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Que penser de cette psy ?

G
42 ans 744
Hello,

Cet été, je suis allée voir pour la première fois une psy... bon, apparemment, elle était assez réputée dans ma ville et on ne m'en disait que du bien, sauf  
que... elle ne m'a pas laissée une bonne impression :?

Lors de la première séance, elle m'a prescrit d'office un anti-dépresseur, alors que je lui avais dit que je n'étais pas pour ce genre de choses, mais elle a insisté en disant que ça ne pourrait que me faire du bien pour mes idées noires, puis elle m'a demandé de faire un carnet alimentaire... j'ai quand même accepté l'anti dépresseur pour voir.

A la deuxième séance, elle me souligne les points noirs de mon carnet alimentaire, puis me dit de faire ceci ou cela (pas vraiment un régime, elle me donnait des conseils diététiques, comme si j'en avais jamais eu de ma vie). Alors là, j'ai vraiment eu une impression désagréable, l'impression de ne pas être écoutée... car si je suis allée la voir, c'est surtout pour mon mental, pas pour ma ligne...

A la troisième et dernière séance (je suis pas allée à la 4e), elle m'a fait pleurer quand je lui ai dit que je n'étais pas prête à maigrir, et qu'elle m'a rétorqué : "mais qu'allez vous faire, vous êtes trop grosse" avec le geste qui va avec... là, c'était trop. Puis elle m'a demandé ce que je faisais de mes journées, et en a conclu que j'étais "trop" seule (et donc "trop" grosse) et que je souffrais donc de solitude, alors que ce n'est pas du tout l'impression que j'ai (disons plutôt que je préfère mille fois mieux être seule que mal accompagnée, et que c'est pas vraiment ça mon problème, car je sais que je peux aller voir des amis si je veux, quand je veux). Et hop, elle me redirige vers une association luttant contre l'isolement des personnes... Là, j'essaie de lui dire que l'anti dépresseur ne me fait rien du tout (je l'avais quand même pris pendant deux mois avant de laisser tomber), mais elle ne m'écoute pas, car l'heure tourne, et me fait une nouvelle ordonnance...

là, c'était trop pour moi, et j'avais l'impression de dépenser mon argent à rien (même si elle était conventionnée) avec ses jugements à l'emporte pièce... donc je ne suis pas allée à son 4e rendez-vous... elle m'a envoyé une lettre pour me dire que je pouvais revenir quand je voulais (mais je sais qu'elle fait ça à chaque fois qu'un patient manque un rendez-vous, car elle en écrivait une lors de ma première séance).

Je sais qu'il y a des dizaines d'autres psy qui sont sûrement beaucoup mieux, mais ça me refroidit, et en plus, c'est pas la première fois que j'en croise et ils étaient tous un peu comme elle... Franchement, je ne sais pas si j'ai mal réagi ou si c'était vraiment une c*nne grossophobe... Votre avis ? :?
782
Je ne pourrai pas te dire si c'est une conne grossophobe ou pas, je n'ai pas à lui coller d'étiquette au vu d'un seul post.

Ce qui est certain c'est qu'elle ne te convient pas. Un psy, c'est personnel à chacun : untel va adorer le Dr Truc, et machin va le détester. Donc, ne suis pas les recommandations de tes amis, et gère ça au feeling.
50 ans Dans mes pensées trop souvent... 6188
Alors là, je suis attérée...

Et c'est une psychiatre apparemment (puisqu'elle te prescrit des anti dépresseurs...) !!!! :shock: :shock: :shock:

Et bien, tu as bien fait d'arrêter de la voir !!! Sa réaction est incompréhensible, cette agressivité... :roll:

A priori elle est là, surtout au début, pour t'écouter...

Je te rassure, ils sont loins d'être tous comme ça...Mais on ne trouve pas forcément chaussure à son pied du premier coup. ;)

Laisse cette personne faire son chiffre et essaye d'aller voir quelqu'un d'autre...Je t'assure qu'il y a des psychiatres compétents, même dans les petites villes (je sais de quoi je parle)...Et que si les anti dépresseurs ne sont pas nécessaires, ils n'en prescrivent pas automatiquement, loin de là ! ;)

Courage à toi, si tu veux me MP, tu peux ;)

:kiss:
71 ans Charente Maritime 3080
Le contact avec un psy n'est pas une chose facile. Il ne faut pas en changer quyand le courant ne passe pas.

