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le Droit au suicide.

58 ans le pays de Cocagne bien sur 4169
le suicide est egoiste au sens personnel

une amie dimanche matin allait mal et n'arrétais pas de nous répéter qu'on l'oublierait vite qu'on serait mieux sans elle, on s'y est mises  
a 3 pour lui repeter qu'elle s'etait créée un reseau d'amis et meme si elle ne voulait pas nous croire on ne pourrait pas l'oublier ni ne pas se sentir coupable
on a réussi a lui faire surmonter cette crise mais elle a des tendances depressives et je ne sais pas combien de temps ça durera

quelques soit les raisons qu'on peu avoir le suicide a un impact sur l'entourage

(j'avais 8 ans quand j'ai regardé mes poignets en me demandant ce que ça ferait de voir le sang couler)
41 ans 639
Est-ce que tout peut se discuter de cette façon "Pour/contre"? C'est la question que je me pose en lisant ça. Je trouve insensé de se positionner sur le droit ou non-droit de se suicider. Il y'a des choses ou la loi n'a rien à y faire. Il y'a des choses qui ne laissent pas de place au positionnement dit "intellectuel", Et je trouve que là, c'est le cas.
Toute loi pourrait donner naissance à des interpretations différentes selon chacun, son rapport à la vie, l'instant, la détresse.... et donner son avi revient a donner un accord ou une interdiction, avec tout ce que cela évoque individuellement. C'est un sujet ou les généralités, les idées tranchées n'existent pas. comme beaucoup d' autres. Parce-que lorsque on ne veut plus vivre, il n'est plus question de reflexion, mais bien de ressentis, de douleur, de violence... La liste est longue et défie la pensée.

Donc, je ne peux être ni "pour", ni "contre", pour la simple raison que ça ne rimerait à rien de choisir l'un ou l'autre. On ne peut pas croire qu'il faille donner son avis sur tout.
Est-ce qu'on a ce droit d'ailleurs? Puisque nous sommes lus par beaucoup de personnes.
42 ans au milieu des poissons 7816
En effet, il est très difficile de se prononcer sur la question et je rejoins Lilouh.

Nous ne pouvons pas décider de façon objective si je puis dire, chacun a son vécu, son ressenti par rapport au suicide.

Bien évidemment, la perte d'un proche est difficile à vivre, et surtout qu'il faut vivre avec pour toujours. Seulement, la personne qui a décidé de mettre fin à sa vie doit-elle vivre dans la souffrance toute sa vie ?


Il existe tant de "motifs" pour mettre fin à ses jours qui ne sont pas pour autant valables :
- se faire plaquer pour certains.
- rater un examen important.
- la pression de l'entourage pour telle ou telle chose.
- la pression de la société.
- la violence physique et morale.
- un cancer en phase terminale
- etc.

Il y en a tant mais cela ne veut pas dire pour autant qu'il faut passer à l'acte. Tenter de se suicider n'est pas un acte de lâcheté comme beaucoup peuvent le penser, mais c'est "la solution" pour certaines personnes en détresse mais surtout en souffrance.

Tout ceci met juste en avant le manque de communication entre les gens. Se sentir mal est tabou, les gens n'osent pas en parler, ils gardent tout cela au fond eux jusqu'au jour ils ne peuvent plus et explosent et cela peuvent les amener à avoir une réaction totalement irraisonnée.

Donc sur la question doit-on autoriser le suicide ou non, je ne sais pas, mais je pense qu'il faut d'abord rechercher les causes de cet envie de suicide et de voir si on peut faire quelque chose avant d'envisager une autorisation au suicide.
10361
c'est vrai qu'on ne peut pas avoir un avis "precis" sur la question tant qu'on en a pas eu l'idée qui traverse l'esprit même 10 secondes. Parce que comment ressentir les pensées le mal etre le ras le bol d'une personne dans cet état. L'on peut l'imaginer, mais a vivre ca dois etre une des choses la plus térrible au monde ...

