J'estime que vous vous fourvoyez sur les mots pulsion et obsession qui sont intiment liés, mais différents dans leur sens. Ils sont en osmose et sont compléments.
La pulsion est un geste, un acte irréfléchi que l'on ne peut contrôler qui fait suite à un état psychologique qui bien souvent est obsessionnel.
L'obsession n'est pas un acte, c'est une pensée, un leitmotiv qui revient sans cesse.
L'obsession de manger et la pulsion d'avaler.
L'obsession de tuer et la pulsion de passer à l'acte.
L'obsession de faire l'amour et la pulsion de passer à l'acte, même si cette dernière brave les tabous et interdits.
Je remarque que chez les pédo, au départ, il y a ce geste de câlinage, d'amour et non de destruction. A l'inverse des tueurs en série et des violeurs de femmes ou d'hommes. Je ne cherche pas à les excuser, bien au contraire , mais à les comprendre. Et les comprendre, c'est commencer à trouver une solution pour enrayer ce mal.
Je remarque aussi, quitte à prendre des coups de bâtons, que les média extravaguent un peu trop et anticipent démesurément.
Parfois, culpabiliser trop un acte ne fait pas que culpabiliser un auteur, il culpabilise aussi la victime. Et cela est une erreur.
Dans l'affaire d'Enis, pour ne prendre ce cas parmi tant d'autres, on remarque que la seule tristesse de l'enfant était de ne pas avoir eu ses bonbons promis. Quant à l'acte, il n'y en a pas eu, mais comme la personne était susceptible de commettre un acte dit répréhensible, les média ont extrapolé et anticipé l'acte en lui même qui en fait n'a pas existé. Le petit Enis n'a pas été traumatisé par un acte, mais les média et les quant dira t'on , oui.
Il arrive souvent qu'un enfant de famille divorcée, ou un enfant sans famille recherche une complicité et des câlins, ou d'une protection d'un adulte. Les pédophiles ne sont pas toujours les pervers sexuels que l'on décrit, ce sont parfois des gens en manque d'affection, qui se sentent proches des enfants abandonnés par leur parent et qui recherchent une complicité. Beaucoup de pédophiles sont immatures et ont l'âge mental des enfants qu'ils côtoient. Et ce n'est pas toujours un acte sexuel qu'ils cherchent. Mais le simple fait de prendre un enfant dans ses mains, de le mettre sur ses genoux et de câliner prend parfois des proportions hors dimension suggérées par une masse populaire.
Avant de savoir quelles peines leur infliger, il faudrait peut être oublier nos propres erreurs, regarder la réalité en face et cesser toute hypocrisie.
Cette diacritique se veut être constructive pour trouver une solution, non pas pour enrayer un fléau , mais pour mieux comprendre. Mettre en valeur l'hypotypose que nous avons par pudeur, par peur ou pour nous déculpabiliser tendance, à rejeter.
Par contre, et cela est à mettre ne valeur, est que les pédophiles adultes se sentent moins menacés en cherchant un amour auprès des enfants , que de le chercher auprès d'un adulte. Mais au fond , quelle différence y a t'il entre un pédophile qui s'attaque à un enfant sans défense et un mari adulte qui bat sa femme ?Aucune . Dans les 2 cas, on ne peut parler que de rapport de force et de lâcheté.
Alors à votre avis, que doit on résoudre : la lâcheté ou........?