Le fait qu'elle te demande un carnet alimentaire prouve bien qu'elle avait l'idée de t'orienter vers une rééducation alimentaire. Tu aurais du dire non, puisque tu n'y es pas prête. En plus, cette personne a a priori mis la charrue avant les boeufs. Pour maigrir, il faut vouloir maigrir. Cela pourra être le résultat d'une thérapie, certe, mais à condition que la thérapie soigne le problème sans se focaliser sur le poids.

Par contre, si tu vas vers un autre psy, mets les points sur les i, dès le départ. Je ne désire pas maigrir mais aller mieux dans ma tête.
60 ans 91 25732
Je pense que Maria a voulu dire "Il faut en changer quand le courant ne passe pas". ;)
G
42 ans 744
Merci pour vos réponses :)

maria123 a écrit:
Par contre, si tu vas vers un autre psy, mets les points sur les i, dès le départ. Je ne désire pas maigrir mais aller mieux dans ma tête.

C'était plus ou moins ce que je lui avais dit lors de la première séance, mais comme elle ne m'écoutait pas...

Autre chose aussi, elle me posait des questions, et j'y répondais, puis me coupait en me posant une autre question alors que je n'avais pas fini de répondre à la précédente (je sais que j'avais beaucoup trop de choses à dire pour une première séance, mais quand même)

Il faut aussi dire que j'ai beaucoup de mal avec les docteurs, car avec mes problèmes de surdité, y en a énormément qui ne se montrent pas très compréhensifs, voire qui ne me regardent même pas ou pire encore s'adressent exclusivement à la personne qui m'accompagne (le plus souvent ma mère) quand je ne viens pas seule, comme si j'étais une débile mentale incapable de décider pour elle même... alors si on rajoute en plus mes problèmes de poids...

Sur dix médecins que je rencontre, toutes spécialités confondues, il n'y en a souvent qu'un seul qui accepte de faire des efforts pour communiquer avec moi, alors pour trouver un psy qui me convienne... :?
782
L'an dernier, j'ai vu une psychiatre, plutôt genre mamie gâteau que médecin. Quand je lui parlais de mes TCA, elle me disait : "mais il faut manger des légumes ma petite !" :lol:

Bref, je ne suis plus jamais retournée la voir... Depuis mes 15 ans je suis suivie au niveau psy, et j'en ait rencontré pas mal, incompétents ou ne me convenant pas. Donc file prendre un RDV chez un autre psy, et envoie cette idiote bouler !

Bizzz
71 ans Charente Maritime 3080
Patty a écrit:
Je pense que Maria a voulu dire "Il faut en changer quand le courant ne passe pas". ;)
Tu as raison Patty. Mal réveillée ce matin :?
Ma phrase voulait être :
Il ne faut pas hésiter à en changer quand le courant ne passe pas
71 ans Charente Maritime 3080
Glyss a écrit:
Il faut aussi dire que j'ai beaucoup de mal avec les docteurs, car avec mes problèmes de surdité, y en a énormément qui ne se montrent pas très compréhensifs,
Ca aussi, c'est à préciser d'entrée. Et evite d'y aller avec ta mère et n'oublies pas de répéter qu'il faut qu'on te regarde quand on te parle.

Un truc pris sur internet et que j'utilise, je mets les points que je veux aborder avec un médecin sur papier. Comme cela, je n'oublie plus les points importants dont je voulais parler. Pourtant, je n'ai pas particulièrement de difficultés au niveau dialogue. Mais dans le temps limité d'une consultation, cela permet de voir plus facilement tous les sujets qu'on voulait aborder en limitant les "blancs".
G
42 ans 744
maria123 a écrit:
Ca aussi, c'est à préciser d'entrée. Et evite d'y aller avec ta mère et n'oublies pas de répéter qu'il faut qu'on te regarde quand on te parle.

Plus facile à dire qu'à faire, malheureusement :?

