49 ans
Paris
9874
Mike-O a écrit:
Merci, article intéressant!
Mais le critère utilisé pour évaluer s'il y a ou non "échec" est proprement fou! (et c'est le même en France, je confirme)
On calcule la réussite en "% d'excès de poids perdu". Or, pour calculer cela il faut deux chiffres: le poids de départ... et un poids "idéal" ou médicalement idéal ou normé selon les critères de l'IMC (disons 25).
Or, cela est incroyablement à côté de la plaque. Il s'agit toujours du modèle selon lequel il existe un poids idéal, au lieu de prendre en compte l'amélioration réelle de la vie quotidienne.
Perdre "seulement" 10% de son poids peut représenter un vrai mieux de tous points de vue, mais selon ces critères on est alors en échec.
Après ma sleeve, mon imc est passé "seulement" de 39 à 34: selon leurs critères je suis en échec. Alors que je suis plus mobile, plus heureuse, que mon poids est stable et que j'ai même envie de bouger.
Quand les critères médicaux ne prennent pas en compte le bien-être, l'amélioration perçue, ils sont inquiétants je trouve.
Pour le cholestérol je ne sais pas, je n'en avais pas avant.
Mais l'état de mon foie, que je contrôle régulièrement dans le cadre d'un suivi post hépatite C, s'est amélioré sous l'effet de la sleeve (même si ce n'était pas le but).
En tout cas, oui, l'article dit vrai et il faut en être conscient: la majorité des sleevés reprennent une partie du poids perdu. L'effet de limitation (même s'il est réel) ne reste pas aussi fort qu'au début très longtemps, et il est toujours possible de grignoter tout au long de la journée. La seule façon de lutter sérieusement contre cela c'est de se débarrasser du rapport compulsif à la nourriture AVANT la chir. La sleeve ne peut absolument RIEN contre le besoin de se réconforter avec des calories. C'est vain de faire cette opération sans un LONG suivi psy spécialisé avant l'opération.
Sinon, la sleeve risque de n'être qu'un régime de plus: perte puis reprise. La seule différence c'est qu'en général on ne reprend pas tout avec la sleeve, et encore plus rarement avec un bonus. Mais ce n'est pas un avantage suffisant pour considérer la sleeve.
C'est indispensable de guérir de ses compulsions avant la sleeve, vraiment.
Le taux d'échec, défini comme étant la part des patients passant sous les 50% de perte d'excès de poids
Merci, article intéressant!
Mais le critère utilisé pour évaluer s'il y a ou non "échec" est proprement fou! (et c'est le même en France, je confirme)
On calcule la réussite en "% d'excès de poids perdu". Or, pour calculer cela il faut deux chiffres: le poids de départ... et un poids "idéal" ou médicalement idéal ou normé selon les critères de l'IMC (disons 25).
Or, cela est incroyablement à côté de la plaque. Il s'agit toujours du modèle selon lequel il existe un poids idéal, au lieu de prendre en compte l'amélioration réelle de la vie quotidienne.
Perdre "seulement" 10% de son poids peut représenter un vrai mieux de tous points de vue, mais selon ces critères on est alors en échec.
Après ma sleeve, mon imc est passé "seulement" de 39 à 34: selon leurs critères je suis en échec. Alors que je suis plus mobile, plus heureuse, que mon poids est stable et que j'ai même envie de bouger.
Quand les critères médicaux ne prennent pas en compte le bien-être, l'amélioration perçue, ils sont inquiétants je trouve.
Pour le cholestérol je ne sais pas, je n'en avais pas avant.
Mais l'état de mon foie, que je contrôle régulièrement dans le cadre d'un suivi post hépatite C, s'est amélioré sous l'effet de la sleeve (même si ce n'était pas le but).
En tout cas, oui, l'article dit vrai et il faut en être conscient: la majorité des sleevés reprennent une partie du poids perdu. L'effet de limitation (même s'il est réel) ne reste pas aussi fort qu'au début très longtemps, et il est toujours possible de grignoter tout au long de la journée. La seule façon de lutter sérieusement contre cela c'est de se débarrasser du rapport compulsif à la nourriture AVANT la chir. La sleeve ne peut absolument RIEN contre le besoin de se réconforter avec des calories. C'est vain de faire cette opération sans un LONG suivi psy spécialisé avant l'opération.
Sinon, la sleeve risque de n'être qu'un régime de plus: perte puis reprise. La seule différence c'est qu'en général on ne reprend pas tout avec la sleeve, et encore plus rarement avec un bonus. Mais ce n'est pas un avantage suffisant pour considérer la sleeve.
C'est indispensable de guérir de ses compulsions avant la sleeve, vraiment.