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le Droit au suicide.

44 ans là 5969
Pickles_Cat a écrit:
Thyselle a écrit:
Athy a écrit:
comme dis avant penalement on risque quelque chose vu que le suicide est penalement puni...

ah ? j'ai dû  
rater ça dans ma lecture du post alors...

et on risque quoi alors exactement ? :-k


En France aucune idée mais en Angleterre tu riqué la peine de mort :lol:

Ce n'est pas drole mais bon ...... legalement si quelqu'un tenter de se suicider et echoué il etait executé car c'etait un crime et non seulement dans les yeux de l'eglise...

Moi je suis pour le droit de se suicider tout comme l'euthanisie mais je n'arriver pas de m'expliquer le pourquoi en francais donc je m'en reste la .


alors là!!!!
c'est sur que là le but sera atteint :lol:

ça me fait penser à une blague...

mon père pardonnez moi parceque j'ai peché... j'ai essayé de me pendre...

mon fils le suicide est pecher mortel, repent toi :lol:
42 ans Weßling 320
Pickles_Cat a écrit:
Moi je suis pour le droit de se suicider tout comme l'euthanisie mais je n'arriver pas de m'expliquer le pourquoi en francais donc je m'en reste la.


Si tu penses que c'est intéressant, mais que tu manques de vocabulaire, tu peux toujours poster en anglais, et une bonne âme se chargera de le traduire, comme ca tu sauras en plus comment le dire pour la prochaine fois.
57 ans 14650
Risqué et non pas rique :oops:

Moi et mes fautes
:P

La loi etait changé en 1961 et le suicide n'etait plus une acte crimelle donc aucun poursuite etait donné suite à une tentative ratée.
57 ans 14650
Continent a écrit:
Pickles_Cat a écrit:
Moi je suis pour le droit de se suicider tout comme l'euthanisie mais je n'arriver pas de m'expliquer le pourquoi en francais donc je m'en reste la.


Si tu penses que c'est intéressant, mais que tu manques de vocabulaire, tu peux toujours poster en anglais, et une bonne âme se chargera de le traduire, comme ca tu sauras en plus comment le dire pour la prochaine fois.


Merci beaucoup. Ce n'est pas un manque de vocabulaire autant que une histoire de syntaxe et interpretation de mes propos que je redoute car je me suis deja fait l'experience.

C'est toujours plus simple à vivre voix qu'ecrit sur un forum de toute facon.

Merci encore mais je pense que je vais continuer mon "lurking" sur ce fil comme plein d'autre d'ailleurs ;)
C
53 ans 1965
Je voudrais bien savoir pourquoi personne ne pointe le non sens de "droit" à coté de "suicide"... n'est ce pas évident que tant qu'une personne fonctionne une personne poursuit sa vie...mal parfois...s'aidant du quotidien souvent...mais peu importe... Maintenant face à l'inconcevable on peut toujours choisir la mort mais ce n'est pas un droit... personne n'a à accorder cela... Bon dieu, on est quand même responsable de sa propre vie non? Si on ne SAIT PLUS fonctionner (face à la torture, souffrance trop grande, etc) on a la possibilité de faire un choix non viable... échapper à une souffrance trop grande trop "impossible" à tenir... en décidant de ne plus poursuivre...

Une fille que je connaissais s'est pendue, une meilleure amie lorsque j'étais jeune s'est pendue aussi, j'ai échappé à une tentative de mort... il n'y a pas de droit au suicide... il y a juste parfois une impossibilité fondamentale de poursuivre une trop grande souffrance et cela peu importe les aides les gens ou médoc... il y a des fins qui entrainent la mort et des gens qui poursuivent un peu plus loin le chemin...voilà tout...
48 ans 10768
Co_lette a écrit:
http://www.aapel.org/textesdeloi.html


c'est peut etre pour cela que le livre suicide mode d'emploi en son temps fut interdit a la vente etc etc ... enfin je crois ...

oui mais le livre dont tu parles a été interdit pour incitation au suicide...

et sinon dans le texte que tu cites, il n'y a rien qui pénalement concerne la personne qui a tenté de se suicider, cela concerne les gens autour et la non-assistance à personne en danger ou donc l'incitation... donc quelqu'un qui fait un TS ne risque rien pénalement... ça aurait été tout à fait étonnant quand même...

