médicaments contre la dépression : Pour ou contre ?

salut !
je crois que tu as bien fait d'ecouter tes amis!!!
perso je trouve qu'on devrait utiliser des medocs qu'en dernier recours ou si c pour un réel problème de santé...si c'est psycho c'est dans ta tete alors tu ne reglera surement pas tes problemes avec ça!change toi les idées!détente!bons petits plats :)prend des vacances à la montagne,je sais pas! :D
bless,
one love!

ckanou a écrit:

As-tu déjà fait une dépression ou cotoyer quelqu'un dépressif (je ne parle pas de déprime) ? Apparemment, non. Sinon, tu serais que les conseils que tu donnes sont inappliqables. Ils sont bons pour une personne ayant besoin de souffler, de faire une pause. Mais, dans le cas d'une dépression, les médicaments et une psychothérapie sont indispensables. Sinon, impossible de remonter la pente.

Yacchiro, ce que tu décrits peut arriver au début du traitement. Mais un traitement pour dépression est long et les effets mettent un peu de temps à se faire sentir. Donc arrêter au bout d'une semaine, c'est comme arrêter un traitement pour une angine le lendemain de la prescription car il n'y a pas d'amélioration !

Bonsoir !

Petite explication sur ton état au bout d'une semaine de traitement : en débutant un traitement avec des anti-dépresseurs, durant environ les 15 jours suivant la première prise, les anti-dépresseurs augmentent les signes de dépression, les idées morbides. C'est le temps qu'il faut à peu près pour avoir une dose efficace dans ton corps pour pallier cela.


C'est pour cela que tu te sentais bien plus mal qu'avant.
L'arrêt de ce genre de traitement ne se fait pas de ton propre chef. Il vaut mieux voir cela avec le médecin qui t'a prescrit ce traitement. Et ce n'est pas à ton entourage de te dire d'arrêter ce genre de traitement mais un professionnel de la santé. Imagine que tu l'aies pris plus longtemps ce traitement, l'arrêter brutalement entraîne des signes d'accoutumance, lorsque tu veux arrêter ce genre de traitement il faut le faire avec l'avis de ton médecin et cela s'arrête de façon progressive.

L'idéal serait de voir avec ton médecin où tu en es par rapport à ce "malaise", d'ailleurs je ne vois pas trop ce que tu veux dire par ce mot...


Autre chose, la Fluoxétine est la même chose que le prozac, c'est le nom de la molécule.

SoleilMoon a écrit:


Je suis tout à fait de ton avis là-dessus. "Conseiller" :roll: à une personne dépressive d'arrêter son traitement ainsi du jour au lendemain relève de l'irresponsabilité. Il vaut mieux s'abstenir que donner ce genre de conseil surtout si l'on n'y connait rien au domaine.

vous savez j'ai juste dit ce que je pensais etre bien, mais je n'ai jamais dit avoir raison.désolée!!!!
car je me demande justement s'il ne faut pas privilegier la psychotherapie(donc a ma connaissance la parole) avant d'en arriver a l'utilisation de medicaments?

Merci d'avoir repondu .
Vous avez raison , c'est sur qu'il fallait mieux que j'en parle a mon psy .
je reponds a SoleilMoon et Ocean : "Donc arrêter au bout d'une semaine, c'est comme arrêter un traitement pour une angine le lendemain de la prescription " j'ai rien a dire ;) vous avez RAISON a 100% mais moi j'ai choisi l'option de ckanou : "si c'est psycho c'est dans ta tete alors tu ne reglera surement pas tes problemes avec ça!change toi les idées!détente!bons petits plats :)prend des vacances à la montagne,je sais pas " 3 semaine au maroc , et pour vous dire , ca m'a vraiment aidé, je me suis meme acheté une guitare pour eviter de me concentrer sur mes problemes.
Et n'oubliez pas , si je suis ici avec vous , c'est justement pour changer les idées ;)

Bonne nuit et a bientot

ckanou a écrit:

Je ne suis pas médecin mais je suis passée par là. La dépression ne se limite à un "problème dans la tête". Il y a aussi un problème "physique" dans le cerveau, quelque chose qui ne va pas avec les neurotransmetteurs (en particulier la sérotonine : http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9rotonine ). Et les médicaments vont aider à rétablir le fonctionnement.

La psychotérapie va aider à comprendre ce qui ne va pas dans notre vie.

