La Vénus Hottentote ou le destin tragique d’une femme callipyge
Si l’histoire de la femme qui fut surnommée la Vénus Hottentote nous révolte encore aujourd’hui, c’est parce qu’elle bafoue atrocement les principes évidents et précieux de liberté, de féminité et de différence culturelle et raciale, et ce, au nom de diverses justifications falacieuses : au nom de la suprématie de l’Homme blanc sur le « nègre » ; au nom de la curiosité malsaine envers un membre soit-disant représentatif de l’animalité des peuplades « primitives » ; au nom de la lubricité des gens soit-disant civilisés à l’égard d’une femme dont les déformations traditionnelles génitales et physiques ont causé la perte ; au nom de la science enfin, notamment celle du grand naturaliste Georges Cuvier et de ses confrères naturalistes qui, soucieux de réaffirmer la souveraineté de leur « race », ont classifié les êtres différents en sous-races, empreints de bestialité, d’imbécillité, à mi-chemin entre le singe et et l’Homme, avides dans leur recherche du chaînon manquant qu’ils avaient cru trouver en la personne de Sarah Baartman.
Née en 1789 au Cap, en Afrique du Sud, cette jeune femme appartenait à la tribu khoekhoe, « le Peuple des Peuples ». Ce sont les hollandais, colonisateurs de son pays, qui avaient nommé son peuple « hottentot », ce qui signifie « bègue », à cause de la consonance particulière de leur langue.
Après avoir vu ses parents et presque toute sa tribu mourir sous ses yeux, massacrés par les hollandais qui chassaient les « sauvages » hottentots pour s’amuser d’abord, les exterminer ensuite et enfin vendre leurs têtes coupées en Europe aux musées d’Histoire Naturelle et aux cabinets de curiosité, Ssehoura, âgée de 14 ans perdit son époux dans la guerre contre les blancs, puis l’enfant en bas-âge qu’elle avait eu de lui. Résolue à rester en vie, elle se rendit à l’orphelinat dans la grande ville à plusieurs jours de marche pour apprendre le métier de servante, convaincue qu’elle mourrait si elle restait sur les terres khoekhoe.
Rebaptisée Saartjie, elle fut rapidement mise au service d’une famille hollandaise, dans laquelle elle fut vraisemblablement violentée. Puis elle fut vendue au frère de son maître, Heindrick, qui avait souhaité l’acquérir après avoir entendu parler du fameux tablier hottentot : cette déformation volontaire du sexe féminin était pratiquée sur les jeunes filles dès les premières règles. On pratiquait deux incisions de chaque côté des petites lèvres de la vulve pour les étirer vers le bas et y insérer un petit caillou : en mettant des cailloux de plus en plus lourds, un long processus d’étirement s’accomplissait jusqu’à ce que le sexe ait la forme requise (parfois plus de 10 cm de long) : ces deux membranes hyper-développées devaient pouvoir envelopper le gland de l’homme afin de lui donner un maximum de plaisir. Cet organe surdimensionné (Fig. 16) avait fait l’admiration et l’étonnement des premiers blancs qui avaient foulé cette terre africaine (la première mention du « tablier hottentot » date de 1640), et une sorte de légende en était née, à tel point que le tablier hottentot fut pratiquement considéré comme une chimère, comme quelque chose qui n’existait pas, objet de tous les fantasmes. Il est également à signaler que les khoekhoe pratiquaient également une mutilation génitale sur les jeunes hommes : au passage de la puberté, quand les jeunes garçons devenaient des hommes en âge de se marier, on leur ôtait un testicule afin qu’ils ne soient pas gênés pour courir (de même que chez les légendaires amazones, le sein droit des fillettes était brûlé afin qu’il ne se développe pas et ne les gêne pas pour tirer à l’arc).
Dunlop, ancien chirurgien de la marine anglaise et aventurier, se trouvant au cap rencontra Saartjie chez son maître, et convainquit celui-ci qu’il y avait fortune à faire en emmenant sa servante en Europe pour l’exhiber contre de l’argent. Séduite par le bel anglais qui lui promis le mariage, la jeune femme, alors âgée de 21 ans, se laissa emmener en Angleterre, pensant qu’elle partait pour quelques temps se montrer en spectacle librement et qu’elle y serait accueillie comme la huitième merveille du monde. Il en fut pourtant tout autrement.
