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Bonjour,
D'après Je mange donc je suis Surpoids et troubles du comportement alimentaire, de Gérard Apfeldorfer (éditeur : Petite bibliothèque Payot, chapitre 6, pp119-133) :
"La Boulimie :
syndrôme associant des prises alimentaires compulsives et régulières et des manoeuvres diverses afin d'en annuler les conséquences (vomissements, laxatifs, diurétiques, régime strict, exercice physique important).
La crise boulimique s'annonce en général par une certaine fébrilité : la boulimique sait qu'elle est en voie de succomber et tente désespérément de lutter. Puis tout à coup elle renonce et achète frénétiquement la nourriture dont elle a besoin. La crise se déroule dans un état second, volontiers comparé à l'état somnanbulique ou hypnotique. La volonte, le contrôle n'existent plus. La boulimique se sent parfois comme dédoublée, simple spectatrice d'elle-même.
L'hyperphagie :
L'hyperpagie prandiale est victime de désintérêt de la part de la plupart des psy. Ces prises alimentaires excessives durant les repas structurés peuvent s'accompagner d'obésité s'il s'agit d'un comportement régulier, ou bien d'u poids normal si ce comportement reste ponctuel. Il peut s'agir de repas structurés simplement excessifs en quantité, ou de repas s'apparentant aux boulimies, de type pantagruelique. Ces repas, comtrairement aux boulimies classiques, se déroulent à table, en présence d'autres convives, dans la gaité et la bonne humeur. Simples excès de table ? plusieurs critères devraient permettre de départager l'occasionnelle bombance de l'hyperphagie pathologique. Le principal est la perte de contrôle de l'individu sur les quantités qu'il ingère. Une fois que le repas est commencé, il est pris de frénésie et ne peut plus s'arrêter. Lorsque l'hyperphagie prandiale est compulsive, l'individu en perçoit la nécessité impérieuse et ne peut s'y soustraire.
Dans les classifications actuelles, l'obésité est totalement marginalisée, reléguée dans un vague bric à brac psychosomatique, souvent laissée en pâture aux nutritionistes et autres somaticiens."
Mon avis personnel de mangeuse compulsive, après avoir parlé avec de nombreuses personnes qui se disaient boulimiques, anorexiques, boulimiques-anorexiques, outremangeuses, hyprerphagiques, mangeuses excessives, dépendantes à tel ou tels aliments... etc...
pour moi boulimie/hyperphagie, et toutes les autres dénominations : c'est un peu kif kif.
Longtemps, le fait de ne pas être vomisseuse, de manger de manière excessive à table, m'ont servi de "prétexte" pour nier que j'étais malade. J'étais gourmande, ou je manquais de volonté...
En même temps, être dans le déni de ma maladie m'empêchait de faire quelque chose pour guérir : je souffrais, mais comme je ne me reconnaissais pas malade, je ne faisais que continuer le cercle vicieux, entretenant la destruction de tout estime de moi au fur et à mesure que je ne parvenais pas à manger de manière raisonnable.
Quelle que soit la forme que prend ce trouble, le fait
Je ne considère pas, pour ma part, qu'il soit très utile de s'attarder sur la FORME que prend le symptôme.
(le fait de manger de manière excessive pendant des années a de toute manière déréglé les mécenismes de la satiété et de la faim, mais ça ne signifie pas, à mon avis, qu'il y ait un trouble purement physique du côté de l'hyperphagie, purment psychologique du côté de la boulimie... ça, je n'y crois pas du tout).
voilà, désolée d'avoir été si longue,
2 liens pour compléter :
- les TCA sur le site du GROS : http://www.gros.org/pagesgros/tca.html
- questionnaire "Êtes-vous anorexique, boulimique, souffrez-vous de TCA ?" sur le site des Outremangeurs Anonymes http://oainfos.free.fr/tca.html
D'après Je mange donc je suis Surpoids et troubles du comportement alimentaire, de Gérard Apfeldorfer (éditeur : Petite bibliothèque Payot, chapitre 6, pp119-133) :
"La Boulimie :
syndrôme associant des prises alimentaires compulsives et régulières et des manoeuvres diverses afin d'en annuler les conséquences (vomissements, laxatifs, diurétiques, régime strict, exercice physique important).
