je crois qu'on aura tout eu : tu n'es pas assez mince, tu coûtes trop cher en sport (!! ça j'avoue que ça m'a sciée! c'est vraiment un comble!), tu oses avoir des états d'âme, et maintenant, par un mystérieux pouvoir que la science ne peut expliquer, tu es responsable de la santé de ta mère par tes moindres faits et gestes!!

Eh ben ma pauvre. Tu es coupable d'à peu près tout en fait. Je pense qu'on peut directement t'imputer la guerre en Syrie et la faim dans le monde, et qu'il serait légitime de te blâmer pour les inondations du Sud. :roll: :roll:

Ce plan d'évasion, il en est où ?
Tu sais, quand tu vas partir, ils vont s'ennuyer je pense, sans leur jouet à persécuter jour et nuit.

Ils ne veulent pas t'aider. Ils aiment juste se voir, eux, en sauveurs. Du coup, ils ne considèreront sûrement jamais que leur mission est accomplie, ils aiment trop se donner ce rôle bidon.

Courage en tous cas, je ne sais pas comment tu fais pour ne pas répliquer des choses cinglantes (rien qu'à te lire, j'en ai qui me viennent!).

Je sais bien qu'elle me doit le gîte et le couvert !
Mais elle ne m'a jamais reproché, vraiment, que je coûtais cher ! L'argent n'a jamais été un problème (même si on ne roule pas et n'avons jamais roulés dans des liasses de billets de 500€) et là, elle me hurle que je suis la cause de problèmes financiers... Ca me fait bouillonner et ça me culpabilise énormément...
Je ne sais vraiment pas comment me défaire de cette constante culpabilité. c'est pas faute d'essayer, vraiment.

Amnesia a écrit:

Peut-être tout simplement en regardant les choses telles qu'elles sont?

Elle ne te fait pas une fleur en te nourrissant et en t'hébergeant, c'est juste normal, c'est un dû.

Elle ne te fait pas une fleur en te payant la salle de sport, c'est elle qui t'oblige à y aller.

Tu n'es pas responsable de sa santé: c'est elle qui se pourrit la santé (enfin, du moins, c'est ce qu'elle dit) en t'imaginant comme irrécupérable.

Tu n'es pas responsable des finances de la famille: ce sont tes parents qui dépensent librement leur argent comme ils l'entendent, c'est à eux de gérer leur budget.

Bref, si on regarde les choses telles qu'elles sont, tu n'es coupable de rien du tout et tu n'es pas responsable des malheurs de ta mère.

Salammbo a écrit:

Elle a perdu trois kilos durant le premier mois où je suis arrivée, et elle a contracté une super grippe avec vomissements. Alors bon, je ne sais pas si c'est le sort qui s'acharne contre moi, où un malheureux hasard que ça tombe à ce moment là... Mais grâce à ça, je n'ai pas plus la certitude de ne pas jouer un rôle sur sa santé...

Le problème avec mon plan d'évasion c'est que je trouve de moins en moins le courage de m'en aller. Et pourtant je sais ce qui m'attends ici... RIEN. Strictement rien. Ou alors je pourrais espérer essayer de trouver un job quelconque dans 6 mois...
Et une fois que mon autre frère sera revenu, ils seront 3 contre moi. Le fils parfait, l'aîné qui a les pleins pouvoirs et bien sur ma chère mère qui a le don de monter tout à sa sauce et de dramatiser la moindre petite chose.
J'avais un peu de peine pour elle, je me disais que j'allais l'aider à essayer de s'extirper de son rôle de bo-bonne pour mon frère aîné mais après une discussion... En fait, elle est heureuse comme ça, c'est normal et ça lui convient. Mon dieu, mais je me suis sentie tellement stupide depuis autant d'années à vouloir la "sauver" de cette situation. Elle ne changera JAMAIS. Seigneur, après ses plaintes nombreuses que j'ai du supporter avant même d'avoir 10 ans, toutes ses complaintes incessantes sur sa vie pourrie etc EN FAIT ELLE VA BIEN COMME CA. Je me suis promise de ne plus jamais donner mon avis sur la question. Parce-que même si je pense ça depuis la nuit des temps, c'est à cause de mes années passées en France que j'ai cette vision des hommes qui participent aux tâches ménagères, à la cuisine selon elle, bien évidemment :roll:
Bon je m'éloigne de ce que je voulais dire à la base, mais ça soulage de sortir tout ça.

Si je réponds, on m'envois boulé, et on me rabâche sans cesse que si je continue je ne partirais pas et que j'aggrave juste ma situation. Sincèrement, je me passerais bien de réflexions ou de messes basses juste pour un jour, parce-que ça devient lourd. Lourd et très dur à encaisser

Mon psy disait qu'il faut rendre à chacun ses propres dossiers!

Toi, tu es responsable de ce que tu fais, de ce que tu dis, pas de ce que pensent ou imaginent les autres, ni de ne pas correspondre à ce que les autres voudraient que tu sois: il faut leur laisser leurs fantasmes et leurs désirs et t'en détacher. Tu as tes propres désirs, et si ils ne correspondent pas aux désirs des autres, c'est à eux de gérer cela, pas à toi.

tu imagines si on était tenu de respecter ce que les autres voudraient que l'on soit? Ce serait invivable! On est responsable de sa propre personne, rien d'autre. Si tes parents veulent que tu sois mannequin et présidente de la république, ce n'est pas de ta responsabilité, c'est à eux de gérer la différence entre la réalité et leurs désirs, pas à toi.

Amnesia a écrit:

A ta place, j'aurais moins de certitudes sur la réalité de ses ennuis de santé et leur lien avec tes faits et geste, mais bon... Même en admettant que les deux soient liés, ils sont liés parce qu'ELLE VOUDRAIT QUE TU SOIS DIFFERENTE DE CE QUE TU ES. Ce n'est donc pas ton comportement qui cause ses ennuis de santé, mais le fantasme qu'elle projette sur toi, et ça fait toute la différence!

Il faut lui rendre ses dossiers, à ta mère: si elle se rend malade à force de vouloir que la réalité soit différente, à force de vouloir que tu sois quelqu'un d'autre, c'est à elle que cela appartient, pas à toi. Elle a parfaitement le droit de se rendre malade pour ça, mais c'est de son propre chef qu'elle le fait.

J'ai totalement le droit de me rendre malade à force de vouloir que le ciel soit rose, j'ai parfaitement le droit d'espérer à tous prix un changement de couleur du ciel, au point de me gâcher la vie. Pour autant, est-ce que le ciel est responsable de mon malheur? Non, je suis la seule responsable.

Je t'assure que je suis très consciente que tu as vraiment totalement raison mamykro !
Le soucis c'est que j'arrive à penser ça pendant un certain temps, et puis à force de les côtoyer régulièrement, ils arrivent toujours à tourner ça dans un sens qui marche pour EUX.
J'ai l'impression que je n'arrive pas à avoir de recul à côté d'eux. (rien qu'en relativisant deux minutes, je sais que certaines des choses auxquelles je pense sont vraiment absurdes...)