71 ans
loire
6
La chaleur est accablante, quelle drôle d’idée de monter à l’estive ce jour là ….
Les blés sont dorés, prêt pour la moisson. Les coquelicots et les bleuets font une
Les blés sont dorés, prêt pour la moisson. Les coquelicots et les bleuets font une
haie sur le bord du sentier caillouteux, l’odeur de paille m’enivre, ça sent les vacances.
Je porte ma robe en vichy rouge et blanc, fermée par des pressions sur toute la longueur, le décolleté met ma poitrine en valeur, j’adore cette robe légère.
Mes nus pieds assortis ne sont pas très pratiques pour marcher, mais la coquetterie passant avant le confort, j’ai l’habitude de ce genre de situation.
De temps en temps je fais une pause à l’ombre d’un arbre, la chaleur est lourde et difficile à supporter.
Derrière moi, j’entends un crissement de brindilles, je me retourne, tu es là, debout au bord du pré, tu me regardes passer.
J’ai eu plusieurs fois l’occasion de te rencontrer au village voisin, ton regard insistant me gêne, il me semble ne pas te laisser insensible.
Je n’ai pourtant rien d’une déesse, bien plus de la Vénus callipyge. Mes seins sont lourds, mon ventre rond, mes hanches larges, mes fesses et mes cuisses rebondies.
Que peux tu me trouver ? moi, cette femme d’une cinquantaine d’années, mariée, mère de famille, grand mère même, au physique tout à fait quelconque.
Tu dois avoir à peu près mon âge, tes cheveux sont grisonnants, ton regard noir intimidant.
Je continue mon chemin, mais ton pas derrière moi me met mal à l’aise, j’ai l’impression de marcher de travers, le moindre petit caillou me fait tordre les chevilles.
Mes joues sont brûlantes, mon dos devient glacé, j’ai peur.
Je me retourne de temps en temps furtivement, tu es toujours là, ton torse nu est bronzé, tu as juste un jeans, tu es plutôt bel homme.
Quelle idée de partir comme ça, seule, sur ce petit sentier…
Le ciel se couvre, et je me sens de plus en plus nerveuse, j’ai une peur bleue de l’orage, c’est vraiment la totale
Je ne veux pas faire demi tour, pas donner l’impression de fuir, et puis le sentier est tellement étroit, je vais croiser cet homme de très près.
Je continue donc à marcher d’un bon pas, ne sentant plus la chaleur et la fatigue.
Le bruit des sonnailles se rapproche, je sais que la bergerie n’est pas loin, le tonnerre commence à gronder, il y a de gros éclairs, je me sens perdue.
Arrivée à l’estive, les premières gouttes sont tombées, je pars
en direction de la bergerie, pour me mettre à l’abri d’un petit avant toit
Tu es toujours là, un peu plus loin, faisant semblant de ramasser je ne sais quoi, tu n’oses pas t’approcher.
Je me cache pour sourire, en pensant , ce n’est pas la peine d’avoir ce regard insistant pour être si peu hardi.
L’orage gronde, les gouttes de pluie deviennent très grosses, tu es venu te mettre à l’abri de la bergerie.
Nos regards se croisent, tes yeux noirs sont toujours aussi impressionnants, nous nous faisons juste fait un petite signe de la tête, j’ai peur et pas envie de parler.
Ma robe est légèrement mouillée, chaque coup de tonnerre me fait frissonner, je m’appuie contre la porte, tu t’approches de moi, je sens ta main contre la mienne.
Les gouttes sont de plus en plus fortes, et viennent maintenant dans notre direction.
Tu soulèves une pierre, sur le côté de la porte, tu as en main une grosse clef, tu ouvres la bergerie.
Tu entres le premier, je te suis sans rien dire, de toute façon, je n’ai plus le choix.
Tu refermes la porte derrière moi, et tente de tourner la clef, je comprends alors que je suis prise au piège.
Il y a des bottes de foin, je commence à grimper, sans me retourner, j’entends toujours le bruit de cette clef que tu tournes difficilement
Mon cœur fait des bonds dans ma poitrine, je ne sais de quoi j’ai le plus peur, toi, le tonnerre, c’est beaucoup trop.
Je t’entends marcher, ton souffle se rapproche, je panique, je me blottie alors en chien de fusil, entre deux bottes de foin, tu ne peux pas me trouver ici, ce n’est pas possible.
Cette bergerie, tu la connais mieux que moi, je comprends plus tard qu’elle t’appartient.
Je suis essoufflée, j’ai le nez dans le foin, l’odeur est agréable, dans d’autres circonstances j’aurais sûrement apprécié, il me faut reprendre ma respiration sans faire trop de bruit.
Ton souffle se rapproche , tu es tout près de moi, il fait très sombre sous le toit, l’orage est encore plus impressionnant, j’ai envie de pleurer.
