Je vis avec le suicide au jour le jour car je travaille avec ces personnes en souffrance.
L'envie de mourrir resulte d'une souffrance et non de l'envie "simple" de mourrir.
Le suicide n'est ni un acte de lacheté ni un acte de bravour, c'est juste une manière de trouver une solution a un probleme. Et ce n'est pas forcement LA solution.
Je ne parlerai pas ici du droit de mourrir par euthanasie à cause de problemes physiques extreme (fin de vie, maladie phase terminale..) car je pense que c'est un autre sujet.
Oui on "enferme" les gens qui se mettent en danger.
L'envie de mourrir est la resultante d'un mal etre (depression) dont on a l'impression de ne pouvoir sortir.
Cette maladie (depression) a des composantes physiques et environnementales et stigmatiser le suicide comme un droit c'est sure que comme on ne pourra jamais en sortir ben autant en finir.
Ce qui n'est pas vrai
En effet, certaines personnes voient le suicide comme la solution de leur probleme environnementauux mais on peut toujours toruver de l'aide!
D'autres souffrent de part une depression interieure (organique) sans forcement de causes exterieures et l'aide existe egalement.
Le tout est de savoir demander de l'aide et de profiter de cette aide qui nous est proposer: psychiatres, psychologues, assistantes sociales, hospitalisation si necessaires pour se proteger.
Dire que se suicider ne touchera pas d'autres personnes c'est faux.
J'aime :? le terme "la securité des autres": n'est ce pas atteindre leur securité que de les mettre face à un deuil de suicide et ses consequences? LEs familles detruitent, les enfants abandonnés, les pb d'argent mais aussi chez les jeunes une sorte de "propagation" de cette idée de suicide par l'image qu'il donne aux autres ados.
J'ai suivi des personnes qui n'avait jamais eu d'entecedent de depression ou de suicide et qui suite au suicide d'un enfant, d'un frere... ne sacahnt surmonter cela etaient eux meme partis sur ce chemin.
POur moi le probleme n'est pas le suicide mais la souffrance que vivent au jour le jour ces personnes et ce qu'on peut faire pour les aider.
De par mon experience professionnelle, je sais qu'il est possible de s'en sortir mais pour cela il faut parfois accepter de faire un "break hospitalier" pour mettre a distance ses problemes, entamer une thérapeutique medicamenteuse et psychologique et continuer ce suivi a la sortie.
Lors de l'adolescence nombre sont ceux qui y pensent un jour de part la souffrance adolescente et le voir comme un droit pourrait en plus faire faire des actes a ces jeunes qui pourrait etre regrettable.
L'acte en lui meme peut entrainer egalement des sequelles irreversibles
- paraplegies
- hemiplegies
- etat vegetatif
- handicap psychique: troubles du comportement, diminution des capacités intellectuelles...
- handicap physique
- atteintes de certains organes necessitant des soins a vie
IL y a beaucoup de choses mais je pense avoir reussit a exprimer une partie de mon opinion.
La capacité a surmonter les choses n'est pas evidente et demande un travail de longue haleine.
Sans aller jusqu'a l'idée meme de suicide j'ai moi meme frolé la depresison il y a quelques mois et meme si ce n'est pas cela qui sur le coup me remontait (oui on ne se soigne pas de la depression voir de l'ids par un coup de pied au cul) j'ai repensé a une patiente.
1er contact suite a une TS dans le service d'oncologie ou elle etait hospitalisée.
Amputée d'un membre (enieme intervention de reduction du membre), son mari venait de la quitter.
Elle se retrouvait seule avec sa maladie et ses deux enfants. L'un d'eux avait une maladie orpheline et necessité un suivi medical+++.
Maison en vente; recherche de logement qui en plus devait etre adapté a son handicap; divorce; sa maladie a gerer; celle de son fils; le pere de ses enfants absents, lui demandant meme rapidement l'argent de la vente de la maison; pas de travail (ben oui par rapport a son handicap) donc juste pension invalidité et alloc; papiers divers a remplir; le mari qui ne donnait rien tant que pas de jugement; seule aide, sa mere agée.
J'ai vu cette dame suite a sa ts et tous les jours durant les 6 mois qui ont suivis et toutes les bagarres qu'elle a du mener ou subir. TOus les jours une nouvelle tuile.
Quand je vois qu'elle a avec du temps, des traitments, un suivi ... sut surmonter tout cela pour elle, ses enfants, sa mere je me dis que parfois on est peu de chose face au courage de certains.