Je suis désolée pour ton oncle. J'espère que tu ne prendras pas mal, car ça rique de paraître froid et cynique, ce que je vais dire. Ce n'est pas mon intention, je t'en assure.
Alors je ne suis pas super spécialiste, étant donné que ma famille a toujours été relativement réduite, mais il me semble quand même qu'on n'adresse pas de lettre de condoléances à sa famille proche, on leur parle directement. Là ce sont quand même tes cousins. A moins que tu ne puisses pas assister aux funérailles, peut-être?
Bon, sinon, les condoléances, euh... on les lit pas ou peu. On a souvent beaucoup trop de peine à la moindre évocation pour avoir envie de se plonger dans une série de formules toute faites qui se ressemblent.
Des lettres de condoléances, j'en ai (malheureusement) beaucoup lues, pour des personnes différentes. Donc je te donne le point de vue de celui qui les reçoit, aussi cynique que ça puisse paraître.
Les condoléances qui marquent, sont plus souvent celles auxquelles on ne s'attend pas. Une personne éloignée, dont on ne pensait pas qu'elle avait un attachement avec la personne décédée par exemple.
Si tu veux leur écrire quelque chose, je pense qu'il faudrait que ce soit une lettre sincère, sans fioritures, sans formules toute faite, qui évoquera la relation que tu avais avec lui et le bien que tu pensais de lui. Et peut-être pas tout de suite, pour que ça soit écrit avec plus de recul, qu'ils puissent le lire aussi, sans être dans la douleur de l'immédiat. Ca aura plus de sens, de ta part, que de devoir écrire la même chose que le voisin ou le collègue de ton oncle.
Des "j'ai été touché par le décès de..." "je partage votre chagrin"... On en lit tant que ça n'a plus de sens. Ca relève très vite uniquement de la formule de politesse. Et autant c'est agréable de voir que le facteur est poli, autant d'une cousine, on attend plus que de la politesse.