J'ai vécu un peu la même que toi chose l'année dernière.
quand j'ai pris conscience que mon fils ne ferait pas sa seconde dans notre petite ville, et qu'il devrait être interne, ça m'a beaucoup angoissé. Moins pour lui que pour moi. Lui, je le sentais prêt à quitter le nid, il est mur pour son age. Et de toute façon il me disait qu'il ne voulait pas rester dans cette ville.
J'ai commencé à accepter ça à partir de février mars. il a fallu en plus que j'accepte qu'il apprenne un métier, il ne voulait pas faire d'études.
Son orientation n'a pas été facile à trouver, il ne savait pas vraiment ce qu'il voulait faire. Mais pas d'études classiques ça il en était sur à 200%.
Quand les portes ouvertes ont commencé dans les lycées, nous y sommes allés, et heureusement, sinon je pense qu'il se serait trompé de voie. Il voulait être maitre chien. Dans le lycée qui faisait cette formation, nous avons rencontré les enseignants qui ont parlé de leurs matières. je pense que ça lui a fait comprendre que ça n'était pas vraiment ce qu'il pensait.
Nous avons aussi visité les locaux, les chambres, la cantine, les pièces communes aux internes. Cette visite a appaisé beaucoup de mes appréhension et j'ai enfin commencé à accepter qu'il me "quitte". Et oui nous ne sommes que tous les deux à la maison.
après beacoup de réflexion de sa part, il a choisi une autre voie : l'hotellerie.
Cette fois encore, la visite du lycée, la rencontre avec les élèves qui ont pu nous parler de ce qu'ils faisaient a été un plus pour moi et surtout pour lui. Je pense que lorsque l'on sait, on a vu où ils vont vivre, c'est plus facile de les laisser partir.
Je me suis angoissée tout l'été, la peur de me retrouver seule. Et lui qui faisait le mariole en étant tout content de partir de la maison (pourtant je ne suis pas hyper sévère, juste ce qu'il faut).
il ne lui aura fallu qu'un mois pour me dire qu'à la maison c'était quand même mieux et que je lui manquais un peu durant la semaine. Le bien que ça m'a fait...
je me suis donné une règle, je ne l'appelle pas sur son portable sauf si j'ai quelque chose à lui dire qui ne peut attendre le week end. il lui arrive de temps en temps de m'appeler quand il a besoin de parler. Bien sur, je suis hyper disponible dans ces cas là :D Je lui fais aussi des gateaux maison pour qu'il ait quelque chose de bon durant la semaine. C'est ma façon d'être présente auprès de lui.
Voilà, j'espère que mon petit témoignage t'aideront à passer un cap pas facile.
Passe de bonnes fêtes.
PS mon fils parle maintenant d'aller jusqu'au bac, voire un BTS, pour quelqu'un qui ne voulait pas aller à l'école...