L'ultime révolte

retour, nous n’en connaîtrons que bien trop tard cette possible constatation… que nous sommes passé à côté de la seule et unique solution.

Par notre corps, et non dans tous nos cieux, se trouverait l’ultime porte sans nom nous affranchissant ,sans passion, de l’au-delà de la raison.

Aussi, dans mes anciens sombres jours de dépression, il me vint cette identification, à cet humanoïde question, posée sans doute par des années en millions….




Qui suis-je ?



le même qu'il y a des centaines de milliers d'années...

...Un représentant de l’espèce des trous duc, hominiens se servant d'un organe supplémentaire encéphalomorphique pour rechercher la meilleure manière (la plus facile) de remplir une série d'organes digestifs afin de retrouver la délectation quotidienne de se faire ..oups !(autocensure) par l'intérieur.

Accessoirement cet organe spongiforme qui s'auto-définit comme intelligent, proclama l’ensemble de la réunion de tous les organes nécessaires au processus excrémentiel... "homme" lui assignant ainsi une place différente par rapport au règne animal, espèce dont il ne supportait plus l'idée d'en être la simple conséquence évolutive.

S'apercevant qu'il pouvait se poser tant de questions, il chercha par tous les moyens mis à sa disposition des réponses pour ne point rester c...omme la lune.

Comme la nature ne lui répondait rien que son énigmatique et silencieuse existence, il se retourna vers l'intérieur de son cinéma virtuel pour créer un sens auquel se soumettre, et soumettre aussi sa tribu (s'il en était le chef) pour quand même avoir les moyens matériels de continuer le rite existentiel des nécessités de son propre trou duc.

Dans la recherche des possibilités nourricières, il se rendit compte que certaines substances pouvaient considérablement augmenter le pouvoir créateur de son cinéma intérieur.

Il se rendit compte aussi que d'autres trous duc pouvaient se passer de substance psychocinémacsopique, naissant avec ce don ou développant cette faculté sans apport chimique extérieur.
Ces facultés ayant des conséquences positives (parfois) pour le bien être de la tribu,
« l’homme chat »... (chaman)... eût le droit de s'asseoir à la droite de son chef, lequel profitait de ses dons pour asseoir davantage son pouvoir... de roi des trous duc.

Pendant des dizaines de milliers d'années, le cinéma intérieur d'une poignée de trous duc fût la loi obligée pour le reste des pauvres bougres qui ne demandait qu'à pouvoir naturellement vivre sans avoir en plus à se questionner sur le pourquoi il n'était pas calife à la place du Calife.

Sous de multiples habits, us et coutumes, le cinéma des trous duc se répétait, il y eût même des trous duc qui eurent droit à l’appellation de "divin", ou «d’émanation divine » ou «d’avatroptard » ou "d'avartroptôt" suivant le temps mis pour les réexpédier là d'où ils prétendaient venir... en vérité seuls ceux qui purent se passer du fonctionnement de leur sphincter "chakras racine" eurent le droit de mériter vraiment ce nom... quoique que...

Bref, l'animal qui se nomma "homme" se créa un (ou plusieurs) " dieuxssss" pour se dégager rapidement de la responsabilité d'être une créature aussi nullissime...


Il s'inventa, aidé par les "hommes chats" un au-delà, où il pourrait continuer son existence de trou duc amélioré en compagnie de ses trous duc d'aïeuls, eux-mêmes ayant retrouvé leurs trous duc d'aïeuls qui eux-mêmes avaient retrouvé leurs… finalement personne ne se réincarne dans ce foutoir ! ! ! …

La preuve de ce qu'il prétendait, c'est qu'il existait moults témoignages de "vivants" ,qui , ne connaissant point encore les contre lapalissades, eurent pu affirmer :
"un quart d'heure après ma mort, j'étais encore en vie"…. et tunnel, Lumière, anges, tonton et tata ou pépé et mémé, ou maman et papa ou fiston et fifille (parfois) retrouvés…dans paysage et amour indicible…

Seul quelques libres trous duc non penseurs (ceux qui ne dépensaient pas leur pensées en pétant sur le trottoir au risque de se faire penseur enfermé) savaient que tout ce qui était dit ou écrit sur l’au-delà ne l'était que par l'intermédiaire de cerveaux encore vivants, et , que par conséquence, ces cerveaux devenaient cocréateurs de cette prétendue invisible , pour l’instant, réalité intérieure.

Réalité intérieure qui n’avait d’universalité que par l’origine « trouducueste » de tous les « revenants » …

Ces libres non penseurs ne croyaient ni en dieu, ni en satan, ni en la lumière ni en l’obscurité, ni au bien, ni au mal, ni au sens, ni au non-sens, ni au ni…

Ils ETAIENT…tout simplement…et s’ils ne savaient pas ce qu’ils étaient, ils croyaient au Présent, à ce qu’ils expérimentaient au quotidien, en partageant dans la simple harmonie le concert de leurs pets sans prétention. Sans chercher de raison divine à l’existence, ni à édulcorer par quelconques artifices, le fait initial de leur état animal…

Ils ne savaient pas ce qu’était l’origine de tout ce qui EST, mais ils savaient qu’ils n’en étaient qu’une infime partie, qu’une infime expression, même si leur cœur leur soufflait, qu’il était une flamme au-delà de leur non question..ne..ment…

Ils ne savaient pas si ce qu’ils expérimentaient dans leurs mondes intérieurs avait une existence indépendante de leur conscience, ni si leur conscience persisterait après l’arrêt définitif de leur fonctionnement corporel, mais ils continuaient à vivre pour emplir le présent de l’intensité de leur aspiration à vivre pour la Joie, pour l’Amour.

Ils s’en foutaient de tout le paranormal qui n’apportaient pas plus d’eau à leur moulin, surtout par temps de sécheresse.

Par leur «vérité » intérieure, ils construisaient un pont entre l’infini et le fini, ils densifiaient de leur questionnement muet, leur conscience corporelle. Celle-ci étant perçue comme la seule chose concrète, douce, aimante, les questions fondaient dans cette immensité intérieure. La persistance d’une personnalité individuelle n’avait plus de sens, car seule l’existence était perçue comme ETANT ; le moi-je devenant superficiellement un moyen pour l’infini de déployer son mystère existentiel en de multiples «prises de conscience ».

Par l’abandon de leur pouvoir imaginatif, et faisant allégeance en leur originelle provenance,, par leur corps en appel, ils découvrirent une autre respiration, celle qui leur ouvra d’invisibles ailes, pour alléger du lourd passé, leur cellules prisonnières ,et transparaître dans
cette percée, un infini de miel coulé, où leur intuition fut confirmée, par le Haut le cerveau lent, par le Bas l’absolu se sent.


Le didjou termina , il y a quelques années de cela , ainsi son existentiel pessimiste questionnement…

Maintenant ,de mon Seigneur le corps, mon esprit n’en est que le « serf volant », car mon âme lui donna l’ab solution…(L’absolu scions scions du bois….pour la mère pour la mère…)

Hipssss!!!! ;)