allegorie a écrit:@KiloAlfaZouloumachintruc
Pour le selfie j'avoue que parfois on peut en rire. Je déteste personnellement ce truc et voir ces gens qui se prennent constamment en photo m'interpelle car quel en est l'intérêt?! C'est le nouveau miroir de l'ego.
Oui, selfie réseau social, ou la rencontre qui est souvent la recherche de son miroir.
Le numérique permettant en plus de se faire une vie d'avatar bien pratique pour sortir de son morne quotidien.
Les mythos mâles comme femelles y sont légion et arrivent aussi à faire du mal à qui croit leurs promesses.
allegorie a écrit:Pour la rencontre vous étiez sur la même longueur d'onde. Être plus lent pour passer à une relation sexuelle ne veut pas dire que l'on s'emmerde ou que l'on n'est pas simple. C'est juste que certain(e)s ont besoin de plus de temps. Chacun va à sa propre vitesse.
Je ne pensais pas le terme s'emmerder en attendant le rapport sexuel, mais s'emmerder la vie à se faire des nœuds au cerveau en complications et questions existentielles sur des sujets auxquels on n'aura pas de réponse.
Par contre, lenteur à accepter ce qu'on est, d'avoir des envies, d'accepter aussi de composer avec une éducation, une culture, d'oser vivre les choses sans artifices, sans fard, de tomber les masques loin des habitudes d'un quotidien régit par la pression sociale, oui.
Le feeling étant là, la confiance aussi, ça a été comme partager nos imperfections loin des avis des "autres", de ce qui est imposé comme "règles" par la société, trop ou pas assez quelque chose, âge, taille, corpulence, handicap, et j'en passe pour avoir le droit de tout simplement vibrer, vivre...
Les gosses élevés, la ménopause déjà ça de moins, corps qui n'est plus un inconnu, qui change aussi, mais qui sait donner du plaisir, parfois larguée par un mari qui a foutu le camp avec 2 bimbos de 25 ans et se rendre compte que finalement, elle était dans le rôle d'une machine à faire des gosses, la bouffe, les courses et la tête alouette. Quand en plus il y a la prise de conscience que le plaisir explose entre les bras d'un amant, qu'il n'y a plus d'enjeux de vie commune, de la réputation, plus la crainte du "que va t-il penser de moi si je demande / suggère / suis comme ça", et il y a tout de même de sacrées vies tristounettes dans les couples, à "l'usage", avec des préliminaires comme une option rarement cochée. Je suis très surpris de voir que ça existe, et j'espère que les jeunes ne vivrons pas ça... parce que c'est un gâchis.
Que de la vie de mère dévouée limite asexuée sauf pour accoucher à celui de femme qui a aussi ses envies et désirs, n'en a pas honte, il y a des tas de choses qui changent la donne dans le rapport à l'autre...
Autant de raisons de se réfugier dans l'abstinence, parce que écœuré, par les hommes, la société, las des jugements, la libido en berne, comme à contrario il peut y avoir envie de s'amuser, laisser vivre, vibrer, et transgresser un tas de barrières, à commencer par celles qu'on se colle dans le crâne, je pense.
Vivre cette découverte là avec une partenaire, en n'étant pas plus hardi ou tombeur, ou je ne sais quel initiateur, c'est un sacré cadeau de la vie, et une super belle rencontre.
En fait, se retrouver, se rencontrer, partager la sincérité d'une mise à nu, libres.
Pas si simple de goûter à la liberté en fait, du corps et surtout de l'esprit
👌