Voilà pourquoi un bon médecin généraliste conseillera les deux en expliquant bien le but du traitement, sa durée, ses effets... (Et si Yachirro a arrêté au bout d'une semaine, c'est peut-être parce que le médecin n'a pas assez expliqué les phases d'action du médicament ?)

yachirro a écrit:

Ce que tu dis, c'est que j'ai fait et que mon entourage a fait pour moi au début : acheter des livres (parce que j'adore lire), me faire prendre l'air... C'est aussi ce que le premier médecin m'avait préconisée. Et cela a été reculer pour mieux sauter.

Je vous mal comment on peut être contre ces médicaments. Ils sont une aide formidable dans des cas de dépression (et servent à d'autres maladies).

Je suis contre l'usage des médicaments types anxiolytiques, antidepresseurs, etc., sans autre aide (de type thérapie, celle qui nous convient le mieux), et contre la prescription quasi automatique de ces traitements, qui ne sont pas anodins, au moindre coup de fatigue, et parfois très jeune (pour la petite histoire, ma première prescription d'AD, j'avais à peine 13 ans, on ne m'a pas proposée d'être suivie par un psy(chiatre ou chologue), et cette prescription a été faite après un rdv de 10 minutes. Il s'agissait d'une erreur de diagnostic, j'avais consulté pour une fatigue récurrente. A la question "as-tu envie de faire ce que tu aimes d'habitude ?" j'ai répondu que oui, mais que je n'en avais plus la force. Cette réponse n'est pas celle d'une personne depressive, comme je l'ai été plus tard. Je ne crois pas être un cas unique).

Ces traitements ne s'arrêtent pas sans l'accord et la surveillance d'un médecin, il est utile de le rappeller.

certains antidépresseurs ne font effet qu'à long terme donc on enn resent le bénéfice que 15jours à 3 semaines après le début de la prise donc bon!!

Psychotherapie et medicaments vont de paire!

POur schematiser, c'est comme si un diabetique prenait ses ttt mais mangeait sucré a tour de bras ou inversement, ne mangeait plus de sucre sans aider son corps avec l'insuline en cachet et suivre son taux.

C'est clair?



La depression a deux facteurs, physiques et psychiques. Et le corps aussi bien que l'esprit a besoin d'aide d'ou les cachets pour le corps et la psychotherapie pour l'esprit.


Le soin de la depression ne se resume pas a un coup de pied au cul et 3 semaines de vacances, ni a prendre quelques cachets pour se remonter.

En plus c'est un travail sur le long terme.
LA psychotherapie permet sur le long terme a resoudre des conflits interieurs.
Les antidepresseurs sont a prendre pendant au moins 6 mois une fois la dose efficace trouvée et ne seront diminués progressivement qu'ensuite pour eviter une rechute trop rapide.


Enfin effectivement, les cachets ne sont efficaces qu'au bout de 15 jours sur la depression de fond avec un risque de creux vers le 11e jours.



SOuvent pour aider au temps de mise en route des antidepresseur et soulager le patient, on joint des anxiolytiques pour soulager sur le moment de la prise, les sensations de mal etre et angoisses. Ces ttt seront les premiers arrêtés suite a la diminution ou la disparition de ces angoisses.

Salut,
Je vais sans doute faire hurler quelques personnes, mais j'estime que depression ne rime pas avec medoc.

Il y a different type de dépression, et toutes ne naicessite pas une prise obligatoire d'anxiolitique.

Seulement les 3/4 des psy français ne jure que par ça; C'est tout de même etonnant que la France soit le 1er pays au monde consommateur d'anti-dépresseur; Les Français seraient ils plus déprimés que les autres pays?

Pour mon cas personnel j'ai réussi à sortir la tête de l'eau sans medicament,mais pas sans avoir fait une analyse pousser des mesendres de mon esprit.

Je suis mal placée pour dire que ce n'est pas bien d'arrêtter les medocs, à chaque fois qu'on m'en a donner de force dés que j'ai pu je les ai arrêtter.

Donc Fait comme tu le sens, si tu estime pouvoir tenir sans cette douce bequille dit le à ton psy, explique lui que ça ta caussé des désagrements et que tu pense pouvoir faire sans tout en continuent à allez le voir biensur.

En France, on prescrit des anti-dépresseurs à tort et à travers, dès qu'une personne a un coup de pompe ou presque. Mais ce n'est pour ça qu'il faudrait faire aujourd'hui le contraire, c'est-à-dire diminuer fortement les prescriptions. Je crois que les médecins doivent mieux expliquer à certains de leurs patients qu'ils n'ont pas besoin de ces médicaments.

En lisant les differents posts à ce sujet, je me demande juste si l'on peut -et doit-, se positionner "pour ou contre", je crois juste qu'il n'y a jamais de camp à choisir, mais juste se questionner sur des situations individuelles, avec tous ces paramètres.