C
Naitre
Il n’était nulle autre beauté que le vent qui embrassait à pleine vague la mer de Bretagne.
Nulle autre splendeur s’emparait de mon esprit.
Le ciel déposait son calme poussière sur la terre dans une envolée acharnée et violente.
Ether respirait…m’enlaçant dans cette tourmente diabolique.
Elle était enfin reine, belle nature, sauvage et mystique…au bout du monde.
Et au bout de nos doigts, le sol sauvage se donnait cotonnade effilochée.
Il en était fini de savoir pourquoi mes ailes m’avaient amenée ici, dans ce froid provocant et face à cet océan qui déposait sur mon visage ses gouttes salées.
Je ne reconnaissais plus le cauchemar aux murs vides et blancs neige de ma maison.
Déjà, il me suffisait de ne pas comprendre, de ne jamais savoir pourquoi j’étais attirée de l’intérieur par ces paysages inconnus.
Cependant, la peur d’être infirme…la peur d’être fantôme me saisit…
Ailes froissées…déposées dans l’ombre.
Un baiser en moins est déjà une blessure en trop.
Poussière latente, j’étais devenue…
Ainsi le ciel souffla le souffre douleur à la racine de mes ailes pour m’achever.
Poussière sensible, trop sensible soulève, sans émotion pourtant, un mauvais soin…
Les grains de sable passent partout, se faufilent.
Qu’en est-il de la lune, trop trouble pour s’infiltrer sous notre peau, trop éblouissante pour en parler sans nous brûler la gorge ?
Je la ravale pourtant…
Dans cette architecture vide, je flotte et me cogne à des murs invisibles.
Je coule sans eau et meurs de froid par la main fatale de cette flamme qui me déchire…se déchire.
C’est donc cela que d’avoir les yeux voilés par…
C’est donc cela que d’agir sans…
C’est donc cela que de vivre…
Sans ce foulard, il me reste cet air que je redoute,
cette transparence dont je m’enduis le corps tel un âcre baume…
Sans aile mais toujours poussière,
celle qui disparaît, se réduit à un presque rien, toujours pour partir…
Et le songe dans tes bras me réveilla tel un phare dans la nuit.
Un pas devant l’autre, j’ai commencé à aller, guidée par la lumière…
Le voile est retombé, mes ailes se sont déployées…
Et Séléné, dans un échange sibyllin, m’a souri, me confiant le secret des anges qui passent…
ceux qui se laissent porter par le vent…
C’est ainsi que je nais.
(Bon, c'est un de mes nombreux textes, ce n'est pas mon préféré point de vue écriture et esthétisme, mais il me rappelle une période de ma vie merveilleuse, certe éphémère, mais dans mon coeur, éternelle)
Il n’était nulle autre beauté que le vent qui embrassait à pleine vague la mer de Bretagne.
Nulle autre splendeur s’emparait de mon esprit.
Le ciel déposait son calme poussière sur la terre dans une envolée acharnée et violente.
Ether respirait…m’enlaçant dans cette tourmente diabolique.
Elle était enfin reine, belle nature, sauvage et mystique…au bout du monde.
Et au bout de nos doigts, le sol sauvage se donnait cotonnade effilochée.
Il en était fini de savoir pourquoi mes ailes m’avaient amenée ici, dans ce froid provocant et face à cet océan qui déposait sur mon visage ses gouttes salées.
Je ne reconnaissais plus le cauchemar aux murs vides et blancs neige de ma maison.
Déjà, il me suffisait de ne pas comprendre, de ne jamais savoir pourquoi j’étais attirée de l’intérieur par ces paysages inconnus.
Cependant, la peur d’être infirme…la peur d’être fantôme me saisit…
Ailes froissées…déposées dans l’ombre.
Un baiser en moins est déjà une blessure en trop.
Poussière latente, j’étais devenue…
Ainsi le ciel souffla le souffre douleur à la racine de mes ailes pour m’achever.
Poussière sensible, trop sensible soulève, sans émotion pourtant, un mauvais soin…
Les grains de sable passent partout, se faufilent.
Qu’en est-il de la lune, trop trouble pour s’infiltrer sous notre peau, trop éblouissante pour en parler sans nous brûler la gorge ?
Je la ravale pourtant…
Dans cette architecture vide, je flotte et me cogne à des murs invisibles.
Je coule sans eau et meurs de froid par la main fatale de cette flamme qui me déchire…se déchire.
C’est donc cela que d’avoir les yeux voilés par…
C’est donc cela que d’agir sans…
C’est donc cela que de vivre…
Sans ce foulard, il me reste cet air que je redoute,
cette transparence dont je m’enduis le corps tel un âcre baume…
Sans aile mais toujours poussière,
celle qui disparaît, se réduit à un presque rien, toujours pour partir…
Et le songe dans tes bras me réveilla tel un phare dans la nuit.
Un pas devant l’autre, j’ai commencé à aller, guidée par la lumière…
Le voile est retombé, mes ailes se sont déployées…
Et Séléné, dans un échange sibyllin, m’a souri, me confiant le secret des anges qui passent…
ceux qui se laissent porter par le vent…
C’est ainsi que je nais.
(Bon, c'est un de mes nombreux textes, ce n'est pas mon préféré point de vue écriture et esthétisme, mais il me rappelle une période de ma vie merveilleuse, certe éphémère, mais dans mon coeur, éternelle)