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Post inutile, besoin de me vidé

31 ans 34 124
MaudK a écrit:
Bien sûr mais même en partant de ce point de ce point de vue,il serait plus compréhensible à la rigueur qu'ils préfèrent qu'elle reste loin d'eux  
en France plutôt que de la séquestrer de cette façon. Humainement parlant,ils doivent bien se douter que c'est affreux pour Amnésia.
C'est condamnable dans tous les sens du terme et j'avoue être purement soufflée qu'ils ne s'en rendent pas compte eux mêmes. Qu'est-ce que ça peut apporter à Amnésia à part un traumatisme et à eux à part risquer de se fâcher avec elle durablement ?
Amnésia,j'espère que mes propos ne te choquent et surtout ne te blessent pas,ce n'est vraiment pas mon intention.


Non, ne t'inquiète pas, tes propos ne me blessent pas ;)

L'éloignement est source d'angoisse constante pour ma mère. Elle préfère m'avoir près d'elle, comme ça c'est elle qui "gère tout".
Elle est sûre que je perds des kilos et que je ne m'éloigne pas de mon but: MAIGRIR.
Je ne crois pas qu'ils se rendent compte de quoique ce soit en fait. Vraiment, pour eux, c'est normal. Tout est normal. Me garder parce-que je suis trop grosse, c'est le comble de la normalité.
Je doute qu'ils en aient parler à qui que ce soit autour d'eux, ou alors s'ils en parlent, ils choisiront les gens à qui le dire, ceux dont ils auront forcément l'approbation et qui iront dans leur sens.
Ils ne se remettent pas en question.
38 ans Paris 232
Tu sais Amnésia, à ta place, je ne suis pas sure d'avoir la force de partir. Je ne te jette absolument pas la pierre quand je te dis que j'espère qu'un jour tu trouveras cette force, c'est quelque chose que j'espère pour toi, pour que tu puisses retrouver une vie un peu plus normal.

Et à mon avis, s'ils parlent de toi autours d'eux ce serait plus sur le versant "elle est malade, on la soutient pour qu'elle guérisse". Ainsi les gens ne se demandent pas pourquoi ils ne te voient pas et en plus ils ont de l'admiration pour tes parents...

Quant au fait que ce ne s'est pas bien passé avec ton ancienne propriétaire ... je ne vois pas où est le problème ? sauf si elle est aussi propriétaire de l'appart que loue ton copain ? parce que si non, franchement, tu t'en fous.
31 ans 34 124
Perilipine a écrit:
Tu sais Amnésia, à ta place, je ne suis pas sure d'avoir la force de partir. Je ne te jette absolument pas la pierre quand je te dis que j'espère qu'un jour tu trouveras cette force, c'est quelque chose que j'espère pour toi, pour que tu puisses retrouver une vie un peu plus normal.

Et à mon avis, s'ils parlent de toi autours d'eux ce serait plus sur le versant "elle est malade, on la soutient pour qu'elle guérisse". Ainsi les gens ne se demandent pas pourquoi ils ne te voient pas et en plus ils ont de l'admiration pour tes parents...

Quant au fait que ce ne s'est pas bien passé avec ton ancienne propriétaire ... je ne vois pas où est le problème ? sauf si elle est aussi propriétaire de l'appart que loue ton copain ? parce que si non, franchement, tu t'en fous.


Oui, c'est une villa qu'elle a divisé en plusieurs appartements, ce qui fait qu'elle est propriétaire de tous les appartements donc celui de mon copain aussi... :(

Merci, je pense à partir, tous les jours. Je ne veux pas rester ici indéfiniment. Il faut juste que je sois courageuse et que j'arrête d'avoir peur de tout. J'ai l'impression que je vais causer une catastrophe nucléaire si je m'en vais.

Ca fait du bien d'en parler, en tout cas.
35 ans 2571
Amnesia a écrit:
[

Merci, je pense à partir, tous les jours. Je ne veux pas rester ici indéfiniment. Il faut juste que je sois courageuse et que j'arrête d'avoir peur de tout. J'ai l'impression que je vais causer une catastrophe nucléaire si je m'en vais.



Ahhh je crois qu'on touche au fond du problème.
Tu as tellement peu confiance en toi, tu es tellement terrorisée, que tu as l'impression que partir de chez toi, ce serait une folie, un geste hallucinant.