Pour moi également, il ya les TS appel au secours genre je vais pas bien je fait un truc extreme pour attirer votre attention car j'ai besoin d'aide/d'amour/de compréhension/je suis pas bien/au secours/comprenez moi/acceptez moi.. .

Et la véritable TS qui n'est plus une TENTATIVE.. Mais une subite envi de mettre, réellement un terme a tout ca. un point final. Et contre ca malheureusement l'entourage ne peut rien faire, et ne vois bien souvent rien venir.

je connais le cas de quelqu'un pour qui son entourage n'a rien vu venir, et que la seule personne avec qui il etait, si son geste avait marché, aurais eu TRES mal, et c'etait la démarche qu'il espérait en fait. mais ce n'etait pas une tentative. A priori il etait pas trop mal, un jour il se retrouva seul dans son appart, et se mis a penser. une vague de noirceur a pris le dessus, et sans reflechir une seconde il a appuyé sur la détente.
La vie justement lui a dit NON, je te garde .. et le coup n'est pas partis..
Le geste etait determiné. il avait fait son choix, mais la vie non...

Donc c'est vrai que le droit ou non au suicide a la vie a tout ca, c'est pffff tellement compliqué
B
46 ans Là ou nous sommes pauvres mais fiers lol 2300
Je vis avec le suicide au jour le jour car je travaille avec ces personnes en souffrance.




L'envie de mourrir resulte d'une souffrance et non de l'envie "simple" de mourrir.


Le suicide n'est ni un acte de lacheté ni un acte de bravour, c'est juste une manière de trouver une solution a un probleme. Et ce n'est pas forcement LA solution.

Je ne parlerai pas ici du droit de mourrir par euthanasie à cause de problemes physiques extreme (fin de vie, maladie phase terminale..) car je pense que c'est un autre sujet.



Oui on "enferme" les gens qui se mettent en danger.
L'envie de mourrir est la resultante d'un mal etre (depression) dont on a l'impression de ne pouvoir sortir.

Cette maladie (depression) a des composantes physiques et environnementales et stigmatiser le suicide comme un droit c'est sure que comme on ne pourra jamais en sortir ben autant en finir.
Ce qui n'est pas vrai
En effet, certaines personnes voient le suicide comme la solution de leur probleme environnementauux mais on peut toujours toruver de l'aide!
D'autres souffrent de part une depression interieure (organique) sans forcement de causes exterieures et l'aide existe egalement.







Le tout est de savoir demander de l'aide et de profiter de cette aide qui nous est proposer: psychiatres, psychologues, assistantes sociales, hospitalisation si necessaires pour se proteger.

Dire que se suicider ne touchera pas d'autres personnes c'est faux.

J'aime :? le terme "la securité des autres": n'est ce pas atteindre leur securité que de les mettre face à un deuil de suicide et ses consequences? LEs familles detruitent, les enfants abandonnés, les pb d'argent mais aussi chez les jeunes une sorte de "propagation" de cette idée de suicide par l'image qu'il donne aux autres ados.
J'ai suivi des personnes qui n'avait jamais eu d'entecedent de depression ou de suicide et qui suite au suicide d'un enfant, d'un frere... ne sacahnt surmonter cela etaient eux meme partis sur ce chemin.



POur moi le probleme n'est pas le suicide mais la souffrance que vivent au jour le jour ces personnes et ce qu'on peut faire pour les aider.
De par mon experience professionnelle, je sais qu'il est possible de s'en sortir mais pour cela il faut parfois accepter de faire un "break hospitalier" pour mettre a distance ses problemes, entamer une thérapeutique medicamenteuse et psychologique et continuer ce suivi a la sortie.





Lors de l'adolescence nombre sont ceux qui y pensent un jour de part la souffrance adolescente et le voir comme un droit pourrait en plus faire faire des actes a ces jeunes qui pourrait etre regrettable.