Quand j'y vais seule, c'est presque toujours ce genre de situation :

- Celui qui refuse de me soigner parce que je n'ai pas d'interprète avec moi, parce qu'il n'arrive pas à comprendre ma voix, je n'arrive pas à le comprendre (forcément, vu comment il parle mal...), et même par écrit, ça passe pas...

- Celui qui, en voyant que je suis sourde, me redirige d'office vers un autre médecin... le dernier qui a fait ça, c'était un psy qui m'a même pas gardé une minute et qui m'a donné l'adresse d'un autre psy qui connaissait les sourds, soi-disant... ben, c'était la psy dont j'ai parlé plus haut :?

- Et quand ça se passe mieux, y a toujours plein de malentendus, le médecin ne m'explique pas tout ou ne juge pas que c'est le cas, ou ne me donne pas les bons médicaments, ou ne me demande même pas si je suis allergique à la pénicilline alors qu'il m'en prescrit...

Dans TOUS les cas, quand j'y vais seule, malgré tous mes efforts pour m'imposer, je suis presque toujours mal soignée... alors avec ma mère ou un "interprète", au moins, je suis écoutée et au moins j'ai ce qu'il faut pour être soignée correctement...

Désolée de m'énerver un peu, mais là, c'est clair que personne n'imagine les difficultés qu'ont beaucoup de sourds pour se faire soigner correctement... entre le manque d'informations (y en a même qui ne savent pas quelle maladie ils ont, parce que le médecin ne leur dit pas, mais le répète bien sûr à toute sa famille, du coup, il n'y a AUCUN secret médical pour un sourd qui n'a pas la chance de bénéficier d'un interprète professionnel) et l'attitude discriminatoire de certains médecins... alors, faut vraiment être en bonne santé et n'avoir aucun problème dans ces cas là, parce que c'est la croix et la bannière pour trouver au moins un médecin qui vous regardera bien en face et prendra la peine de répéter... A croire que tout ce qu'ils ont appris à la fac, c'est que les sourds ne sont pas capables de parler, ne s'expriment que par signes, et sont retardés mentaux...

Bien sûr, il m'arrive de tomber sur des médecins extras, mais c'est tellement rare et le plus souvent ce sont des spécialistes dans des domaines (comme l'ophtalmologie, et encore, celui-là il a fallu le convaincre) qui ne me sont pas utiles pour mes autres problèmes... alors, dans ces cas là, on se demande si c'est la peine de chercher à se faire soigner, sans même penser à ce que ça sera quand on sera plus vieille, quand on aura un cancer ou des problèmes de santé bien plus complexes que des kilos en trop ou une otite... Et encore, j'ai de la chance, je comprends bien le français et je peux trouver les infos nécessaires par moi même, ce qui n'est pas le cas d'autres sourds...

Enfin, je m'égare là, et ce n'est vraiment pas le sujet pour ça, mais c'est juste pour dire qu'il ne suffit pas de dire "demande lui de répéter et de te regarder bien en face", car c'est le genre de conseils que donnent des gens (comme ma mère, d'ailleurs) qui ne savent vraiment pas ce que c'est que d'être sourd et qui ne l'ont jamais vécu au quotidien... c'est comme les minces qui ne savent pas ce que c'est d'être grosse... désolée maria123, mais ce que tu m'as dit là, je l'ai ressenti comme si tu me disais "mais si tu arrêtais de manger, tu maigrirais !"... comme si on n'y avait pas déjà pensé...

Bref, je vais laisser tomber l'idée d'aller voir un psy, après tout, dans la vie, on ne peut souvent compter que sur soi-même...
37 ans là bas, au loin 1705
Glyss a écrit:
Hello,

Cet été, je suis allée voir pour la première fois une psy... bon, apparemment, elle était assez réputée dans ma ville et on ne m'en disait que du bien, sauf que... elle ne m'a pas laissée une bonne impression :?

Lors de la première séance, elle m'a prescrit d'office un anti-dépresseur, alors que je lui avais dit que je n'étais pas pour ce genre de choses, mais elle a insisté en disant que ça ne pourrait que me faire du bien pour mes idées noires, puis elle m'a demandé de faire un carnet alimentaire... j'ai quand même accepté l'anti dépresseur pour voir.

