venezia88 a écrit:Elle me dit que la loi oblige les gens à prendre 15 jours entre le 1er mai et le 31 octobre. j'ai fait des recherches sur le net et je ne trouves pas ce texte de loi.
c'est effectivement la loi (L. 223-8 et svts du code du travail)qui impose aux entreprise la prise de congés principales durant cette période (12 jours continus, dont un we, ce qui revient a 10 jours effectifs de congés)
references:
article L223-7 et
L223-8
Citation: CODE DU TRAVAIL
(Partie Législative)
Article L223-8
(Loi nº 73-4 du 2 janvier 1973 Journal Officiel du 3 janvier 1973)
(Ordonnance nº 82-41 du 16 janvier 1982 art. 16 art. 17 et art. 19 Journal Officiel du 17 janvier en vigueur le 1er février 1982)
(Loi nº 85-772 du 25 juillet 1985 art. 114 Journal Officiel du 26 juillet 1985)
Le congé payé ne dépassant pas douze jours ouvrables doit être continu. La durée des congés pouvant être pris en une seule fois ne peut excéder vingt-quatre jours ouvrables. Il peut être dérogé individuellement à cette disposition pour ceux des salariés qui justifient de contraintes géographiques particulières.
Le congé principal d'une durée supérieure à douze jours ouvrables et au plus égale à vingt-quatre jours ouvrables peut être fractionné par l'employeur avec l'agrément du salarié. Dans ce cas, une fraction doit être au moins de douze jours ouvrables continus compris entre deux jours de repos hebdomadaire.
Cette fraction doit être attribuée pendant la période du 1er mai au 31 octobre de chaque année. Les jours restant dus peuvent être accordés en une ou plusieurs fois en dehors de cette période. Il est attribué deux jours ouvrables de congé supplémentaire lorsque le nombre de jours de congé pris en dehors de cette période est au moins égal à six et un seul lorsqu'il est compris entre trois et cinq jours. Les jours de congé principal dus en sus de vingt-quatre jours ouvrables ne sont pas pris en compte pour l'ouverture du droit à ce supplément.
Des dérogations peuvent être apportées aux dispositions de l'alinéa précèdent soit après accord individuel du salarié, soit par convention collective ou accord collectif d'établissement.
Lorsque le congé s'accompagne de la fermeture de l'établissement, le fractionnement peut être effectué par l'employeur sur avis conforme des délégués du personnel ou à défaut de délégués, avec l'agrément des salariés.