Saartjie arriva a Londres en 1810 et commença à déchanter lorsque ses maîtres, Heindrick et Dunlop, essayèrent de la proposer à un musée d’Histoire Naturelle pour l’exhiber aux côtés d’animaux sauvages empaillés, ce que le propriétaire des lieux refusa. Fut alors loué un local dans une rue où toutes sortes de monstres et phénomènes de foire étaient exhibés : nains difformes, géants, femmes à barbe, obèses, enfants-lion, siamois, toutes sortes d’erreurs de la nature, « ceux-qui-n’auraient-pas-du-naître »* et autres choses exotiques, charmeuses de serpents, contorsionnistes… Sous le sobriquet ironique de « Vénus hottentot », qui deviendra définitivement son nom de scène, repris sur les affiches de promotion de ses exhibitions, Saartjie fut présentée presque nue, en tenue traditionnelle, sous les quolibets et les insultes du public horrifié de sa « difformité » physique.
La jeune femme était en effet stéatopyge, son fessier énorme et ses hanches extrêmement larges contrastaient avec la finesse de son buste (Fig. 7). En outre, Saartjie mesurait 1m39, contrairement à ce qui est représenté sur les caricatures de l’époque, où elle semble gigantesque, ou du moins aussi grande que son public. Son fessier invraisemblable, elle le devait à des prédispositions génétiques autant qu’à une pratique traditionnelle que l’on connaît encore à l’heure actuelle dans certains pays (Voir l’article VLR sur les rondes en Mauritanie) : le gavage des jeunes filles et le modelage de leurs formes. Leurs fesses étaient ainsi régulièrement massées de beurre et d’onguents secrets jusqu’à ce qu’elles dépassent d’un pied de la ligne du dos. Les jeunes filles étaient gavées d’huile d’arachide, de bouillie de céréales et de miel, pour leur faire prendre des kilos sur les fesses et les cuisses. D’après ce que l’on sait, certaines filles à marier pouvaient à peine se lever ou soutenir leur propre poids sans basculer en arrière, et parfois même devaient être déplacées soutenues par leur frère ou sur un siège*.
Ce sont ces particularités anatomiques, visibles du public du fait que Saartjie était exhibée vêtue d’un fin justaucorps moulant de la couleur de sa peau, et portant ses parures traditionnelles. Elle devait chanter, jouer d’une sorte de guimbarde, grogner, danser au gré des fantaisies de son « dompteur », Heindrick généralement, qui alla même jusqu’à la montrer dans une cage, contre de maigres gages. La renommée de la « Vénus Hottentot » se répandit dans toute l’Angleterre et l’Europe, de nombreuses caricatures furent diffusées (Fig. 6, 8, 15 et 17), des chansons paillardes et moqueuses furent écrites sur elle et chantées, de nombreux produits exotiques se réclamèrent « hottentots » (du chocolat, des gants, de l’alcool…), de nombreuses boutiques prirent le nom « à la Vénus hottentote » … des milliers, des millions de gens la virent, au cours des six années qu’allait durer son calvaire. La gloire était là, mais au prix de quelles souffrances, de quelles humiliations, de quelle exploitation inhumaine pour cette femme, objet de toutes les attentions, toutes les curiosités, tous les fantasmes, toutes les haines, tous les outrages ?
Cette situation honteuse ne manqua pas d’émouvoir une association de lutte pour les droits des personnes de couleur, puisque l’esclavage avait été récemment aboli en Angleterre. Mais Saartjie, menacée par Dunlop et Heindrick d’être mise dans une maison de passes ou dans un asile d’aliénés, n’eut de cesse de déclarer qu’elle était là de son plein gré, puisqu’on lui avait promis qu’elle retournerait dans son pays d’ici quelques années, avec son argent gagné, à la fin de son « contrat » (qu’elle avait signé alors qu’elle ne savait pas lire)… Devant la cours de justice, elle s’entêta, de crainte de tomber sous la tutelle de l’association qui tentait de la soustraire à sa triste condition de bête de foire : elle préféra rester sous celle de ses « maîtres », qu’elle connaissait déjà. On la fit baptiser et Saartjie devint Sarah Baartman. Dunlop lui fit même l’honneur de l’épouser, sans lui dire qu’il était déjà marié et que par là-même, leur mariage ne valait rien… Mais étant officiellement son mari, il n’avait même plus à lui donner de gages puisque légalement tout l’argent de son « épouse » lui revenait… Tout ce qui appartient à l’époux est à lui, tout ce qui appartient à l’épouse est au mari*… Pour finir, après quatre ans d’exhibitions harassantes à Londres et dans toute l’Angleterre, Sarah fut perdue aux jeux par son « époux » et son « contrat » d’exploitation devint la propriété d’un montreur d’ours français, Réau, ancien noble déchu à la révolution, qui l’emmena à Paris en 1814. Heindrick retourna, quant à lui, en Afrique du Sud.
