38 ans
1547
En te lisant j'ai envie de te conseiller de t'informer sur l'approche proposée par le G.R.O.S. (une asso de praticien qui défendent un type d'approche de traitement de l'obésité et de la compréhension du comportement alimentaire et ses troubles).
Ils abordent la notion de restriction cognitive comme une source importante de dérégulation du comportement alimentaire.
En gros, le contrôle mental (et pas forcément agi) mis à essayer de normaliser son comportement alimentaire (quelles que soient les croyances sur ce qu'est l'équilibre à viser) a deux effets :
- ne plus être capable de réguler intuitivement son alimentation (postulat: notre corps et nos expériences répétées nous permettent de savoir quoi manger, quand, en quelle quantité, sans avoir besoin de se référer à un guide nutritionnel) ;
- perdre le contrôle. Qui dit mettre du contrôle dit le perdre à un moment donné avec beaucoup de sentiments douloureux souvent. Vécu d'échec, comportements en tout ou rien, etc.
C'est un peu raccourci mais ça me paraît résumer à peu près.
Ils en tirent des applications "thérapeutiques":
- réapprendre à écouter et respecter ses sensations
- réapprendre à se satisfaire de ce qu'on mange de façon à éviter que les envies de manger émotionnelles (pas motivées par la faim physiologiques mais qui sont tout autant un besoin à satisfaire pour l'équilibre global de la personne) ne soient soumises à du contrôle/une lutte car c'est cela qui les transforme en compulsions.
Comment on fait ça selon eux ? Là, je t'encourage à t'informer par toi-même et si tu as des questions plus précises après, n'hésite pas à revenir les poser.
Si cela t'intéresse, tu peux lire le site du GROS: www.gros.org
et peut être des textes ou écouter des conférences de leurs membres principaux. Les plus médiatisés je pense sont Zermati, Apfeldorfer et Waysfeld.
A bientôt !
Ils abordent la notion de restriction cognitive comme une source importante de dérégulation du comportement alimentaire.
En gros, le contrôle mental (et pas forcément agi) mis à essayer de normaliser son comportement alimentaire (quelles que soient les croyances sur ce qu'est l'équilibre à viser) a deux effets :
- ne plus être capable de réguler intuitivement son alimentation (postulat: notre corps et nos expériences répétées nous permettent de savoir quoi manger, quand, en quelle quantité, sans avoir besoin de se référer à un guide nutritionnel) ;
- perdre le contrôle. Qui dit mettre du contrôle dit le perdre à un moment donné avec beaucoup de sentiments douloureux souvent. Vécu d'échec, comportements en tout ou rien, etc.
C'est un peu raccourci mais ça me paraît résumer à peu près.
Ils en tirent des applications "thérapeutiques":
- réapprendre à écouter et respecter ses sensations
- réapprendre à se satisfaire de ce qu'on mange de façon à éviter que les envies de manger émotionnelles (pas motivées par la faim physiologiques mais qui sont tout autant un besoin à satisfaire pour l'équilibre global de la personne) ne soient soumises à du contrôle/une lutte car c'est cela qui les transforme en compulsions.
Comment on fait ça selon eux ? Là, je t'encourage à t'informer par toi-même et si tu as des questions plus précises après, n'hésite pas à revenir les poser.
Si cela t'intéresse, tu peux lire le site du GROS: www.gros.org
et peut être des textes ou écouter des conférences de leurs membres principaux. Les plus médiatisés je pense sont Zermati, Apfeldorfer et Waysfeld.
A bientôt !