En fait, j'espère que tu t'en rends compte en lisant la phrase : quoi de plus normal que de partir de chez ses parents ? Les parents qui veulent retenir leurs gamins, il y en a plein ! Et les raisons qu'ils trouvent sont infinies ! "Il n'a pas fini ses études! Il ne sait pas se débrouiller seul! Il est malade! Il a besoin qu'on s'occupe de lui! Il ne sait pas gérer son argent!/sa maison!/sa santé!/au choix".

Imagine que tu partes : franchement d'un oeil extérieur, je ne pense pas que ce soit très choquant.

Tes parents vont être fâchés, peut-être. Mais concrètement, que va-t-il se passer ? Ils seront plus froids au téléphone ? Ils vont se lamenter auprès de leurs amis ? Bon. Ca me paraît pas si grave que ça.

Quant à trouver un autre appartement, ça me semble réalisable, cette femme n'est quand même pas propriétaire de tous les apparts de France... Ton copain pourrait emménager avec toi ailleurs par exemple ?

Quant à tes études, est-ce qu'elles te permettraient de travailler en parallèle pour les financer ? Il existe aussi des crédits étudiants. Tes parents ne t'obligeraient peut-être même pas à aller jusque là, si ?

Courage miss, il faut essayer de rationalisert, et plannifier le départ ;)
49 ans région parisienne 5831
Amnesia, je te trouve bien courageuse et je te comprends: j'ai vécu une expérience similaire avec mes parents. Tout comme les tiens, ils ont essayé de me tenir par la culpabilité ("avec tout ce qu'on fait pour toi", "on est très inquiets pour toi, tu t'en rends compte j'espère?"...) et ils sont aussi très attaché à ce que les autres vont penser ("tu te rends compte de ce que les gens vont dire?", "tu te rends compte dans quelle position tu nous mets?", "mais de quoi on a l'air, nous?"). C'est très difficile de se sortir de cette entreprise de culpabilisation.

Perso, ce qui m'a aidée à m'en sortir, c'est de réaliser que leur comportement n'était pas normal, que ce n'était pas normal de chercher à diriger quelqu'un en le culpabilisant, que ce n'était pas normal que l'opinion des gens compte plus que les souffrances de son enfant, et que ce n'était pas normal de vouloir diriger la vie de son enfant majeure.

Comprendre à quel point leur comportement n'était pas sain m'a fait réfléchir et m'a aidée à me sortir de cette situation, parce qu'avant de le comprendre, je pensais que c'était moi qui n'était pas normale, alors qu'en fait, ce sont eux.

Bref, je trouve qu'après avoir vécu la vie qu'il t'ont fait mener, tu as des réactions très sains. Bien sûr, pour le moment, tu ne sais pas encore tellement comment te sortir de leur emprise, mais ça va venir, petit à petit, l'essentiel, c'est déjà de comprendre comment ils arrivent à te tenir, et de comprendre que leur vision des choses n'est pas saine.

Ensuite, tu peux te fixer des petits défis, chaque semaine, pour t'apprendre à leur résister. Des petits trucs faisables, au début, pas tout de suite: "partir à l'étranger et vivre toute seule", mais des petites résistances à leurs pressions, qui te feront petit à petit prendre confiance en tes capacités.

Je te souhaite beaucoup de courage pour la suite, et n'hésite pas à venir nous donner des nouvelles.
31 ans 34 124
Salammbo: Je me rends compte en te lisant que ce que j'envisage de faire n'est pas si démesuré que ça.
Je pense tout de suite au pire et c'est peut-être pour ça que j'angoisse comme une tarée. Je me dit que ma mère va se rendre malade d'inquiétude et qu'elle ferait une syncope.
Ou alors, elle sera juste très énervée. Et... voilà. Oh, et elle se lamentera pendant deux décennies entières.
Je ne me sens pas capable de prendre mes affaires et de m'en aller pour l'instant. Vraiment pas. Mais j'ai envie de croire que ça viendras.
Je ne pourrais pas travailler en parallèle de cette dernière année. J'ai eu des horaires assez hard ainsi que des week-ends entiers à bosser (sans exagéré) et cette dernière année s'annonce encore plus chargée.

Mamykro: Je comprends (après ce qui est de toléré c'est autre chose) pourquoi ils font ça. Je sais qu'ils ne se rendent pas compte de l'impact que ça a sur moi. Ou alors qu'ils se disent que ça passera, comme toujours.
Ce que j'ai du mal à envisagé et tu as raison, c'est que leur vision des choses n'est pas saine. Au final, je trouve toujours des excuses et ça en revient inlassablement au : c'est pour mon bien.
Ils me tiennent à cause de mon poids et du fait qu'ils croient que je suis en très très mauvaise santé.
La seule chose que je vois pour pallier à ça, c'est de leur donner ce qu'ils veulent: un amaigrissement.

