La promesse d'embauche est un commencement de preuve mais devant un tribunal ça tient rarement, surtout si l'ex futur employeur peut prouver qu'il n'était plus matériellement en mesure d'embaucher la personne.
Toutefois, si la promesse est écrite (avec les mêmes mentions qu'un contrat de travail), il peut être tenu de verser des dommages et intérêts s'il se rétracte, elle a valeur de contrat, donc d'engagement (toujours si elle comprend toutes les mentions obligatoires). Mais même si le tribunal donne raison au plaignant, ça n'oblige toujours pas un employeur à l'embaucher (de toutes façons, quand on colle son futur patron au tribunal, c'est rare qu'il vous engage après ! :lol: )
Par contre, en cas de promesse orale, il est impossible d'apporter la preuve de l'engagement de l'employeur. Donc s'il ne veut plus embaucher, et même si ça n'est pas correct, on ne peut pas l'y contraindre, ni exiger un dédommagement.
Le seul acte valable, c'est un contrat de travail en bonne et due forme, où sont mentionnés la date d'embauche, s'il s'agit d'un CDD (avec les dates) ou d'un CDI, le poste occupé, l'accord sur le salaire... Autant dire un truc qu'on doit rarement voir dans le privé... :? sauf pour les CDD... (personnellement, dans le privé, j'ai été plusieurs fois en CDI et je n'ai jamais eu de contrat écrit).
(voilà l'avantage du public, si on t'embauche, tu as obligatoirement un document qui dit tout. Mais même dans le public, tant que ce document n'est pas signé par les deux parties, si on te dit oui, puis non, il n'y a rien à faire... :? )