A la deuxième séance, elle me souligne les points noirs de mon carnet alimentaire, puis me dit de faire ceci ou cela (pas vraiment un régime, elle me donnait des conseils diététiques, comme si j'en avais jamais eu de ma vie). Alors là, j'ai vraiment eu une impression désagréable, l'impression de ne pas être écoutée... car si je suis allée la voir, c'est surtout pour mon mental, pas pour ma ligne...

A la troisième et dernière séance (je suis pas allée à la 4e), elle m'a fait pleurer quand je lui ai dit que je n'étais pas prête à maigrir, et qu'elle m'a rétorqué : "mais qu'allez vous faire, vous êtes trop grosse" avec le geste qui va avec... là, c'était trop. Puis elle m'a demandé ce que je faisais de mes journées, et en a conclu que j'étais "trop" seule (et donc "trop" grosse) et que je souffrais donc de solitude, alors que ce n'est pas du tout l'impression que j'ai (disons plutôt que je préfère mille fois mieux être seule que mal accompagnée, et que c'est pas vraiment ça mon problème, car je sais que je peux aller voir des amis si je veux, quand je veux). Et hop, elle me redirige vers une association luttant contre l'isolement des personnes... Là, j'essaie de lui dire que l'anti dépresseur ne me fait rien du tout (je l'avais quand même pris pendant deux mois avant de laisser tomber), mais elle ne m'écoute pas, car l'heure tourne, et me fait une nouvelle ordonnance...

là, c'était trop pour moi, et j'avais l'impression de dépenser mon argent à rien (même si elle était conventionnée) avec ses jugements à l'emporte pièce... donc je ne suis pas allée à son 4e rendez-vous... elle m'a envoyé une lettre pour me dire que je pouvais revenir quand je voulais (mais je sais qu'elle fait ça à chaque fois qu'un patient manque un rendez-vous, car elle en écrivait une lors de ma première séance).

Je sais qu'il y a des dizaines d'autres psy qui sont sûrement beaucoup mieux, mais ça me refroidit, et en plus, c'est pas la première fois que j'en croise et ils étaient tous un peu comme elle... Franchement, je ne sais pas si j'ai mal réagi ou si c'était vraiment une c*nne grossophobe... Votre avis ? :?



+1 j'ai eu la même expérience que toi, exactement come toi, 3 séances chez la psy, anti depresseur pris pour rien, et séances de torture. j'ai pas tout lu dans ce sujet, mais voilà ton post m'a interpellé, je me suis souvenue de ce que j'ai vécu il ya un peu plus de 3 ans.

je posterais demain
71 ans Charente Maritime 3080
Glyss a écrit:
Désolée de m'énerver un peu, mais là, c'est clair que personne n'imagine les difficultés qu'ont beaucoup de sourds pour se faire soigner correctement...
Tu n'as pas à être désolée. Bien plutôt à être enragée. Il m'est arrivé comme à tout le monde de cottoyer des sourds. C'est vrai qu'il y en a que je comprends facilement et d'autres difficilement. Mais une chose est certaine, quand je te lis, il m'est difficil d'imaginer que tu ais des problèmes de communications.