cornflakegirl a écrit:
Je voudrais bien savoir pourquoi personne ne pointe le non sens de "droit" à coté de "suicide"... n'est ce pas évident que tant qu'une personne fonctionne une personne poursuit sa vie...mal parfois...s'aidant du quotidien souvent...mais peu importe... Maintenant face à l'inconcevable on peut toujours choisir la mort mais ce n'est pas un droit... personne n'a à accorder cela... Bon dieu, on est quand même responsable de sa propre vie non?

oui tout à fait, c'est ce que je pointais à la page précédente, cette idée bizarre d'octroyer un "droit" comme si on ne détenait pas notre propre corps...
60 ans 91 25732
Ce qui est pénalement répréhensible, c'est la non assistance à personne en danger et l'incitation au suicide. La tentative de suicide elle-même n'est passible d'aucune poursuite pénale, la loi considère que chacun est maître de sa vie.

J'ai aussi été choquée par le mot "droit" associé au mot "suicide". Pour moi avoir un droit et l'exercer, c'est être conscient de ce que l'on fait.

Une personne qui veut se suicider n'a plus conscience de ce qu'elle fait réellement. Elle souffre, elle veut mettre un terme à cette souffrance, elle ne voit plus que cette solution.

Avant d'en arriver là, elle a tiré un trait sur tout ce à quoi elle tient : sa famille, ses amis, ses animaux, tout ce qui fait sa vie, tout ce qu'elle aime. Plus rien ne peut la toucher. Plus rien n'est capable de la retenir. Elle ne pense pas à la peine qu'elle va faire aux autres, elle n'en est souvent plus capable, et souvent l'idée qu'au contraire les autres seront bien mieux sans elle la conforte dans son idée. Le suicide est une forme très aboutie de dépression.

On ne peut plus parler d'égoïsme, ni de lâcheté. Ces personnes ont fait un trait sur leurs sentiments, sur tout ce qui les rattache à leur vie. Elles ne sont plus capables d'égoïsme ou de lâcheté. Elles suivent une espèce de raisonnement qui leur parait logique. Le suicide est en fait une sorte de logique implacable qui fait qu'au bout d'un moment, la personne est sûre que cette solution est la seule, elle n'en voit pas d'autre, elle ne veut plus se battre, elle ne veut que la paix et espère la trouver dans la mort.

Parmi les personnes qui se suicident, je parle de celles qui ne se ratent pas, qui arrivent du 1er coup à mourir, on se rend compte après que la plupart ont mûri leur acte pendant un certain temps, même si on a le sentiment que ça a été un acte soudain et non réfléchi.

Je me souviens du frère d'une collègue qui, au chômage et fraîchement divorcé a décidé d'aller voir ses 4 soeurs éparpillées sur la France. A toutes il a donné l'impression d'aller mieux, de vouloir s'en sortir. Quand ses visites ont été terminées, il s'est rendu dans un bois et s'est pendu. Il était en fait venu leur dire adieu, les revoir une dernière fois.

Je me souviens aussi d'un collègue de 27 ans, qu'on a retrouvé pendu dans notre hangar réservé au matériel des espaces verts. Il avait attendu midi, dit au revoir à tout le monde, il est apparemment parti pour déjeuner chez lui. Sa maman a appelé parce qu'il n'arrivait pas, mais elle n'a trouvé personne, les locaux du service étaient fermés. Elle a rappelé à 13h30. Les collègues ont cherché et ont trouvé... Il avait calculé pour avoir le temps. Quand sa maman a appris son geste, elle est allée dans la chambre de son fils, il avait laissé une lettre, qui disait que depuis la mort de son papa, 2 ans plus tôt, il n'arrivait plus à vivre...

Je crois que quand on accuse les personnes qui se sont suicidées de lâcheté, d'égoïsme, on s'accuse surtout soi-même de ne pas avoir vu, de ne pas avoir compris... Mais la plupart du temps le suicidaire sait très bien cacher tout cela. C'est encore pire si la personne ne laisse pas de lettre pour expliquer son geste, car on peut laisser place à toutes les suppositions...