Là, les exhibitions se poursuivirent, elle fut également montrée dans les salons mondains où elle était la risée de tous, mais elle attira également l’attention du naturaliste Georges Cuvier qui la loua à son maître français pendant plusieurs jours afin de l’observer, quasiment nue dans un amphithéâtre bondé de scientifiques chargés de discourir sur son inhumanité (on l’a comparée à une guenon, on a parlé de son museau) et sa débilité : il fut dit que les « hottentots » étaient, par leur crétinisme, nés pour être esclaves du fait qu’ils n’avaient pas de structure sociale (c’était en réalité des chasseurs-cueilleurs et des bergers), sans maisons (ils étaient nomades), sans religion (ils étaient animistes), sans morale (parce que sans religion), lubriques (pour preuve : la taille de leur sexe) et sans langage (parce que la langue khoekhoe raisonnait aux oreilles des Blancs comme une succession de « clics » et de « clacs » sans cohérence)… Sarah Baartman fut assimilée au chaînon manquant, une espèce de l’humanité qui se situe tout en bas de l’échelle de l’évolution, quelque part entre l’espèce humaine et l’orang-outan subhumain* … La jeune femme savait pourtant, en plus de sa propre langue, parler couramment hollandais, relativement bien anglais et un peu français et elle avait finalement appris à lire… Des artistes étaient là aussi, chargés de la représenter, la sculpter, la peintre (Fig. 1 et 2), la dessiner. Elle ne consentit jamais à montrer son sexe, le fameux « tablier hottentot », qu’elle dissimula pendant les quelques jours d’observation derrière une pièce de tissu, au grand dam de l’assemblée scientifique présente.
Dépressive, désespérée par la perte de son « mari » qui avait fuit lâchement mais qu’elle aimait vraissemblablement et par la trahison de celui-ci, usée par les humiliations quotidiennes, et l’idée qu’elle ne retournerait jamais chez elle, Sarah sombra dans l’alcoolisme et la morphine, se livrant parfois à la prostitution, puisque son sexe et ses proportions fascinaient autant qu’ils ne dégoûtaient. Le premier janvier 1816, elle mourut vraisemblablement d’une pneumonie, à l’âge de 27 ans.
Sa triste aventure aurait pu s’achever là, mais c’était sans compter sur l’opiniâtreté des scientifiques et l’appât du gain de Réau : celui-ci vendit son corps à Cuvier pour 5 000 francs. Le naturaliste fit mouler le cadavre pour en faire une statue grandeur nature (Fig. 3 et 4), le disséqua en portant la plus grande attention à la structure de son fessier pour conclure que la protubérance n’était nullement musculeuse ni squelettale*, mais qu’il s’agissait d’une masse de consistance élastique et tremblante, placée immédiatement sous la peau et qui vibrait en quelque sorte à tous les mouvements que faisait cette femme*. Il préleva son cerveau et son appareil génital qui furent conservés dans des bocaux remplis de formol. A sa mort, Sarah Baartman mesurait donc 1m39, pesait 33 kg, ses fesses dépassaient de son dos de 16,5 cm et sa largeur de hanches était de 45 cm, le reste de son corps étant petit et bien proportionné, son visage en forme de cœur… (Fig. 1, 2, 5, 6 et 7). Son squelette, enfin, fut débarrassé de ses chairs, pour être exposé au musée d’Histoire Naturelle, parmi les animaux empaillés et les têtes coupées des gens de son peuple martyrisé par la folie conquérante et colonialiste des Blancs. Par pur cynisme, notons qu’à sa mort en 1832, Cuvier vit son cerveau également prélevé et mis dans un bocal sur une étagère, où il voisina avec celui de Sarah Baartman… En 1889, le squelette de celle-ci fut transféré au Musée de l’Homme (Fig. 4), où il resta exposé au côté du moulage de son corps jusqu’en 1974 avant d’être relégué dans les réserves poussiéreuses, voué à l’oubli.
Mais c’était sans compter sur la pugnacité des descendants de son peuple qui là-bas, en Afrique du Sud, œuvraient pour le retour au pays de « Maman Sarah », celle qui était devenue un symbole de cette Afrique, leur Afrique, bafouée par les Blancs. C’est en 2002, enfin, que le Sénat français vota le retour de Sarah Baartman à la terre de ses ancêtres. Son squelette fut déposé dans un cercueil, avec son cerveau et ses organes génitaux, et un avion la ramena chez elle, presque deux siècles après qu’elle en fut partie, pour son malheur. La cérémonie rassemblait quelques 10 000 personnes, son cercueil flotta sur une mer de mains qui voulaient le toucher, le porter… Après une cérémonie en grande pompe (Fig. 18), elle fut incinérée au pied des collines khoekhoe où elle avait grandit. Puisse t-elle avoir enfin trouvé le repos.
