Si l'expérience pouvait être menée à son terme et prouver l'absence de risque total pour l'enfant, on pourrait voir dans cette "nouvelle" une alternative à la pénurie de don de sperme fréquente dans certains pays comme le nôtre ( et oui , sans même parler de coupls gays ,tous les couples n'ont pas la chance d' avoir les critères les plus fréquents recensés chez les donneurs. Les couples maghrébins, noirs ou asiatiques ont beaucoup de difficultés pour obtenir un don de gamètes.Leurs communautés respectives sont souvent peu sensibilisées sur le sujet, voir contre). Mais bon pour l'instant , l'absence de risques pour les enfants a venir n'est pas assuré donc il n'est pas envisageable de recourir a de tel méthode.
Quant au rôle des hommes, il n'a pas a se sentir menacé: il faut arrêter de mélanger systématiquement procréation et maternité/paternité. La paternité d'un homme n'est pas impérativement liée à l'usage de ses gamètes masculines dans la conception d'un enfant, et heureusement pour les pères d'enfants isssus d'un don, les père adoptants, les beaux pères ( qui bien souvent s'occupent davantage des enfants de leur conjoint que le propre père de ceux ci),etc... mais également à l'inverse pour les donneurs de sperme qui pourraient se voir investi d'une paternité pour les les enfants issus de son don alors qu'il n'en est rien. Et la situation est la même pour la maternité des femmes qui doivent en recourir au don d'ovocytes, à des mères porteuses ou bien encore à l'adoption pour avoir la joie d'etre mère. La paternité ou la maternité d'un parent ne transite pas par un usage de ses propres gamètes. Il me semble que pour se faire : aimer, chérir, s'occuper, elever, gerer, éduquer l'enfant. etc..... me semble bien plus important pour être et se sentir parent que l'usage de tel ou tel spermatozoide issu d'un testicule ou de moelle osseuse.