En passant, mon compte bancaire n'a pas été fermé! Je ne sais pas pourquoi ils ont changés d'avis. Peut-être la galère de le faire à distance. Mais c'est déjà un bon point.

Vos messages me donnent vraiment beaucoup de courage ! :kiss:
49 ans région parisienne 5831
Oui, mais justement, je crois que c'est là le piège où ils t'enferment, Amnesia: ils te disent "on fait cela pour ton bien", Ok, et toi, tu trouves que tout cela te fait du bien? Tu te sens bien en étant traitée comme un objets qu'on peut faire maigrir à volonté? Comme une personne simple d'esprit qui ne sait pas ce qui est bon pour elle? Tu es une personne intelligente: on voit dans tes posts que tu sais écrire, tenir des raisonnements...

Est-ce que toi, tu te conduirais comme cela avec un de tes enfants? Chercherais-tu à le culpabiliser pour mieux qu'il reste à ta merci? Lui ôterais-tu toute possibilité de décider de son avenir? Imagine-toi le faire, tu trouves ça normal?

Non, leur comportement n'est pas sain, et l'excuse "on veut son bien", je trouve qu'elle a bon dos: ils ne sont probablement pas neuneu, tes parents, ils peuvent réfléchir et voir que leur prétendue "solution" ne tient pas la route et est nocive. Dans la même position que tes parents, beaucoup de parents n'ont pas fait le même choix, mais ils ont soutenu leur enfant pour qu'il puisse voler de ses propres ailes.

Et puis, ça veut dire quoi de te contraindre à maigrir en t'empêchant de continuer tes études et en t'enfermant?!? Quand tu seras libre, tu risques de recommencer à grossir, et alors, ils vont te séquestrer toute ta vie?

Perso, j'ai commencé à vraiment m'en sortir quand j'ai vu que mes parents n'étaient pas seulement des braves gens qui ne voulaient que mon bien, mais que leur comportement était néfaste et malsain. Je pense qu'il faut que tu le réalises, car sinon, tu va rester prisonnière de la culpabilité ("ils font ça pour moi", "ils ne veulent que m'aider", "au fond, ils ont raison, c'est moi la coupable"...)
31 ans 34 124
mamykro a écrit:
Oui, mais justement, je crois que c'est là le piège où ils t'enferment, Amnesia: ils te disent "on fait cela pour ton bien", Ok, et toi, tu trouves que tout cela te fait du bien? Tu te sens bien en étant traitée comme un objets qu'on peut faire maigrir à volonté? Comme une personne simple d'esprit qui ne sait pas ce qui est bon pour elle? Tu es une personne intelligente: on voit dans tes posts que tu sais écrire, tenir des raisonnements...

Est-ce que toi, tu te conduirais comme cela avec un de tes enfants? Chercherais-tu à le culpabiliser pour mieux qu'il reste à ta merci? Lui ôterais-tu toute possibilité de décider de son avenir? Imagine-toi le faire, tu trouves ça normal?

Non, leur comportement n'est pas sain, et l'excuse "on veut son bien", je trouve qu'elle a bon dos: ils ne sont probablement pas neuneu, tes parents, ils peuvent réfléchir et voir que leur prétendue "solution" ne tient pas la route et est nocive. Dans la même position que tes parents, beaucoup de parents n'ont pas fait le même choix, mais ils ont soutenu leur enfant pour qu'il puisse voler de ses propres ailes.

Et puis, ça veut dire quoi de te contraindre à maigrir en t'empêchant de continuer tes études et en t'enfermant?!? Quand tu seras libre, tu risques de recommencer à grossir, et alors, ils vont te séquestrer toute ta vie?

Perso, j'ai commencé à vraiment m'en sortir quand j'ai vu que mes parents n'étaient pas seulement des braves gens qui ne voulaient que mon bien, mais que leur comportement était néfaste et malsain. Je pense qu'il faut que tu le réalises, car sinon, tu va rester prisonnière de la culpabilité ("ils font ça pour moi", "ils ne veulent que m'aider", "au fond, ils ont raison, c'est moi la coupable"...)


