mamykro a écrit:Perso, même dans une famille normale avec une mère normale, je ne comprends absolument pas pourquoi la mère devrait avoir un droit de véto sur les fréquentation des enfants permises par le père. Si encore vous vous étiez rencontré la semaine dernière, à la limite, je comprendrais, mais là, non, il me semble que votre relation dure depuis un bout de temps, non? J'aurais dit 1 an?
Je ne sais pas du tout si ce message répond à mes observations, mais si c'est le cas, je tiens à rappeler que je n'ai pas parlé de droit de veto, mais de ressenti que je pouvais comprendre chez la mère. Sans connaître le contexte que Noémimie a expliqué par la suite, je n'ai pas envie de mettre d'emblée dans la catégorie "chieuse" une femme (ou un homme d'ailleurs) qui s'inquiète ou qui a des réticences sur qui rencontrent ses enfants l'autre moitié du temps où ils ne sont pas avec elle (/lui). Je trouve ça humain, que ces inquiétudes soient justifiées ou pas. Et parfois, dans le cas de parents responsables, la prise en compte de ce genre de ressenti avec un vrai dialogue peut débloquer les situations conflictuelles autrement qu'en menaçant d'envoyer les flics sous prétexte qu'on a la loi pour soi (je pense à un cas similaire dans mon entourage qui s'est réglé comme ça, la mère avait juste besoin d'être rassurée).
Ceci dit, avec les précisions apportées par Noémimie, c'est clair que là nous ne sommes malheureusement pas dans le cas d'une mère responsable avec qui on peut dialoguer. Effectivement, son refus a surtout l'air motivé par l'envie de nuire et non le bien-être des enfants (au passage, il n'y a pas moyen de signaler à la justice qu'elle permet encore des contacts entre sa fille et l'oncle abuseur ? ça me semble bien plus grave encore qu'un désaccord sur un repas de Noël).
Si je ne me trompe pas, il y a un délit qui s'appelle "non présentation de l'enfant", pouvant entraîner de la prison ferme ou avec sursis. Mais pour déposer plainte (ou menacer de déposer plainte), il faut encore prouver que le conjoint devait bien donner les enfants à tel moment. Il vous faut donc absolument des règles de résidence précises fixées par un juge, notamment pour les vacances, et je m'étonne sincèrement si vous ne les avez pas. En cas de séparation avec enfants, la priorité du juge est de veiller au bien-être des mômes, donc même si les deux parents s'arrangent entre eux, il me semble qu'il supervise l'accord. Je rejoins Anonyme à ce sujet, je vois mal un magistrat laisser les deux parents séparés régler ça dans leur coin, ce serait la porte ouverte à des histoires sans fin.
Anonyme, à quoi tu vois que ce n'est pas une garde alternée ? (simple curiosité)