Je ne bouge pas, tu t’allonges derrière moi, sans rien dire, ta main se pose sur la mienne, tu commences à embrasser mon dos, mon cou, mes bras, je suis figée, je ne peux pas parler, de toute façon, que dire ….
Tes mains se font plus insistantes, mon cou, mes épaules, ma taille, je frissonne, peur ou désir, je ne sais plus bien.
Tu murmures à mon oreille, « laisse toi aimer »
La peur de l’orage, tes mots rassurants, tu es si doux, je fini par me tourner vers toi, je me blottie dans tes bras, tu embrasses mes cheveux, mon front, mes yeux, ta barbe irrite mes joues, ta bouche devient vorace au contact de mes lèvres.
Je n’ai plus peur de rien, mon ventre est brûlant, tu es collé contre moi, je sens ton désir.
Les pressions de ma robe ne sont qu’un léger obstacle, que tu franchis allègrement.
Je te laisse me déshabiller, sans hésiter, je te donne tout, des tes doigts curieux, tu mets le feu en moi
Tes mains n’en finissaient pas, mes seins, mes fesses, mes cuisses, tu aimes mes rondeurs, tes caresses muettes parlent.
Ta langue devient effrontée, curieuse, avide.
A la fontaine de mon jardin d’amour, tu t’abreuves sans retenue, mon plaisir est à son comble, quel bonheur l‘orage.
J’embrasse ton torse chaud, j’ai envie de toi, tes yeux brillent, ton regard insistant ne m’intimide plus.
Je te sens entrer en moi, je frissonne, tu es brûlant de désir, tes gestes restent tendres, ta bouche n’a pas de repos, tu cherches mes lèvres, mes seins.
Le va et vient de ton sexe est doux, je voudrais rester une éternité contre toi, ne faire qu’un avec toi.
Tu sèmes en moi ton plaisir, mes pieds serrent tes reins, j’ai un deuxième orgasme, si fort que ma tête en tourne.
L’orage est fini, je reste dans tes bras longtemps, sans rien dire, bonheur, culpabilité, il m’est difficile de savoir ce que j’éprouve à cet instant.
Tu ne parles pas non plus, tu connais mes doutes.
Dehors, les moutons se sont éloignés, il fait soleil, l’humidité de la pluie fait remonter les odeurs de terre et de paille.
Tu tiens ma main, j’ais le cœur gros à l’idée de te laisser, tu refermes la porte et place la clef sous la grosse pierre.
Tu m’embrasses tendrement, en murmurant à mon oreille, n’ai plus peur de l’orage, il y a ici une bergerie pour te protéger,
Je porte ma robe en vichy rouge et blanc, fermée par des pressions sur toute la longueur, le décolleté met ma poitrine en valeur, j’adore cette robe légère.
Mes nus pieds assortis ne sont pas très pratiques pour marcher, mais la coquetterie passant avant le confort, j’ai l’habitude de ce genre de situation.
De temps en temps je fais une pause à l’ombre d’un arbre, la chaleur est lourde et difficile à supporter.
Derrière moi, j’entends un crissement de brindilles, je me retourne, tu es là, debout au bord du pré, tu me regardes passer.
J’ai eu plusieurs fois l’occasion de te rencontrer au village voisin, ton regard insistant me gêne, il me semble ne pas te laisser insensible.
Je n’ai pourtant rien d’une déesse, bien plus de la Vénus callipyge. Mes seins sont lourds, mon ventre rond, mes hanches larges, mes fesses et mes cuisses rebondies.
Que peux tu me trouver ? moi, cette femme d’une cinquantaine d’années, mariée, mère de famille, grand mère même, au physique tout à fait quelconque.
Tu dois avoir à peu près mon âge, tes cheveux sont grisonnants, ton regard noir intimidant.
Je continue mon chemin, mais ton pas derrière moi me met mal à l’aise, j’ai l’impression de marcher de travers, le moindre petit caillou me fait tordre les chevilles.
Mes joues sont brûlantes, mon dos devient glacé, j’ai peur.
Je me retourne de temps en temps furtivement, tu es toujours là, ton torse nu est bronzé, tu as juste un jeans, tu es plutôt bel homme.
Quelle idée de partir comme ça, seule, sur ce petit sentier…
Le ciel se couvre, et je me sens de plus en plus nerveuse, j’ai une peur bleue de l’orage, c’est vraiment la totale
Je ne veux pas faire demi tour, pas donner l’impression de fuir, et puis le sentier est tellement étroit, je vais croiser cet homme de très près.
Je continue donc à marcher d’un bon pas, ne sentant plus la chaleur et la fatigue.
Le bruit des sonnailles se rapproche, je sais que la bergerie n’est pas loin, le tonnerre commence à gronder, il y a de gros éclairs, je me sens perdue.