Je ne trouve rien d'autres comme réponse à tes questions que non. Non, je ne voudrais absolument pas que mon enfant subisse la même chose, et non je ne pourrais pas l'enfermer en sachant qu'au final, la seule chose qu'il aurait pu faire de "mal" :roll: , ce serait d'être plus gros que la norme.
Et non, je ne me sens pas bien. Je m'entends bien avec ma famille, la situation s'est amélioré, mais je ne vais pas mieux pour autant.
Tu... as raison. Vous avez toutes raison. Je ne me sens pas encore capable de leur faire face totalement, mais je ne vois plus les choses de la même manière qu'au départ. J'ai arrêté de m'auto flagellé déjà, je trouve que c'est une bonne chose.
Et sans indiscrétion pourrais-je te demander si tu es partis (si tu vivais chez eux), si tu as coupé les ponts par la suite ? Et si oui, malgré le fait que tu savais pertinemment qu'ils avaient torts, ne t'es-tu pas senti coupable ?
(je ne t'oblige pas du tout à répondre, je ne voudrais vraiment pas être indiscrète :oops: )
49 ans région parisienne 5831
Amnesia a écrit:
Et sans indiscrétion pourrais-je te demander si tu es partis (si tu vivais chez eux), si tu as coupé les ponts par la suite ? Et si oui, malgré le fait que tu savais pertinemment qu'ils avaient torts, ne t'es-tu pas senti coupable ?


J'ai commencé en sous-main: je me suis inscrite à des études qui m'obligeaient à m'éloigner, j'ai raté les concours que je ne voulais pas avoir et auquel j'avais été obligée de m'inscrire (même pas tellement consciemment, en plus, j'ai fait du sabotage inconscient)... Bref, au début, j'ai surtout fait de la résistance passive, jamais frontale.

Puis, vers 21 ans, j'ai réussi à m'imposer un peu plus: j'ai trouvé une place de jeune fille au pair en France pour pouvoir faire ce que je voulais (nourrie, logée et avec un tout petit salaire) et là, ils n'ont plus eu le choix: de toutes façons, j'allais faire ce que je voulais faire, donc il m'ont payé les études que je voulais, et je n'ai pas été obligée d'être jeune fille au pair.

Je me suis très souvent sentie coupable et même encore maintenant, même si c'est plus rare. Mais à partir du moment où j'ai vraiment compris qu'ils n'avaient pas le droit de m'imposer leur volonté, et aussi que j'étais capable de me débrouiller sans eux, ça a été plus facile. Mais la culpabilité, j'ai toujours du mal à y échapper complètement, même si maintenant, j'arrive mieux à gérer.
49 ans région parisienne 5831
Et je n'ai pas coupé les ponts avec eux totalement, mais il y a eu des périodes où on s'est plus ou moins vus. Là, c'est une période plutôt "bonne", mais il y a toujours des hauts et des bas, c'est jamais complètement gagné. ;)
31 ans 34 124
mamykro a écrit:
Mais à partir du moment où j'ai vraiment compris qu'ils n'avaient pas le droit de m'imposer leur volonté, et aussi que j'étais capable de me débrouiller sans eux, ça a été plus facile.


Merci de m'avoir répondu ! :)