L'acte en lui meme peut entrainer egalement des sequelles irreversibles
- paraplegies
- hemiplegies
- etat vegetatif
- handicap psychique: troubles du comportement, diminution des capacités intellectuelles...
- handicap physique
- atteintes de certains organes necessitant des soins a vie




IL y a beaucoup de choses mais je pense avoir reussit a exprimer une partie de mon opinion.

La capacité a surmonter les choses n'est pas evidente et demande un travail de longue haleine.


Sans aller jusqu'a l'idée meme de suicide j'ai moi meme frolé la depresison il y a quelques mois et meme si ce n'est pas cela qui sur le coup me remontait (oui on ne se soigne pas de la depression voir de l'ids par un coup de pied au cul) j'ai repensé a une patiente.



1er contact suite a une TS dans le service d'oncologie ou elle etait hospitalisée.
Amputée d'un membre (enieme intervention de reduction du membre), son mari venait de la quitter.
Elle se retrouvait seule avec sa maladie et ses deux enfants. L'un d'eux avait une maladie orpheline et necessité un suivi medical+++.

Maison en vente; recherche de logement qui en plus devait etre adapté a son handicap; divorce; sa maladie a gerer; celle de son fils; le pere de ses enfants absents, lui demandant meme rapidement l'argent de la vente de la maison; pas de travail (ben oui par rapport a son handicap) donc juste pension invalidité et alloc; papiers divers a remplir; le mari qui ne donnait rien tant que pas de jugement; seule aide, sa mere agée.

J'ai vu cette dame suite a sa ts et tous les jours durant les 6 mois qui ont suivis et toutes les bagarres qu'elle a du mener ou subir. TOus les jours une nouvelle tuile.
Quand je vois qu'elle a avec du temps, des traitments, un suivi ... sut surmonter tout cela pour elle, ses enfants, sa mere je me dis que parfois on est peu de chose face au courage de certains.
45 ans 04 5576
Ocean a écrit:
En effet, il est très difficile de se prononcer sur la question et je rejoins Lilouh.

Nous ne pouvons pas décider de façon objective si je puis dire, chacun a son vécu, son ressenti par rapport au suicide.

Bien évidemment, la perte d'un proche est difficile à vivre, et surtout qu'il faut vivre avec pour toujours. Seulement, la personne qui a décidé de mettre fin à sa vie doit-elle vivre dans la souffrance toute sa vie ?


Il existe tant de "motifs" pour mettre fin à ses jours qui ne sont pas pour autant valables :
- se faire plaquer pour certains.
- rater un examen important.
- la pression de l'entourage pour telle ou telle chose.
- la pression de la société.
- la violence physique et morale.
- un cancer en phase terminale
- etc.

Il y en a tant mais cela ne veut pas dire pour autant qu'il faut passer à l'acte. Tenter de se suicider n'est pas un acte de lâcheté comme beaucoup peuvent le penser, mais c'est "la solution" pour certaines personnes en détresse mais surtout en souffrance.

Tout ceci met juste en avant le manque de communication entre les gens. Se sentir mal est tabou, les gens n'osent pas en parler, ils gardent tout cela au fond eux jusqu'au jour ils ne peuvent plus et explosent et cela peuvent les amener à avoir une réaction totalement irraisonnée.

Donc sur la question doit-on autoriser le suicide ou non, je ne sais pas, mais je pense qu'il faut d'abord rechercher les causes de cet envie de suicide et de voir si on peut faire quelque chose avant d'envisager une autorisation au suicide.