Arrivée à l’estive, les premières gouttes sont tombées, je pars
en direction de la bergerie, pour me mettre à l’abri d’un petit avant toit
Tu es toujours là, un peu plus loin, faisant semblant de ramasser je ne sais quoi, tu n’oses pas t’approcher.
Je me cache pour sourire, en pensant , ce n’est pas la peine d’avoir ce regard insistant pour être si peu hardi.
L’orage gronde, les gouttes de pluie deviennent très grosses, tu es venu te mettre à l’abri de la bergerie.
Nos regards se croisent, tes yeux noirs sont toujours aussi impressionnants, nous nous faisons juste fait un petite signe de la tête, j’ai peur et pas envie de parler.
Ma robe est légèrement mouillée, chaque coup de tonnerre me fait frissonner, je m’appuie contre la porte, tu t’approches de moi, je sens ta main contre la mienne.
Les gouttes sont de plus en plus fortes, et viennent maintenant dans notre direction.
Tu soulèves une pierre, sur le côté de la porte, tu as en main une grosse clef, tu ouvres la bergerie.
Tu entres le premier, je te suis sans rien dire, de toute façon, je n’ai plus le choix.
Tu refermes la porte derrière moi, et tente de tourner la clef, je comprends alors que je suis prise au piège.
Il y a des bottes de foin, je commence à grimper, sans me retourner, j’entends toujours le bruit de cette clef que tu tournes difficilement
Mon cœur fait des bonds dans ma poitrine, je ne sais de quoi j’ai le plus peur, toi, le tonnerre, c’est beaucoup trop.
Je t’entends marcher, ton souffle se rapproche, je panique, je me blottie alors en chien de fusil, entre deux bottes de foin, tu ne peux pas me trouver ici, ce n’est pas possible.
Cette bergerie, tu la connais mieux que moi, je comprends plus tard qu’elle t’appartient.
Je suis essoufflée, j’ai le nez dans le foin, l’odeur est agréable, dans d’autres circonstances j’aurais sûrement apprécié, il me faut reprendre ma respiration sans faire trop de bruit.
Ton souffle se rapproche , tu es tout près de moi, il fait très sombre sous le toit, l’orage est encore plus impressionnant, j’ai envie de pleurer.
Je ne bouge pas, tu t’allonges derrière moi, sans rien dire, ta main se pose sur la mienne, tu commences à embrasser mon dos, mon cou, mes bras, je suis figée, je ne peux pas parler, de toute façon, que dire ….
Tes mains se font plus insistantes, mon cou, mes épaules, ma taille, je frissonne, peur ou désir, je ne sais plus bien.
Tu murmures à mon oreille, « laisse toi aimer »
La peur de l’orage, tes mots rassurants, tu es si doux, je fini par me tourner vers toi, je me blottie dans tes bras, tu embrasses mes cheveux, mon front, mes yeux, ta barbe irrite mes joues, ta bouche devient vorace au contact de mes lèvres.
Je n’ai plus peur de rien, mon ventre est brûlant, tu es collé contre moi, je sens ton désir.
Les pressions de ma robe ne sont qu’un léger obstacle, que tu franchis allègrement.
Je te laisse me déshabiller, sans hésiter, je te donne tout, des tes doigts curieux, tu mets le feu en moi
Tes mains n’en finissaient pas, mes seins, mes fesses, mes cuisses, tu aimes mes rondeurs, tes caresses muettes parlent.
Ta langue devient effrontée, curieuse, avide.
A la fontaine de mon jardin d’amour, tu t’abreuves sans retenue, mon plaisir est à son comble, quel bonheur l‘orage.
J’embrasse ton torse chaud, j’ai envie de toi, tes yeux brillent, ton regard insistant ne m’intimide plus.
Je te sens entrer en moi, je frissonne, tu es brûlant de désir, tes gestes restent tendres, ta bouche n’a pas de repos, tu cherches mes lèvres, mes seins.
Le va et vient de ton sexe est doux, je voudrais rester une éternité contre toi, ne faire qu’un avec toi.
Tu sèmes en moi ton plaisir, mes pieds serrent tes reins, j’ai un deuxième orgasme, si fort que ma tête en tourne.
L’orage est fini, je reste dans tes bras longtemps, sans rien dire, bonheur, culpabilité, il m’est difficile de savoir ce que j’éprouve à cet instant.
Tu ne parles pas non plus, tu connais mes doutes.
Dehors, les moutons se sont éloignés, il fait soleil, l’humidité de la pluie fait remonter les odeurs de terre et de paille.
Tu tiens ma main, j’ais le cœur gros à l’idée de te laisser, tu refermes la porte et place la clef sous la grosse pierre.
Tu m’embrasses tendrement, en murmurant à mon oreille, n’ai plus peur de l’orage, il y a ici une bergerie pour te protéger,