Il n'aime pas sa maîtresse/son professeur

c'est arrivé l'annéedernière à ma fille en CP quand un remplçcant est arrivé en novembre pour finir toute l'année scolaire.

Ca ne passait pas du tout, elle ne le supportait pas et me disait qu'il était méchant, qu'il criait et qu'elle savait qu'il ne l'aimait pas.

Je me suis renseignée auprès des autres parents et cet avis était partagé par tous les enfants qui ne l'ont pas vu rire de l'année... il faisait tout le temps la tronche

Je n'ai surtout pas dénigré le travail ni la personnalité de ce maître, bien que des fois...hummmm !!!! mais j'ai expliqué à ma fille que dans la vie on ne pouvait pas aimer tout le monde et que à l'inverse il pouvait arriver que des gens n'ai pas d'affinité envers nous, qu'il ne fallais pas mal le prendre que c'est la vie... et qu'elle n'vait pas besoin de l'amour de ce maitre. Je lui ai expliqué qu'elle avait un travail à faire avec lui, qu'elle lui devait le respect et que ce travail allait durer jusqu'a la fin de l'année . scolaire et que après elle aurait un autre maitre ou une autre maitresse

Nous avons rencontré des problèmes durant cette année scolaire, il était très particulier il faut bien le dire, deux fois j'ai été obligée d'intervenir mais toujours avec le même discours envers ma fille : je suis là pour te protéger si il y a besoin mais toi tu dois faire ton travail et respecter le maitre, il a des choses à t'apporter...

Pas toujours facile car en temps que maman j'ai souvent eu envie de le piler de par sa bétise, son manque de psychologie et son injustice (je faisait encore partie des mamans naïves qui croient que tout enseignant est juste et aime les gosses) mais je vois avec le recul que cette situtation a quand même appris des choses à ma fille et qu'elle est plus forte.

Je pense que ton attitude morifosse est exemplaire. Les personnes qui travaillent en tant qu'enseignants ne sont pas là pour "aimer" les enfants. C'est un peu dur vu comme ça mais c'est d'abord un métier et la compétence n'a rien avoir avec l'amour pour les enfants. Un enseignant doit d'abord aimer son métier, et aimer transmettre son savoir. Mais quand même une attitude bienveillante est plus que souhaitable, surtout pour de très jeunes enfants qui ne savent pas encore jongler avec toute la palette des sentiments humains. Encourager les efforts, valoriser les acquis des enfants ça fait aussi parti de ce travail.

En tant que surveillante (c'est pas tout à fait pareil quand même que l'expérience d'enseignant) j'ai déjà été confronté à des ados qui me faisaient la misère. J'ai dû les sanctionner de manière exemplaire. Ils ont dit que je les sanctionnais parce que je ne les aimait pas. Ce à quoi j'ai répondu que je n'étais pas là pour les aimer. Ils avaient l'air très choqués (c'étaient un frère et sa soeur tous deux dans la même classe). J'ai un peu regretté, et j'en ai parlé à une amie qui voit régulièrement un psy. Son psy quand elle lui a relaté l'histoire, m'a approuvé en disant que c'était courageux et vrai, mon travail ne consistait pas à aimer les enfants, mais à veiller à ce qu'ils soient en sécurité dans le collège. J'ai vu les parents de ces enfants (parce que bien sûr, comme je suis méchante ma sanction devait être levée) , et honnêtement ils m'ont semblé être de bons parents, peut-être quand un peu trop laxistes par excès (peut-on trop aimer ses enfants... ;) ) d'amour pour leurs enfants. Ils étaient toujours béats devant eux.

Bizarrement après cette histoire, ces gamins sont devenus adorables avec moi, et même après qu'ils aient quitté le collège, dans la rue quand je les croisaient, ils s'arrêtaient, me fesaient la bise et me parlaient de leurs études.

Excusez-moi pour les fautes, sur l'écran j'ai toujours du mal à me relire ;)

Je suis tout à fait d'accord avec toi flocon, je n'ai pas reproché à ce maitre de ne pas aimer ma fille en particulier: il n'est pas là pour la materner, au niveau de apprentissages scolaire, là non plus rien à redire.

Mais ses réactions et son comportement manquaient gravement de pédagogie... Je ne suis pas intervenue à chaque problème mais deux fois j'ai été obligée de mettre les pieds dans le plat :

Ma fille est une timide et angoissée, un matin elle avait un peu mal à la gorge mais pas de fièvre donc je l'envoie à l'école en lui disant "si tu es malade, tu vas voir le maitre et tu lui dit, il m'appelera pour que je vienne te chercher". Dans l'après midi son état c'est agravé, elle a donc été voir le maitre (ce qui lui a demandé un gros effort étant donné son caractère), il lui a hurlé dessus en lui disant "je ne suis pas docteur retourne à ta place et vite...". Elle n'a pas osé répondre et quand je l'ai récupérée à 16 h 30, elle a fait un malaise en sortant de la voiture : elle était à plus de 40° de fièvre, avait une angine blanche. Ma fille était sous sa responsabilité, je ne lui demandait pas de soigner ma fille mais de me prévenir afin que je le fasse ! Certe il ne pouvait pas deviner son état mais simplement en touchant son front il aurait vu qu'il y avait un problème... Je suis allée le voir et la directrice est passée à ce moment là et a pris part à notre conversation. Je suis restée correcte, ne me suis pas énervé mais lui ai reporché son manque d'attention qui aurait pu avoir des conséquences plus graves.

A partir de ce jour il a pris la gosse en "grippe", il l'ignorait et était très froid avec elle. Détail mesquin, il donnait des images et au bout de 10 images il promettait un livre. Ma fille a fini l'année avec 34 images mais il n'a jamais voulu lui donner de livre : il n'avait pas le temps !!!

Le second problème est arrivé trois semaines avant les vacances d'été. Ma fille était en train de réver au lieu de faire son travail, aucune excuse pour cela, elle méritait d'être reprise. Mais il est passé dans les rangs et lui a décollé une taloche derrière la tête, bon il ne lui a pas fait très mal, ce n'est pas la force du geste mais le geste tout court, il n'avait pas à lever la main sur une élève et encore moins pour des faits aussi bénins. J'ai demandé confirmation à quatre enfants de la classe et je suis allée le voir pour avoir des explications. il n'a pas voulu discuter avec moi et cela s'est terminé dans le bureau de la directrice. Il a nié ce geste, il s'est agenouillé devant ma fille en lui disant "pourquoi tu mens? je ne t"ai jamais touché et je vais avoir des problèmes à cause de toi..." je lui ai dit que plusieurs enfants avaient confirmé ce geste et que je lui interdisait d'intimider ma fille qui était tétanisée. Le directrice a dit qu'il s'agissait d'un malentendu et a soutenu son enseignant qui curieusement n'est plus là cette année...

Franchement cet enseignant manquait gravement de pédagogie, il n'avait pas en effet à lever la main sur ta fille et tu as bien fait d'en parler avec lui et d'évoquer son cas à la direction. Il faut absolument qu'il se remette en question. J'espère qu'il aura appris lui aussi de ses expériences.