Comme d'habitude tu fais preuve de sagesse ma toute belle (enfin à mon avis ;) )

Pour ton dernier paragraphe, je pense que c'est déjà ce qui est fait :

Citation:
rechercher les causes de cet envie de suicide et de voir si on peut faire quelque chose


même si on ne cherche pas forcément à "envisager une autorisation au suicide"

Je vais peut être paraître extrême mais je fais un parallèle entre ce que tu dis et l'acharnement thérapeutique : rechercher les causes de cette envie de suicide et de voir si on peut faire quelque chose avant d'envisager une autorisation au suicide, oui mais à partir de quelqu'un moment oblige t on quelqu'un à vivre alors qu'il n'"y a plus rien à faire" ?
S
38 ans 1093
La question n'est pas vraiment de savoir si ca fait souffrir les proches (un divorce aussi ca fait souffrir, dans une autre mesure, mais personne ne songe a l'interdire pour ca). Mais peut on avoir, Oui ou non, la liberté de disposer de son corps.
Et estce qu'un Psychiatre a le droit de vous empecher de disposer librement de votre corps et de votre vie.

qu'on propose un hospitalisation, qu'on propose une aide, un suivti, qu'on essaye de faire changer d'avis la personne, je suis 100% d'accord, mais on n'a pas a aller plus loin.

Et pour ceux qui me dirait que je ne sait pas de quoi je parle je précise que j'ai vecu la situation de très très près.
P
40 ans Nice 21965
je tiens à preciser que je n'encourage pas au suicide mais a l'acceptation de ce fait, des parents pardonnent au meurtrier de leur enfant, pourquoi des proches ne pardonnent pas à la personne qui a mis fin a ses jours? parce qu'il a ete egoiste une fois dans sa vie? et eux ont il pensé au mal etre de la personne, car il faut avoir une souffrance exterme en soi pour faire ca, pourquoi ne pas accepter que quelqu'un aille mal au point de vouloir en finir? parce que a personne a ete faible? et alors, on l'est tous a un moment de notre vie, certains s'en sortent et d'autres non

pourquoi en vouloir a des personnes qui sont totalement differentes à ce qu'il se passait? parce qu'il faut un coupable? sauf que dans un suicide il n'y en a quasiment jamais, une seule chose en est responsable : le mal etre de la personne qui est a distingué de la personne elle meme. mais il ne faut pas s'en vouloir non plus, si la personne n'a pas envie de montrer qu'elle va mal c'est qu'elle a ses raisons et il faut l'accepter et aussi accepter le fait qu'on ne puisse pas resoudre ces problemes
42 ans au milieu des poissons 7816
Calie-Toad a écrit:

Je vais peut être paraître extrême mais je fais un parallèle entre ce que tu dis et l'acharnement thérapeutique : rechercher les causes de cette envie de suicide et de voir si on peut faire quelque chose avant d'envisager une autorisation au suicide, oui mais à partir de quelqu'un moment oblige t on quelqu'un à vivre alors qu'il n'"y a plus rien à faire" ?


Je trouve que beaucoup font un parallèle entre le suicide et l'euthanasie, je ne veux pas dire que cela soit deux situations similaires mais dans les deux situations une composante souffrance est prise en compte et je trouve cela super, cela prouve que les mentalités changent peu à peu face à cela.

Par rapport à ce que tu viens de dire, il existe quand même un écart entre les soins mis en place pour pallier la souffrance, la douleur et l'acharnement thérapeutique.

Le monde médical fait de plus en plus attention au ressenti des gens face à la douleur.
Des soins de fin de vie ne sont pas un acharnement thérapeutique mais des soins destinés à soulager la douleur de la personne et destinés au confort de la personne. Ces soins n'obligent pas les gens à vivre mais permettent aux gens de vivre mieux la fin de leur vie. Il y a une certaine nuance sur ce point.
Je fais sans doute un hors-sujet mais il me semble important de le faire remarquer.

Les personnes qui souffrent ont besoin d'être entendues, de savoir que leur souffrance peuvent être atténuée mais bien évidemment, cela peut se faire si les personnes en souffrance sont prêtes à le faire. Personne ne peut le faire à leur place.
Les gens qui s'occupent de personnes qui ont tenté de se sucider (psychiatre, psychologue, infirmiers, aide-soignants...) sont là pour les soutenir, je dirai même pour les accompagner.

