On pense souvent que l'allaitement est quelquechose de naturel et d'instinctif. Et pourtant bien des échecs ou des sevrages précoses ont pour cause un manque d'information.
d'une bonne préparation, inspiré par un article de Marie Thirion dans le ELLE du 27 mars 2006 ( et oui, j'ai un retard ENORME en matière le lecture de magazines ;) ).
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écrire son projet d'allaitement pour la maternité.
Dans une lettre qui sera ajoutée à notre dossier, indiquer de façon clair nos souhaits. Cela aidera à faire respecter nos choix.
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avoir le soutien sans faille du papa
L'allaitement peut être faciliter si le papa soutient ce projet à 100%.
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voir un bébé être allaité de visu
Quand on sait que la majorité des douleurs sont dues à un mauvais positionnement de bébé, il est important de savoir, à l'avance, comment bien positionner bibou.
A défaut de pouvoir le voir de ses yeux, il faut retenir les grandes lignes: menton collé au sein, tête légèrement en arrière, nombril tourné vers la maman, un peu plus bas que dans la position calins. Bébé doit prendre en bouche une très large partie de l'aréole et pas seulement le mamelon.
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connaitre le bon moment pour la première mise au sein
Logiquement, la première têtée devrait se faire entre 1/2 heure et 1h30 après la naissance. Le bébé commence à chercher avec sa langue, il salive, ouvre la bouche, hume avec le nez. Il est calme et reveillé. Si on attend que bébé pleure, il réussira moins bien.
Néanmoins, il ne faut pas non plus desespérer si la première mise au sein ne peut pas se faire dans des conditions optimales. La patience est le maitre mot.
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ne pas accepter les "mises au sein" autoritaires
Sous prétexte d'aider la maman, dans certaines maternités, on aide plus ou moins fermement à mettre bébé au sein. L'idéal est de laisser bébé faire. Un bébé forcé rejettera la tête an arrière et s'écartera du corps de sa maman.
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anticiper les moments de découragements
Lors du fameux baby-blues, deux jours après la naissance, le chamboulement hormonal est tel que l'immense majorité des mamans fond en larmes à la plus petite contrariété ... ou pas d'ailleurs. Les mamans qui allaitent doutent souvent de leur capacité à nourir bébé pendant cette période. Si vous et votre entourage êtes préparés à ce passage de doute quasi-obligé, il sera plus aisé d'y faire face.
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avoir quelqu'un à appeler en cas de doute.
L'idéal est d'avoir le numéro d'une maman qui a allaité sous la main et qui pourra vous soutenir dans les moments de doute.
Sur Vlr, n'hésitez pas à vous servir de
la liste des marraines d'allaitement
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avoir confiance en ses capacités et en celles de bébé
Un des points primordial, selon moi, est de se faire confiance. Et surtout de faire confiance à son bébé. ;)