La crise boulimique s'annonce en général par une certaine fébrilité : la boulimique sait qu'elle est en voie de succomber et tente désespérément de lutter. Puis tout à coup elle renonce et achète frénétiquement la nourriture dont elle a besoin. La crise se déroule dans un état second, volontiers comparé à l'état somnanbulique ou hypnotique. La volonte, le contrôle n'existent plus. La boulimique se sent parfois comme dédoublée, simple spectatrice d'elle-même.
L'hyperphagie :
L'hyperpagie prandiale est victime de désintérêt de la part de la plupart des psy. Ces prises alimentaires excessives durant les repas structurés peuvent s'accompagner d'obésité s'il s'agit d'un comportement régulier, ou bien d'u poids normal si ce comportement reste ponctuel. Il peut s'agir de repas structurés simplement excessifs en quantité, ou de repas s'apparentant aux boulimies, de type pantagruelique. Ces repas, comtrairement aux boulimies classiques, se déroulent à table, en présence d'autres convives, dans la gaité et la bonne humeur. Simples excès de table ? plusieurs critères devraient permettre de départager l'occasionnelle bombance de l'hyperphagie pathologique. Le principal est la perte de contrôle de l'individu sur les quantités qu'il ingère. Une fois que le repas est commencé, il est pris de frénésie et ne peut plus s'arrêter. Lorsque l'hyperphagie prandiale est compulsive, l'individu en perçoit la nécessité impérieuse et ne peut s'y soustraire.
Dans les classifications actuelles, l'obésité est totalement marginalisée, reléguée dans un vague bric à brac psychosomatique, souvent laissée en pâture aux nutritionistes et autres somaticiens."
Mon avis personnel de mangeuse compulsive, après avoir parlé avec de nombreuses personnes qui se disaient boulimiques, anorexiques, boulimiques-anorexiques, outremangeuses, hyprerphagiques, mangeuses excessives, dépendantes à tel ou tels aliments... etc...
pour moi boulimie/hyperphagie, et toutes les autres dénominations : c'est un peu kif kif.
Longtemps, le fait de ne pas être vomisseuse, de manger de manière excessive à table, m'ont servi de "prétexte" pour nier que j'étais malade. J'étais gourmande, ou je manquais de volonté...
En même temps, être dans le déni de ma maladie m'empêchait de faire quelque chose pour guérir : je souffrais, mais comme je ne me reconnaissais pas malade, je ne faisais que continuer le cercle vicieux, entretenant la destruction de tout estime de moi au fur et à mesure que je ne parvenais pas à manger de manière raisonnable.
Quelle que soit la forme que prend ce trouble, le fait
- - d'éprouver un sentiment de culpabilité après avoir mangé,
- de penser à la nourriture de manière obsessionnelle,
- d'être obsédée par mon poids,
- de manger pour fuir l'ennui, les émotions ou combler un vide ,
- d'être malheureuse à cause de ma façon de manger
Je ne considère pas, pour ma part, qu'il soit très utile de s'attarder sur la FORME que prend le symptôme.
(le fait de manger de manière excessive pendant des années a de toute manière déréglé les mécenismes de la satiété et de la faim, mais ça ne signifie pas, à mon avis, qu'il y ait un trouble purement physique du côté de l'hyperphagie, purment psychologique du côté de la boulimie... ça, je n'y crois pas du tout).
voilà, désolée d'avoir été si longue,
2 liens pour compléter :
- les TCA sur le site du GROS : http://www.gros.org/pagesgros/tca.html
- questionnaire "Êtes-vous anorexique, boulimique, souffrez-vous de TCA ?" sur le site des Outremangeurs Anonymes http://oainfos.free.fr/tca.html