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Obésité chez l'enfant

45 ans Bretagne 1692
Ce soir, j'ai regardé le jt de la 3 (que vous pouvez regarder ici, http://videojts.france3.fr (jt 07/01/2004, journal du 19/20)

Allez jusqu'à 19h52 (temps sur la  
vidéo, à droite) à peu près et le sujet commencera...

Le sujet en question parle du fait que demain, les pédiatres organisent une journée de dépistage gratuit de l'obésité chez l'enfant pour sensibiliser les parents...

On y voit des enfants tout jeune qui ont déjà effectué moult régimes, y'en a une qui a commencé un régime à 5 ans, sur les conseils du pédiatre :shock:

Je suis assez choquée franchement qu'en pensez-vous ?
7404
je vais te dire franchement que je me suis longtemps posé des questions sur ce sujet...en tant que maman ronde j'aimerais quand même que mes enfants aient toutes les chances d'avoir un poids normal et ça m'a longtemps inquiétée j'avoue. Au final j'en ai parlé au pédiatre, même si mes enfants ne sont pas concernés (en tout cas pour le moment) mais pour avoir un avis médical sur la question
pour lui mettre au régime au sens que l'on entend étant adulte est une ineptie pour un enfant. Ce qu'il faut faire dans la majorité des cas c'est rééduquer parents et enfants à équilibrer leur alimentation en n'écartant jamais la notion de plaisir et c'est bien là mon intention :lol:
si on commence à mettre une gamine de 5 ans au régime on lui donne pour la vie le cadeau du yo-yo, indiscutablement!
44 ans 77 145
moi je trouve ca bien si un medecin avait allerte mais parents sur mon surpoids je ne serait peut etre pas obese aujourd huit meme si rien n est sur
j aurais peut etre pris moi aussi conscience de tout les risques que je courrait en prenant se poids
kiss
7404
maggy a écrit:
moi je trouve ca bien si un medecin avait allerte mais parents sur mon surpoids je ne serait peut etre pas obese aujourd huit meme si rien n est sur
j aurais peut etre pris moi aussi conscience de tout les risques que je courrait en prenant se poids
kiss


oui maggy d'accord avec toi mais entre faire prendre conscience du surpoids et mettre au régime il y a une marge à ne pas franchir
le corps d'un enfant et ses besoins ne sont pas ceux d'un adulte et même si le régime est équilibré, comme toujours, ça reste un régime que la fillette arrêtera à un moment ou l'autre .... en rééduquant les habitudes famililales on fait un cadeau à vie à la famille
44 ans 77 145
moi aussi je suis d accord avec toi
45 ans Bretagne 1692
ben moi, ça m'a choquée parce que mes parents n'ont pas arrêté de me surveiller de mes faire faire tous les régimes qui passaient dans le coin etc, et ça n'a fait que me frustrer et me faire encore prendre plus de poids après chaque régime, sans compter que l'on ne se sent pas bien dans sa peau quand on sait que ses parents ne vous soutiennent pas... :roll:

C'est bien simple, pour ma mère, dès que je dis que j'ai faim, elle lève ses yeux aux ciel :?

Quand j'étais ado, il n'y a que la mère de ma meilleure amie qui a compris que je mangeais peu pendant les repas pour pouvoir manger des gâteaux et des sucreries et quand j'étais chez elle, elle m'obligeait à manger en me servant des assiettes bien copieuses ! Pour mes parents, si je mangeais peu, ben c'était tant mieux !

Encore jusqu'à présent (bien que je ne les vois pas souvent car je suis loin d'eux), ils essaient et je les envoie balader en leur disant que maintenant, je mène ma vie comme je l'entends ! (Bien sûr, il mettent ça sur le compte de quand on devient adulte, on rejette toutes les fautes du monde sur les parents et l'éducation qu'on a reçu :roll: )

Je suis d'accord avec toi Eve quand tu dis alimentation équilibrée dès le départ, ça y'a pas de problème, mais pas de privation et même si, mes enfants grignotent malgré l'éducation que je leur aurais donné, je vais pas les fliquer tout le temps, ni leur interdire de manger quoique ce soit, vu mon expérience...

Je vais par contre leur faire faire du sport (ce à quoi mes parents ne prétaient pas attention..., je vais leur faire faire d'autres activités pour qu'ils ne pensent pas à grignoter etc...)
7404
pupucinette a écrit:
Je suis d'accord avec toi Eve quand tu dis alimentation équilibrée dès le départ, ça y'a pas de problème, mais pas de privation et même si, mes enfants grignotent malgré l'éducation que je leur aurais donné, je vais pas les fliquer tout le temps, ni leur interdire de manger quoique ce soit, vu mon expérience...

Je vais par contre leur faire faire du sport (ce à quoi mes parents ne prétaient pas attention..., je vais leur faire faire d'autres activités pour qu'ils ne pensent pas à grignoter etc...)


c'est exactement ça que je veux dire et que j'applique chez moi. mes enfants sont tout à fait dans la norme et pourtant chez nous aucun interdit si ce n'est les sodas qui sont réservés aux jours particuliers (anniversaires, sorties etc) et pas de grignotage à longueur de temps on apprend à dire quand on a faim et à équilibrer son assiette et ça marche! (mon fils de 7 ans fait 21kg ce qui est même limite un peu juste :lol: )
t'en fais pas pupucinette tu raisonnes tout à fait justement
45 ans Bretagne 1692
Eve03 a écrit:

t'en fais pas pupucinette tu raisonnes tout à fait justement


Merci Eve, paske je n'ai pas encore d'enfant et je suis sûre que je ferai des erreurs d'éducation comme tout parent, mais j'aimerais au moins ne pas reproduire les mêmes erreurs que mes parents ! :D

Et je pense aussi qu'il est important comme vlr nous a si bien appris à apprendre aux enfants à s'accepter comme ils sont et à acepter les autres comme ils sont !
51 ans 76 10598
pour ma part, j'ai entendu l'info sur M6 (ou alors TF1...j'ai un doute) et ce qui m'a le plus choqué, c'est l'exemple proposé: on montrait une jeune fille qui suivait un régime car elle était obése sachant qu'elle mesurait 1m72 et pesait 75kg!!!!!!!!!!!!! Mais où va-t-on? Depuis quand peut-on qualifier une personne d'une telle corpulence obése. Et pourquoi pas en obesité morbide, tant qu'on y est.