Interférer dans la décision de quelqu'un de se suicider ? Oui je suis pour. Parce que quand on en arrive là, on n'est plus dans son état normal, on a fermé toutes les portes, on a rejeté toute aide, tout espoir, et surtout on est malade de souffrance. Laisse-t-on systématiquement les malades mourir ? Je connais aussi des personnes qui ne sont pas mortes et qui sont bien contentes aujourd'hui qu'on les ait ramenées à la vie quand il était temps.

Je suis pour le droit au suicide dans le cas de maladies incurables qui font souffrir et à plus forte raison pour l'aide au suicide quand la personne n'est plus capable de le faire seul. Appelez ça de l'euthanasie si vous voulez, pour moi l'euthanasie c'est plutôt quand la personne ne peut plus donner son avis.

Mais sinon je ne suis ni pour ni contre le droit de se suicider... Ce n'est pas un droit, c'est une souffrance. Reconnaître qu'il y a un droit au suicide, c'est reconnaître qu'il y a des règles qui le justifient. Mais rien ne justifie un suicide sauf ce que pense la personne qui va passer à l'acte. Ca ne suffit pas pour en faire un droit à mon sens. ;)
45 ans 2883
Cette histoire de "droit" au suicide aussi, ça me fait bizarre.
Dans l'ensemble, je suis plutôt d'accord avec Patty (et d'autres qui sont intervenus avant dans le même sens).

Je rajouterai juste ça:
On est libre dans un sens de faire ce que l'on veut de son corps... Sauf que par exemple, là, je suis enceinte, j'ai un être en moi qui n'a pas demandé à souffrir, et je ne pense pas avoir le droit par exemple de dire: j'ai envie de me bourrer la gueule parce que je suis triste, c'est mon corps, ou bien tient, je vais essayer de nouvelles drogues pour le fun, c'est ma vie je fais ce que je veux, etc, etc.
Ce ne serait pas juste de me préoccuper uniquement de mon désir ou de ma souffrance et de faire souffrir en plus à coté quelqu'un qui n'a rien demandé, sous ma responsabilité.

Donc quand je regarde cette idée de suicide sous cet angle, je me dis que même si on peut trouver ça injuste, notre vie ne nous appartient jamais totalement. Elle appartient aussi à ceux qui nous aiment, ceux qu'on aime, ceux qui comptent sur nous, ceux qui sont sous notre responsabilité.
Pour moi, la liberté, ça n'existe que pour les ermites, et encore. Quand on se suicide, on reprend notre vie, mais on vole aussi quelque chose aux autres. Et parfois ce quelque chose ne leur manquera pas trop, ils s'en remettront, mais parfois non.

Dans le cas de l'euthanasie, ça me parait encore plus évident, parce que la personne ne se tue pas elle-même en se cachant. C'est ceux qu'elle aime, en qui elle a confiance, qui vont lui faire cadeau de cette petite portion de sa vie qu'ils possédaient, qui vont lui rendre sa vie et donc lui permettre de s'en aller puisque tel est son désir.

C'est juste une façon différente de voir les choses: je ne dis pas que c'est la seule, hein, mais c'est ce qui m'empêche d'être d'accord avec ce "droit" au suicide.
O
30 ans 10
Bonjour,

Je suis pour.
Le sujet date, mais étant touchée de près par le sujet, j'ai envie de poster mon avis.
Le topic est long, je ne pourrai donc pas reprendre points par points tout ce qui a été dit. Alors, je vais reprendre et répondre à certains messages de "Patty", en citant ma propre expérience :

Patty écrit :

"Ce qui est pénalement répréhensible, c'est la non assistance à personne en danger et l'incitation au suicide. La tentative de suicide elle-même n'est passible d'aucune poursuite pénale, la loi considère que chacun est maître de sa vie. "

---> Je ne suis pas du tout d'accord.
As-tu déjà fait une tentative de suicide pour dire que la loi considère que chacun est maître de sa propre vie ? Qu'est-ce qui te fait dire cela ?...

Les tentatives de suicide ne sont certes pas punies de poursuites pénales, ni d'emprisonnement, mais... D'internement en hôpital psychiatrique. Ce qui est parfois même... Pire qu'un emprisonnement !