Durant notre formation professionnelle, on nous parle souvent de relation d'aide envers les patients, c'est vague comme expression, mais depuis quelques années, je sais ce que cela signifie réellement à mes yeux, c'est accompagner la personne en souffrance à trouver des moyens de pallier voire de résoudre son mal. Cela demande du temps.

Concernant ta dernière question, il est difficile de déterminer le moment où l'on commence à obliger la personne à vivre. Là encore, on ne peut pas formuler une réponse objective à ce genre de questions.

Pour moi, soulager la personne de sa souffrance est le plus important.
44 ans là 5969
Athy a écrit:
je tiens à preciser que je n'encourage pas au suicide mais a l'acceptation de ce fait, des parents pardonnent au meurtrier de leur enfant, pourquoi des proches ne pardonnent pas à la personne qui a mis fin a ses jours? parce qu'il a ete egoiste une fois dans sa vie? et eux ont il pensé au mal etre de la personne, car il faut avoir une souffrance exterme en soi pour faire ca, pourquoi ne pas accepter que quelqu'un aille mal au point de vouloir en finir? parce que a personne a ete faible? et alors, on l'est tous a un moment de notre vie, certains s'en sortent et d'autres non
pourquoi en vouloir a des personnes qui sont totalement differentes à ce qu'il se passait? parce qu'il faut un coupable? sauf que dans un suicide il n'y en a quasiment jamais, une seule chose en est responsable : le mal etre de la personne qui est a distingué de la personne elle meme. mais il ne faut pas s'en vouloir non plus, si la personne n'a pas envie de montrer qu'elle va mal c'est qu'elle a ses raisons et il faut l'accepter et aussi accepter le fait qu'on ne puisse pas resoudre ces problemes


je pense qu'en fait les proches ne se pardonnent pas à eux même de ne pas avoir pu aider, être à lécoute, être là, tout simplement...

c'est assez bizarre comme sentiment...


sinon ben je crois que j'aurai tendance à penser comme boubou59...
et pourtant je suis passée par là, et c'était pas vraiment un appel au secours, parcequ'à peu de chose pres on ne se serai jamais connus vous et moi :roll:

alors aujourd'hui avec le recul ben...

et puis il y a une chose qu'on ne dit pratiquement jamais...

la plupart des antidépresseurs, au lieu de vous faire aller mieux, vous désinhibent et vous mènent au suicide...
et ça ben personne ne le dit...

moi quand j'ai été en HP on ne m'a pas donné de traitement médicamenteux (heureusement je voulais pas devenir zombie comme les autres) c'est pas parcequ'ils pensaient que je m'en sortirai sans, mais juste parceque mon organisme ne supporterait pas un médoc de plus...

sinon là bas ils s'en foutent...
t'as essayé de te tuer alors que t'étais sous antidépresseurs? ben prends des médicaments :roll:
42 ans au milieu des poissons 7816
Athy a écrit:
je tiens à preciser que je n'encourage pas au suicide mais a l'acceptation de ce fait, des parents pardonnent au meurtrier de leur enfant, pourquoi des proches ne pardonnent pas à la personne qui a mis fin a ses jours? parce qu'il a ete egoiste une fois dans sa vie? et eux ont il pensé au mal etre de la personne, car il faut avoir une souffrance exterme en soi pour faire ca, pourquoi ne pas accepter que quelqu'un aille mal au point de vouloir en finir? parce que a personne a ete faible? et alors, on l'est tous a un moment de notre vie, certains s'en sortent et d'autres non

pourquoi en vouloir a des personnes qui sont totalement differentes à ce qu'il se passait? parce qu'il faut un coupable? sauf que dans un suicide il n'y en a quasiment jamais, une seule chose en est responsable : le mal etre de la personne qui est a distingué de la personne elle meme. mais il ne faut pas s'en vouloir non plus, si la personne n'a pas envie de montrer qu'elle va mal c'est qu'elle a ses raisons et il faut l'accepter et aussi accepter le fait qu'on ne puisse pas resoudre ces problemes


Je ne suis pas d'accord avec toi sur ces points.

