salut tout le monde,
Je viens donc vous conter mon accouchement. Tard, il est vrai mais je viens juste de récupérer internet :cry: .
En decembre, rdv pour écho avec gygy
pour estimer le poids de bébé: 2kg800 à à peine 7 mois !! Je devais accoucher le 25/01, il a donc un mois d'avance, gygy me propose donc un déclenchement pour la premiere semaine de janvier.
Le 20/12, le bébé fait 3kg400, gygy me propose de le revoir le 26/12 pour plus ou moins pose de gel...
J'apprecie moyennement de devoir être déclenchée, mais quand il faut, il faut. Surtout que ça tombe pas génial car on doit déménager le 26/12 et que mon mari ne reviens sur la region que le 2/01/08.
J'organise donc seule le déménagement pour le 23/12 ! Heureusement que les amis sont là. Ouf, le déménagement est fini le 24/12 et on reveillonne dans notre nouvelle maison au milieu des cartons (qui sont toujours là d'ailleurs) ;)
Je revois donc gygy le 26/12, là c'est le choc : estimations du bébé: entre 4kg et 4kg800. Le gygy me programme donc une césa en "urgence" le lendemain.
Je faisais vraiment pas la fière, car j'avais très peur de la césa. Je suis arrivée en pleurs à la maternité. Pleurs de peur et de joie, car j'allais être maman et que je me sentais pas prête, mais en même temps il me tardait tant de le serrer dans mes bras...
A 12h45, entre la Sf, c'est parti pour la césa. Quelle trouille ! Mon mari doit attendre dans un couloir pourvu d'une seule chaise et moi je vais être seule pour cet accouchement, j'en ai les larmes aux yeux.
L'aide opératoire fait tout pour me rassurer, malgrè sa gentillesse, l'angoisse m'envahit. Surtout que la sf est aimable comme pas deux et m'engueule car elle a trop de boulot et que je n'avais qu'à acoucher que demain :roll: :twisted: :twisted: . Du coup, on commence à s'engueuler toutes les deux, charmant la prise en charge... Sa pauvre collègue arrete pas de lui répéter : " Tu sais, elle est infirmière, c'est une collègue", pour la calmer, mais rien à faire, quand on est aigrie, on est aigrie...
Je me retrouve donc assise, les pieds posés sur un tabouret, j'entends la voix de l'anesthesiste et un petite douleur dans le dos... Ca y'est il m'anesthésie la zone avant de poser le cathé, les choses serieuses commencent et ma tension s'emballe :?
Là je remercie l'anesth qui me pose la péri comme un chef, il est adorable et essaie de compenser la mauvaise humueur ambiante induite par cette conne de Sf.
Je ne sens plus mes jambes et mon gygy m'avertit que l'on va commencer, grosse crise d'angoisse, je tombe presque dans les pommes. Heureusement, l'anesth me rassure et me fait respirer de l'oxygène pur tout en m'assurant qu'il saura parer à toutes les situations.
Je vois son sourire au dessus de ma tête, il essuie mes larmes en plaisantant sur le nom de mon bébé; il veut que je l'appelle rivière aux vues de toutes les larmes que je verse.
Il règne un grand silence dans la salle, j'entends juste mon monitoring cardiaque, j'y jette un coup d'oeil: mes constantes sont parfaites, je suis rassurée et commence à me détendre (merci l'oxygène ;) ).
Puis j'entends : "attention, ça va péter!". Hein quoi !!! Il m'a fallu deux secondes pour réaliser qu'ils parlait de ma poche des eaux...
L'anesth m'informe que j'ai le ventre ouvert et que je vais bientot voir mon bébé, il continue à me sourire et à me caresser le visage. Quelle personne attentive, les larmes continuent à couler, et lui continue à les essuyer...
Puis je sens que mon ventre travaille, et je sens les mains de l'anesth se poser sur mon ventre et appuyer fermement dessus: "Je t'aide" dit-il à gygy, deux secondes plus tard j'entends mon bébé pleurer, mais je ne le vois pas cachée derriere le champs stérile. L'anesth interromp la Sf pour que je puisse embrasser mon enfant, le baiser fut furtif, si bien qu'il a éxigé de la sf qu'elle me redonne mon enfant pour que je puisse l'embrasser à nouveau. Qu'est-ce qu'il est enorme !! C'est ce que j'ai pensé en le voyant, on aurait dit un bébé, pas un nouveau né. Mais 5 minutes plus tard, j'ai compris pourquoi: 4kg 300 et 52 cm !
Il est parfait, on dirait une oeuvre d'art, je suis fière mais en même temps
je ressens un drôle de sentiment: Est-ce que je vais l'aimer ? parce que là , à cet instant précis, je ne ressens pas d'amour, je suis juste soulagée que tout ça soit fini...
Quelques minutes plus tard, je me retrouve en salle de reveil, mon bébé à coté de moi dans sa couveuse. Mais qu'est-ce qu'il est beau !! Son visage est parfait, comme je suis fière, mon mari aussi, on est sur un petit nuage.
Un nouveau chapitre de notre vie s'ouvre, et je crois qu'il va être incroyable.