Car les méthodes barbares telles que la contention, le gavage à outrance de neuroleptiques jusqu'aux malaises, les chambres d'isolement etc, ne datent hélas pas du Moyen-âge.
Elles sont toujours d'actualité.

Et ne me dites pas que je dis n'importe quoi, car je parle en pure connaissance de cause.

Après ne serait-ce qu'une simple menace suicidaire en décembre 2012, voici l'enfer que j'ai vécu en hôpital psychiatrique : http://www.groupeinfoa...0Temoignage_Nutella_18_ans.pdf

Je raconte tout en détail.

Le site du GIA est un site qui défend les victimes des abus psychiatriques.
Vous pouvez lire les autres témoignages : http://www.groupeinfoa...ages/accueil%20temoignages.htm , car je suis loin d'être la seule à avoir vécu cet enfer.

Peut-être que ce n'est pas partout pareil et qu'il existe des centres où on aide réellement les gens, mais une chose est sûre : Si on empêche des personnes de mettre fin à leurs jours pour les torturer ainsi, il vaut mieux qu'elles meurent...

Croyez-moi, un an et demi plus tard, ce séjour me traumatise encore.



Patty a également écrit :

"Une personne qui veut se suicider n'a plus conscience de ce qu'elle fait réellement. Elle souffre, elle veut mettre un terme à cette souffrance, elle ne voit plus que cette solution. "

---> Que veux-tu dire par là ?
Le suicide est certes, très souvent, l'acte ultime pour mettre fin à une terrible souffrance. Mais il n'a aucun rapport avec la folie. Il ne faut pas confondre souffrances de l'âme et folie.
Les personnes dépressives et / ou suicidaires sont désespérées, mais elles ne sont pas folles.


Patty, tu écris aussi :

"Interférer dans la décision de quelqu'un de se suicider ? Oui je suis pour. Parce que quand on en arrive là, on n'est plus dans son état normal, on a fermé toutes les portes, on a rejeté toute aide, tout espoir, et surtout on est malade de souffrance. Laisse-t-on systématiquement les malades mourir ? Je connais aussi des personnes qui ne sont pas mortes et qui sont bien contentes aujourd'hui qu'on les ait ramenées à la vie quand il était temps. "

---> Et crois-tu que c'est en enfermant ces personnes malheureuses dans des hôpitaux psychiatriques, en les attachant, en les droguant jusqu'à ce qu'elles s'évanouissent qu'elles vont retrouver l'espoir et le goût de vivre ?...

J'espère au moins que si tu es "pour" le fait d'interférer dans la décision de quelqu'un de se suicider, c'est pour réellement l'aider et non pour lui faire subir ce genre d'horreurs.
M
94 ans 1565
Interessant comme sujet!
Il me semble que sous Napoléon le suicide était interdit en France et cette loi a perduré longtemps mais heureusement que nous n'en sommes plus là.
Pour moi,chacun a droit de vie ou de mort sur une seule personne,soi-même. Le reste n'est que conjectures...
51 ans à la maison ! 10072
MaudK a écrit:
Interessant comme sujet!
Il me semble que sous Napoléon le suicide était interdit en France et cette loi a perduré longtemps mais heureusement que nous n'en sommes plus là.
Pour moi,chacun a droit de vie ou de mort sur une seule personne,soi-même. Le reste n'est que conjectures...


Ce n'est pas que sous Napoléon. C'est interdit par la religion catholique donc forcément interdit par un pays catholique.
M
94 ans 1565
Oui mais je parle de l'aspect légal de la chose,pas moral qui diffère selon chacun. La loi qui interdisait le suicide a été supprimée.
51 ans à la maison ! 10072
MaudK a écrit:
Oui mais je parle de l'aspect légal de la chose,pas moral qui diffère selon chacun. La loi qui interdisait le suicide a été supprimée.