:arrow: L'acceptation du suicide:
On ne peut pas accepter la perte d'un proche, même par le suicide, on vit avec, on n'accepte pas. Je pense qu'il faut d'abord prendre en compte la souffrance de l'autre avant d'oser imaginer vivre avec l'absence de l'autre. Très souvent, les proches n'arrivent pas à s'imaginer la souffrance de l'être perdu, cela demande du temps, je pense qu'il faut déjà accepter qu'un être que nous aimions, souffrait à côté de nous sans nous en apercevoir, malheureusement.

:arrow: L'égoïsme et la faiblesse:
Raisons fausses qu'emploient très souvent les personnes qui ne savent pas ce que c'est. Le suicide n'est pas une question de faiblesse ni d'égoïsme et encore moins de bravoure. C'est juste une question de souffrance terrible, la personne est meurtrie par cette souffrance et cela peut l'amener à cet acte.

:arrow: "Pourquoi ne pas accepter que quelqu'un aille mal au point de vouloir en finir?"
Encore faut-il concevoir qu'un être aimé souffre à ses côtés sans n'avoir rien vu.
Avant d'accepter que la personne puisse aller aussi mal et passer à l'acte, ne crois-tu pas qu'il faut d'abord essayer de comprendre les raisons de ce mal-être ?

:arrow: "Le mal-être de la personne qui est a distingué de la personne elle même."
Un être vivant est une dynamique et cette dynamique est entraînée par certaines composantes de sa vie dont ses ressentis, ses choix, ses aspirations et ses croyances. Donc, je pense que ce mal-être caractérise la personne à un moment donné de sa vie
P
40 ans Nice 21965
tout d'abord Océan, je precise que j'ai fait une tentative de suicide à 19 ans donc je sais de quoi je parle (aucune agression dans ma phrase j'apporte juste une precision)

quand je parle d'egoisme, je reprend tout simplement les propos qui on etait dis plus haut et la souffrance dont tu parle je ne la connais que trop (pour la connaitre encore maintenant meme si elle n' a pas de raison concrete d'etre la)

on accepte pas la mort d'un proche, ok je suis tout a fait d'acord avec toi mais le suicide est plus revoltant pour les gens car il s'agit d'une mort "volontaire", je dis juste que si la personne qui s'est suicidé a decider de partir ainsi il faut respecter son choix car il s'agit de sa vie et ellle avait ses raisons que des personnes exterieures ne voient pas de la meme maniere

ensuite quand tu parle d'essayer de comprendre, la aussi je suis d'accord mais si la personne elle meme n'arrive pas a expliquer pourquoi elle va si mal, des personnes exterieurs y arriveront elle? le psy que j'avais vu à l'hopital m'a dis : vous avez fait ca pour ca! bah non pas du tout, mais si c'etait un appel à l'aide! bah non "docteur", c'etait pas un appel a l'aide, j'ai voulu en finir une fois pour toute mais faut croire que la vie en a decidé autrement

quand on veux cacher a quelqu'un qu'on va mal, crois moi on y arrive je l'ai fait pendant des années et plusieurs mois apres la mort de ma grand mere, j'avais qu'une envie c'etait de partir aussi mais je n'ai rien voulu montrer car ca aurait tué ma mere et elle avais pas besoin de ca apres la mort de sa mere

le message que je veux passer c'est juste que les proches d'une personne suicidée ne doivent pas la blamer et plutot essayer de comprendre pour mieux en faire le deuil
58 ans le pays de Cocagne bien sur 4169
Athy a écrit:



le message que je veux passer c'est juste que les proches d'une personne suicidée ne doivent pas la blamer et plutot essayer de comprendre pour mieux en faire le deuil