D'un autre côté, j'ai moi même deux enfants à problème. Pas sur le même plan, ils sont limite sur le plan intellectuel. Ma difficulté est de les rendre autonomes. D'autant plus que mon mari (à la retraite) a tendance à les surprotéger.
- Préparer avec ma fille une visite chez un médecin ou un psy, en vérifiant qu'elle a noté et compris les points à aborder,
- dire ensuite à ma fille et mon mari "Il faut qu'elle aille seule en consultation. L'idéal serait que tu ne l'accompagnes même pas, mais t'inquiètes simplement des résultats",
c'est difficil pour moi, incompréhensible pour mon mari, difficil pour ma fille. Mais c'est la seule solution pour qu'elle aille vers l'autonomie.
Lorsque durant un mois de congé, je l'aide ainsi à trouver du travail, sans jamais aller avec elle à ses entretiens, elle arrive derrière à décrocher des petits emplois. Lorsque je dis à mon mari, aide la ainsi, puisque moi je remprends le boulot, elle n'arrive même pas à décrocher des entretiens. C'est ma fille que les employeurs vont engager ou non, pas mon mari.
Résultat, alors qu'au moment où mon mari a fait sa crise cardiaque et est resté 3 mois loin de nous, mes enfants se sont autonomisés, tout est maintenant à recommencer. L'Institut Medicalisé professionel en externat il y a 2 ans a été un echec pour mon fils. Pour casser ce lien, les équipes ont proposé un IM pro en internat. Et pour ma fille, l' ANPE lui a demandé d'aller vers le monde du travail protéger. Enfin, elle ira normalement vers un CART (structure intermédiare entre les CAT et la vie autonome, mais également en internat). A noter que je suis intervenue le moins possible dans ces deux démarches, afin que mon mari et mes enfants l'acceptent au mieux. Mais je sais qu'il faut qu'il trouvent leur solution pour la vie à venir. Nous les parents, ne sommes pas éternel.

Je comprends, Glyss, que ta situtation te sois très difficile, et, d'autant plus difficil que, contrairement à mes enfants, tu en comprends tous les tenants et les aboutissants. Quand tu ne peux pas aller vers un médecin de manière autonomme, ne pourrais-tu pas y aller avec un interprètre étranger par rapport à toi ? De manière à ce qu'il ne soit qu'un interprètre qui rappelle qu'il n'a aucune réponse à ton sujet. Qu'il faut à chaque fois que le médecin s'adresse à toi, s'il veut gagner le temps d'une traduction. Bref, pas ta maman, dont le médecin est sûr qu'elle connait ton histoire, mais quelqu'un avec qui tu peux fixer ces règles.
G
42 ans 744
Ce que tu dis à propos de tes enfants, Maria123, c'est un peu le même problème : l'autonomie :?

Et c'est surtout de ça dont je souffre le plus avec ma surdité, car je me sais parfaitement autonome malgré ma surdité très profonde, et pourtant on me refuse ce privilège à cause du téléphone (surtout quand 99,9% des médecins ne sont joignables à distance que par téléphone) et surtout à cause des préjugés... Le pire, ça a été quand un nouveau professeur, dans mon collège, a refusé de me laisser sortir de la classe à la fin du cours comme tout le monde, parce qu'il s'imaginait qu'un infirmier ou autre allait me chercher... et il me retenait de force et ne m'écoutait pas. Alors quand je sais qu'un médecin du même genre que ce professeur pourrait m'envoyer en asile s'il voulait, cela me rend encore plus furieuse vis à vis du corps médical, entre le dentiste qui ne vous adresse jamais un seul mot en dix séances et la psy qui se permet de penser à votre place... et le pire, c'est qu'on est incapable de réagir soi-même devant cette injustice, et que dix minutes après être sortie du cabinet, on a envie de leur exploser à la gueule et de leur faire comprendre tout ce qu'on ressent, en sachant pertinement que, d'une part, ils ne comprendront jamais tout ce qu'on a à leur dire, et que d'autre part, ce n'est pas leur problème... qu'y faire à part laisser tomber et espérer tomber sur quelqu'un de mieux ? (ce qui a été le cas avec l'ophtalmo, celui que j'avais avant et que ma mère trouvait très bien, il ne me parlait jamais, ne me regardait jamais et puait atrocement de la gueule, alors que le nouveau, c'est vraiment une perle, mais je m'égare :lol:)

Aller voir un médecin avec un interprète étranger, ça serait peut-être "l'idéal", mais on en revient toujours à ce problème d'autonomie... et personnellement, j'accepte très mal l'idée de ne pas avoir de vie privée en me faisant accompagner par quelqu'un que je ne connais pas ou même que je connais déjà, puisqu'il n'y a pas 36 000 interprètes dans ma ville et que leur code de déontologie n'est pas forcément au point.
48 ans 785
Si tu cherches un psy j'en connais 2 en région parisienne qui parlent la langue des signes, dont une qui est sourde elle même.
G
42 ans 744
C'est sympa, mais je suis trop loin de Paris ;)
B I U