Moi aussi, je parle de l'aspect légal. Jusqu'à il y a très peu de temps, les lois françaises étaient faites en fonction des "lois" de l'église catholique.
M
94 ans 1565
Ca fait tout de même plus d'un siècle...Il n'y a aucune conséquence légale à une tentative de suicide. Au plus,une hospitalisation d'office et je doute fort que ça intervient dans tous les cas.
51 ans Out of nowhere 3834
Oiseau-de-Pluie a écrit:
Bonjour,

Je suis pour.
Le sujet date, mais étant touchée de près par le sujet, j'ai envie de poster mon avis.
Le topic est long, je ne pourrai donc pas reprendre points par points tout ce qui a été dit. Alors, je vais reprendre et répondre à certains messages de "Patty", en citant ma propre expérience :

Patty écrit :

"Ce qui est pénalement répréhensible, c'est la non assistance à personne en danger et l'incitation au suicide. La tentative de suicide elle-même n'est passible d'aucune poursuite pénale, la loi considère que chacun est maître de sa vie. "

---> Je ne suis pas du tout d'accord.
As-tu déjà fait une tentative de suicide pour dire que la loi considère que chacun est maître de sa propre vie ? Qu'est-ce qui te fait dire cela ?...

Les tentatives de suicide ne sont certes pas punies de poursuites pénales, ni d'emprisonnement, mais... D'internement en hôpital psychiatrique. Ce qui est parfois même... Pire qu'un emprisonnement !

Car les méthodes barbares telles que la contention, le gavage à outrance de neuroleptiques jusqu'aux malaises, les chambres d'isolement etc, ne datent hélas pas du Moyen-âge.
Elles sont toujours d'actualité.

Et ne me dites pas que je dis n'importe quoi, car je parle en pure connaissance de cause.

Après ne serait-ce qu'une simple menace suicidaire en décembre 2012, voici l'enfer que j'ai vécu en hôpital psychiatrique : http://www.groupeinfoa...0Temoignage_Nutella_18_ans.pdf

Je raconte tout en détail.

Le site du GIA est un site qui défend les victimes des abus psychiatriques.
Vous pouvez lire les autres témoignages : http://www.groupeinfoa...ages/accueil%20temoignages.htm , car je suis loin d'être la seule à avoir vécu cet enfer.

Peut-être que ce n'est pas partout pareil et qu'il existe des centres où on aide réellement les gens, mais une chose est sûre : Si on empêche des personnes de mettre fin à leurs jours pour les torturer ainsi, il vaut mieux qu'elles meurent...

Croyez-moi, un an et demi plus tard, ce séjour me traumatise encore.



Patty a également écrit :

"Une personne qui veut se suicider n'a plus conscience de ce qu'elle fait réellement. Elle souffre, elle veut mettre un terme à cette souffrance, elle ne voit plus que cette solution. "

---> Que veux-tu dire par là ?
Le suicide est certes, très souvent, l'acte ultime pour mettre fin à une terrible souffrance. Mais il n'a aucun rapport avec la folie. Il ne faut pas confondre souffrances de l'âme et folie.
Les personnes dépressives et / ou suicidaires sont désespérées, mais elles ne sont pas folles.


Patty, tu écris aussi :

"Interférer dans la décision de quelqu'un de se suicider ? Oui je suis pour. Parce que quand on en arrive là, on n'est plus dans son état normal, on a fermé toutes les portes, on a rejeté toute aide, tout espoir, et surtout on est malade de souffrance. Laisse-t-on systématiquement les malades mourir ? Je connais aussi des personnes qui ne sont pas mortes et qui sont bien contentes aujourd'hui qu'on les ait ramenées à la vie quand il était temps. "

---> Et crois-tu que c'est en enfermant ces personnes malheureuses dans des hôpitaux psychiatriques, en les attachant, en les droguant jusqu'à ce qu'elles s'évanouissent qu'elles vont retrouver l'espoir et le goût de vivre ?...

J'espère au moins que si tu es "pour" le fait d'interférer dans la décision de quelqu'un de se suicider, c'est pour réellement l'aider et non pour lui faire subir ce genre d'horreurs.

Tu sur-interprètes les propos de Patty qui a livré un témoignage émouvant d'une grande pudeur.

Et attention au discours dangereux sur l'hôpital psychiatrique qui a la très délicate mission de soigner des personnes malades.
Ok, c'est peut-être le parent pauvre de la médecine, mais il a au moins le mérite d'exister.
Tu fais fausse route en opposant la médecine mentale et le droit au suicide.
B I U