mais on est d'accord mais dire cela n'empeche pas la culpabilité de l'entourage
et comment comprendre quand la personne n'est pas la pour expliquer et temoigner et qu'on a rien vu avant c'est aussi pour ça qu'il y a culpabilité et tu ne peux pas l'empecher
42 ans au milieu des poissons 7816
Athy a écrit:
tout d'abord Océan, je precise que j'ai fait une tentative de suicide à 19 ans donc je sais de quoi je parle (aucune agression dans ma phrase j'apporte juste une precision)

quand je parle d'egoisme, je reprend tout simplement les propos qui on etait dis plus haut et la souffrance dont tu parle je ne la connais que trop (pour la connaitre encore maintenant meme si elle n' a pas de raison concrete d'etre la)

on accepte pas la mort d'un proche, ok je suis tout a fait d'acord avec toi mais le suicide est plus revoltant pour les gens car il s'agit d'une mort "volontaire", je dis juste que si la personne qui s'est suicidé a decider de partir ainsi il faut respecter son choix car il s'agit de sa vie et ellle avait ses raisons que des personnes exterieures ne voient pas de la meme maniere

ensuite quand tu parle d'essayer de comprendre, la aussi je suis d'accord mais si la personne elle meme n'arrive pas a expliquer pourquoi elle va si mal, des personnes exterieurs y arriveront elle? le psy que j'avais vu à l'hopital m'a dis : vous avez fait ca pour ca! bah non pas du tout, mais si c'etait un appel à l'aide! bah non "docteur", c'etait pas un appel a l'aide, j'ai voulu en finir une fois pour toute mais faut croire que la vie en a decidé autrement

quand on veux cacher a quelqu'un qu'on va mal, crois moi on y arrive je l'ai fait pendant des années et plusieurs mois apres la mort de ma grand mere, j'avais qu'une envie c'etait de partir aussi mais je n'ai rien voulu montrer car ca aurait tué ma mere et elle avais pas besoin de ca apres la mort de sa mere

le message que je veux passer c'est juste que les proches d'une personne suicidée ne doivent pas la blamer et plutot essayer de comprendre pour mieux en faire le deuil


Perdre un proche par accident est tout aussi révoltant, tu sais.

Faire le deuil c'est vivre avec et non l'accepter.

Une petite précision, je ne te juge pas je débats.

J'ai oublié de préciser sur ta dernière phrase du précédent post "accepter le fait qu'on ne puisse pas resoudre ces problemes" : la seule personne qui peut aider la personne qui a tenté de se suicider c'est elle-même et non les proches et le corps médical.

Comme je l'ai dit plus haut, c'est de l'accompagnement, un soutien.

Une personne qui est en réelle souffrance, qui veut se suicider, est très discrète sur son ressenti, je le sais tout autant que toi.

Le problème dans ce genre de situation, c'est le manque de communication dès le départ, ce qui amène la personne à souffrir davantage jusqu'au point d'envisager la mort.
S
38 ans 1093
C'est comme ces gens qui plaquent tout du jour au lendemain et disparaissent sans rien dire a personne, la Police ne les cherche pas sans preuve d'agression parcequ'ils sont majeur et responsables de leur vie, pour moi le suicide c'est la meme chose.

Evidement on pourrait les aider si ils ont des probleme, mais si ils refusent de l'aide, c'est leur choix. Et on n'a pas a les obliger a vivre en les internant si ils le refuse. Bien souvent les appels a l'aide sont des suicides qui ratent, j'ai dans l'idée que si on veut vraiment mourri on y arrive et que si on se loupe c'est justement parceque on le voulait bien.

C'est dur, mais il faut accepter que la seule personne a pouvoir decider de sa vie c'est soi-meme, et la famille peut dire ce qu'elle veut elle n'a auccun droit sur l'autre, uniquement les droit que l'autre lui accorde et qu'il peut decider de reprendre a chaque instant.
B I U