Mettre un enfant au règime est une ineptie. L'enfant, sauf probléme de santé particulier, s'autoregule tout seul et c'est souvent nous, les parents, qui faussons la donne en leur demandant souvent de finir leur assiette.

Il y a des jours où ma puce va devorer et d'autres où elle ne mange presque rien et sa croissance est tout à fait normal. Bien sur, il faut proposer de tout et surtout manger à heures fixes et banir le grignotage. Mais sinon, un enfant mange juste ce dont il a besoin.
45 ans Bretagne 1692
chloeecamille a écrit:

Mettre un enfant au règime est une ineptie. L'enfant, sauf probléme de santé particulier, s'autoregule tout seul et c'est souvent nous, les parents, qui faussons la donne en leur demandant souvent de finir leur assiette.


Je n'y avais pas pensé, mais c'est vrai tu as raison..
7404
tout à fait chloecamille et c'est dans 9 cas sur 10 une éducation de ce type qui favorise le surpoids. Chez nous c'est simple; plus faim? ok on ne finit pas mais on ne mange rien avant le repas suivant....et ça marche!
45 ans Bretagne 1692
Je fais remonter ce post pour vous faire part des infos suivantes qui vont dans la continuité de ce que l'on disait et qui m'ont l'air de relever du bons sens ... Et pourtant je n'y aurais pas pensé toute seule :lol: :

Source

Citation:
Obésité infantile : les mots à ne pas dire…

Tous les parents désirent inculquer de bonnes habitudes alimentaires à leurs enfants. Pour y arriver, ils utilisent une multitude de tactiques, et ce, avec les meilleures intentions du monde. Et si ces pratiques avaient l’effet contraire?

Toutes sortes de pratiques sont quotidiennement mises en œuvre pour s’assurer que les enfants mangent bien, en quantité adéquate et au moment désiré.

Bien que ces tactiques procurent souvent l’effet escompté dans l’immédiat, elles peuvent aussi influencer de façon inattendue les choix alimentaires des enfants ainsi que leurs préférences et leur capacité à reconnaître les signaux de la faim.



«Pas de croustilles, c’est mauvais pour la santé»

Vos enfants grandissent dans un environnement où les aliments bon marché, appétissants, caloriques et peu nutritifs sont omniprésents. En réponse à cet environnement «obésigène», certains parents sont tentés de bannir totalement certains aliments «camelote» du régime de leurs enfants.

Ces fruits défendus deviennent alors bien plus intéressants et attirants que les aliments permis… Et lorsque les aliments interdits sont (enfin!) disponibles, les enfants risquent fort d’en consommer à l’excès, un excès qui pourrait mener à l’obésité…

De plus, ce discours encourage les enfants à catégoriser les aliments en «bons» ou en «mauvais» aliments et à préférer ces derniers. Leurs habitudes alimentaires futures risquent donc d’être grandement influencées par ces distinctions.


«Si tu ne manges pas ton brocoli, tu n’auras pas de dessert»

Tout parent aimerait voir son enfant dévorer son brocoli. Mais associer un aliment à une punition n’est certainement pas la meilleure façon d’influencer positivement la perception de l’enfant vis-à-vis de cet aliment.

Et le discours tenu par le parent présente du même coup le dessert comme la récompense suprême et comme un aliment-réconfort…

De la même façon, la promesse d’un aliment en échange d’une tâche («Tu auras des biscuits quand tu auras fait le ménage de ta chambre», par exemple) risque plutôt d’augmenter la préférence de l’enfant pour cet aliment-récompense.


«Finis ton assiette»

La reconnaissance des signaux de la faim joue un rôle important dans le maintien d’un poids santé.
En se voyant obligé de continuer à manger alors qu’il n’a plus faim, l’enfant apprend à ne plus se fier aux signaux de satiété envoyés par son corps.
Conséquence : dans des situations où les aliments sont facilement disponibles, l’enfant aura tendance à manger davantage, même s’il n’a pas faim, un comportement qui augmente les risques d’obésité.


«Ne mange pas trop de gâteau, ça fait engraisser»

Certains commentaires mettant en relation les aliments et l’image corporelle peuvent faire naître chez l’enfant une relation conflictuelle avec certains aliments.

Le gâteau est vu comme un aliment défendu, désiré et attirant, mais aussi culpabilisant. Sa consommation satisfait une partie de lui, mais le rend également honteux d’avoir dérogé à ce qu’il perçoit comme une norme familiale.

Des comportements de surconsommation ou de restrictions alimentaires pourraient alors tenter de compenser la perte de son estime de soi…




Pour aider votre enfant à développer de bonnes habitudes alimentaires :

• donnez le bon exemple en adoptant de saines habitudes alimentaires;

• prônez la modération plutôt que l’interdiction;

• à table, offrez-lui une variété d’aliments de qualité, et laissez-le décider de la quantité;

• évitez de catégoriser les aliments comme «bons» ou «mauvais;

• évitez de vous servir des aliments pour récompenser ou pour punir votre enfant;

• adoptez une attitude saine et équilibrée à l'égard du corps et de l'alimentation en évitant de transposer vos propres préoccupations sur vos enfants.
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