>Bon, allez je recommence à motiver les troupes pour les sorties "exhibitions" :D
pour moi est d'une importance fondamentale dans l'évolutiond e l'installation...
D'ailleurs les premières installations ont toujours été les ateliers d'artistes..
Un jour Kaprow a décidé d'intégrer le public, mais finalement, être visiteur de l'atelier de Bacon, ou de Rembrandt (j'aurais préféré Géricault.. à l'époque où il faisait le Radeau.. quoique.. ses voisins n'ont pas adoré vu qu'ils ont porté plainte :lol: ).. c'était être intégré dans une isntallation "non volontaire" .. quoique ?
Donc, voilà ça me tente terriblement..
Et puis vu qu'en ce oment je suis ma période "post 68" (non pas hippie, juste artistiquement, je vous rassure, sinon je suis fichée au RG de suite, li ne fait pas bon d'être poste68tarde et lire libé..
CHUT ! j'arrête! sinon sin va raler).. ça me plait.. pour le regrouper avec les artistes debut de siècle...
Apparamment il y a qq trucs aussi de Man Ray et des rayogrammes, photogrammes toussa :D
Donc, dép^échez vous d'y aller, c'est bientôt fini !
Je vous donne mes impressions à la fin de semaine ... :D
"L'atelier de l'artiste ne cesse de fasciner. L'image d'Épinal de la verrière, ouvrant sur les toits de Paris, persiste encore dans la sensibilité commune, comme si la Mimi de Bohème ne cessait à chaque instant de choir sur le plancher d'un atelier, entre une cuvette et un chevalet, à l'heure où, en réalité, l'essentiel de la création contemporaine a investi les espaces vacants d'usines désaffectés qui tiennent plus de l'agence ou du studio, quand ils ne ressemblent pas à de banals bureaux équipés d'ordinateurs et d'imprimantes. Car en un siècle, l'atelier a changé, mais ni plus ni moins que les formes de l'art et, dans l'imaginaire du public, la visite d'atelier reste un rituel initiatique, seul susceptible de permettre l'accès à la compréhension de l'œuvre.
L'empreinte de l'atelier est particulièrement profonde et largement marquée dans les collections du Musée national d'art moderne. L'atelier d'artiste en profile nettement les contours : des dernières volontés de Constantin Brancusi exigeant la reconstitution à l'identique de son atelier, en passant par les donations des grands « fonds d'ateliers » des artistes parisiens de la première moitié du XXème siècle qui ont ponctué les enrichissements des années 1950 à 1970, le remontage, en 2000, du « Mur de l'Atelier Breton » au cœur du parcours du musée, pour aboutir à la monumentale installation de Bruce Nauman, Mapping the Studio II , acquise en 2004,
Ce faisant, l'atelier a laissé de nombreuses traces dans les corpus documentaires conservés par la Bibliothèque Kandinsky : photographies par milliers, qui renseignent sur les espaces et les artistes qui y travaillent, depuis La Ruche et le Bateau-Lavoir jusqu'aux ateliers contemporains dans lesquels la Bibliothèque Kandinsky accomplit régulièrement des reportages, en passant par le phalanstère spiritualiste de Albert Gleizes dans la vallées de la Drôme, la cité d'artistes sophistiquée, équipée de son terrain d'aviation, imaginée par Robert Delaunay pour Nesle-la-Vallée, à la légendaire Factory de Andy Warhol. Entre ce mythe, chargé d'espoirs et d'utopies, et la dure réalité d'un espace de création qui est un lieu de travail, outre ces photographies, ce sont des films, des témoignages sonores, des livres d'artistes, des reportages et des manuscrits, des objets enfin, qui racontent ici les cent dernières années de cette aventure.
Cette documentation trace le parcours de l'exposition, ponctué par les trois grandes formes prises par les ateliers qui en dessinent une typologie : la « fabrique » artisanale traditionnelle, le « post-studio » marqué par la sortie de l'atelier et sa dématérialisation, la plate-forme contemporaine, enfin, agence de moyens, souvent collective, située à l'embranchement de réseaux, qui capte et qui redistribue."
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