Je pense que c'est ça qui me manque, me prouver que je peux me débrouiller sans eux, parce-que clairement je n'ai aucune confiance en moi de ce côté là.
49 ans région parisienne 5831
Il faut commencer petit! Tu essayes de faire toute seule des petits trucs, ça te donnera confiance. Et puis, il faut aussi se lancer, car perso, je suis bien persuadée que tu en es totalement capable. ;)
47 ans Dans le Nord 48
Bonjour Amensia, j'arrive un peu après la guerre, après que plein de conseils très judicieux t'aients été donnés. J'ai lu tout ce que tu as partagé, et je t'envoie beaucoup de soutien, parce que j'ai l'impression que tu es niée en tant que toi-même par ta famille dans ce que tu vis et ce que tu es en ce moment.
Je te souhaite évidemment des relations plus apaisées et surtout une remise en question de leur part ou vous pourriez chacun discuter calmement. Je voulais revenir sur ce sentiment de culpabilité qui te hante et sur ce manque de confiance en toi avec quelques pistes de réflexion.
J'ai quitté la maison parentale a 20 ans en raison de nombreux abus psychologiques et j'ai du redémarrer ma vie à zéro. J'ai coupé les ponts avec ma famille et redémarré de nouvelles études avec l'aide d'une bourse. L'amour "sacrifice" que tes parents décrivent pour illustrer ce qu'ils font pour toi ( études, nourriture, logement, soins) est tout, sauf de l'amour. L'amour est gratuit. Il ne demande rien, sauf que notre enfant soit épanoui et puisse puiser des ressources pour s'autonomiser.
Tu manques aussi peut-être de confiance en toi parce que tes parents ont répété de manière directe ou indirecte que tu étais incapable d'accomplir telle ou telle chose, mais c'est faux. C'est leur croyance sur toi. Et ce qui importe, c'est ce que toi, tu crois de toi et ce que tu sais de toi.
Bon courage pour tes décisions futures, quelles qu'elles soient, et garde ton énergie à bâtir un futur qui te ressemble!
Gros bisous
31 ans 34 124
madchat a écrit:
Bonjour Amensia, j'arrive un peu après la guerre, après que plein de conseils très judicieux t'aients été donnés. J'ai lu tout ce que tu as partagé, et je t'envoie beaucoup de soutien, parce que j'ai l'impression que tu es niée en tant que toi-même par ta famille dans ce que tu vis et ce que tu es en ce moment.
Je te souhaite évidemment des relations plus apaisées et surtout une remise en question de leur part ou vous pourriez chacun discuter calmement. Je voulais revenir sur ce sentiment de culpabilité qui te hante et sur ce manque de confiance en toi avec quelques pistes de réflexion.
J'ai quitté la maison parentale a 20 ans en raison de nombreux abus psychologiques et j'ai du redémarrer ma vie à zéro. J'ai coupé les ponts avec ma famille et redémarré de nouvelles études avec l'aide d'une bourse. L'amour "sacrifice" que tes parents décrivent pour illustrer ce qu'ils font pour toi ( études, nourriture, logement, soins) est tout, sauf de l'amour. L'amour est gratuit. Il ne demande rien, sauf que notre enfant soit épanoui et puisse puiser des ressources pour s'autonomiser.
Tu manques aussi peut-être de confiance en toi parce que tes parents ont répété de manière directe ou indirecte que tu étais incapable d'accomplir telle ou telle chose, mais c'est faux. C'est leur croyance sur toi. Et ce qui importe, c'est ce que toi, tu crois de toi et ce que tu sais de toi.
Bon courage pour tes décisions futures, quelles qu'elles soient, et garde ton énergie à bâtir un futur qui te ressemble!
Gros bisous


Merci beaucoup pour ton message Madchat :kiss:
Pour te répondre, ce que je crois et ce que je sais de moi à l'heure actuelle ne vole pas bien haut. Je perds mon énergie à bâtir un futur quelconque et encore moins qui me ressemble.
Mon histoire tourne en rond et je sais qu'il n'y a que moi pour y remédier.
Mais j'ai de moins en moins envie de me levé le matin, de continuer à faire du sport, je n'ai pas échangé plus de trois phrases avec quelqu'un de "réel" depuis bien longtemps, et j'ai l'impression de ne plus en avoir la force, ni l'envie. Je passe mon temps à attendre qu'un ami ou que mon copain vienne me parler sur mon téléphone ou sur internet.
Ma mère fait la tête et ça me rend coupable. C'est encore de ma faute, encore un souci en plus à cause de moi. Je ne crée que des ennuis.
Je n'arrive pas à entamer un dialogue chez moi. C'est la colère qui me faire taire et qui m'encourage à rester dans mon coin. Et peut-être bien la peur aussi..
Ça me fatigue.
J'ai l'impression qu'il faut me répéter sans cesse et tous les jours que ce que je vis n'est pas banal et que je peux décider de ma vie toute seule. Enfin, c'est pas vraiment une impression, c'est le cas. Ça m'épuise moi-même de penser des choses comme "ça va passer".

Enfin bref, je rumine encore et toujours et je n'avance pas, c'est agaçant.
49 ans région parisienne 5831
Est-ce que tu crois que ce serait possible de trouver un professionnel pour t'aider? Un psychologue ou un psychiatre, par exemple? Tu sembles être pas loin de la dépression, et je te comprends, ta situation est bien plus difficile que la mienne, et j'ai déjà eu tellement de mal à en sortir...

Bref, je pense que tu devrais demander de l'aide à quelqu'un, avoir un allié quelque part te ferait du bien, au moins quelqu'un qui puisse te soutenir moralement, voir plus.
B I U