* les citation sont tirées du livre « Vénus hottentote » de Barbara Chase-Riboud
Callipyge : (du grec kallos, beauté et pugê, fesse). Qui a de belles fesses. Statue de vénus callipyge.
Stéatopyge : caractérisé par la stéatopygie. Vénus stéatopyge.
Stéatopygie : (du grec stear, -atos, graisse, et pugê, fesse). Présence d’un matelas adipeux épais dans la région du sacrum et des fesses, reposant sur une ensellure (cambrure exagérée) lombo-sacrée très prononcée, et fréquente chez les bochimans et les hottentots.
…Définitions issues du Petit LAROUSSE (1988)…
En outre, il est à noter qu’au 19e siècle, les statuettes préhistoriques découvertes en divers endroits, et supposées avoir été sculptées par des ancêtres noirs (quelques préhistoriens voulurent voir dans certains caractères des ossements découverts lors de fouilles de sépultures préhistoriques la preuve morphologique d’une origine africaine) reçurent le qualificatif de « Vénus », en référence à la Vénus Hottentot, alors exhibée en Europe. Le terme de Vénus n’est donc pas le reflet d’une vision idéale de la beauté féminine mais le souvenir lointain de l’arrogante et peu glorieuse suprématie occidentale. (Compte rendu d’une communication (24/10/2001) de Randall White (Professeur au Département d’anthropologie de New York) sur « Les statuettes féminines gravettiennes et épigravettiennes : Perspectives technologiques et contextuelles »
Des liens :
Les rondes en Mauritanie (Le gavage des jeunes filles en Mauritanie sur Vivelesrondes)
Photos anthropologiques de femmes de type hottentote
Proposition de loi autorisant la restitution par la France de la dépouille mortelle de Saartjie Baartman, dite « Vénus hottentote », à l’Afrique du sud
A lire :
« Vénus hottentote » de Barbara Chase-Riboud
« L’énigme de la vénus hottentote » de Gérard Badou
« Les zoos humains : de la vénus hottentote aux réality shows » de Eric Deroo, Pascal Blanchard, Gilles Boëtsch, Nicolas Bancel, Sandrine
« Zoos humains: l’horreur ethnographique » de Nicolas Blancel
A voir (film) :
On l’appellait « la vénus hottentote »(1998)
74 commentaires
waouw merci pour cet article KAren!
très interressant… Merci bien!
Merci Karen.
C’est à la fois fascinant et boulversant, de voir comment peuvent agir les « humains ».
super article Karen, c’est revoltant de voir à quel point atteint la betise humaine… pauvre femme
J’en ai la chair de poule…
merci beaucoup pour cet article Karen… c’était très intéressant !
quand on lit de telles histoires, on se demande vraiment qui étaient les « sauvages » à l’époque…
je suis en tout cas contente qu’elle ait pu enfin rejoindre sa terre natale…
Même en connaissant l’histoire de cette destinée, en ayant lu le livre, je suis toujours aussi bouleversée ! Et tu en parles (et écris) tellement bien !
Le commentaire précédent est de …
maman… tu n’avais pas déconnecté ma session… 8) les gens vont croire que je m’autocongratule… !
« maman… tu n’avais pas déconnecté ma session… 8) les gens vont croire que je m’autocongratule… ! »
ce qui est vrai.:)
c’est bien pro tout ça…
émouvant , cette histoire …
Wouaaaah !
Merci Karen de nous faire partager la vie si peu respectée de Sarah. Je dois te dire que j’ai frémi d’horreur, pleuré d’impuissance, blémi par toute cette vie gâchée par l’orgueil et la puissance démesurée du peuple blanc…
Je penses aussi que sa vie est meilleure maintenant mais hélas, ces comportements-là, à peu de choses près, existent toujours !
Bisous à toi,
Eve
Excellent papier Karen et je sais de quoi je parle… Il avait sa place ici, au sens que cette histoire que je connaissais est parfaitement scandaleuse, et le « public » pour cette femme devrait avoir honte là où il est aujourd’hui… Je pense que ce livre fait beaucoup pour sa réhabilitation, et pour faire reculer la bêtise humaine sans limite… Car si ce n’est plus cette femme qui est sous le feu de la curiosité malsaine, ce sont d’autres personnes humaines qui en font parfois encore les frais. A méditer.
Et si seulement tout cela était uniquement du passé…
Petit extrait de l’interview pour le Sunday Times de James Watson,découvreur de l’ADN :
Le Prix Nobel de médecine 1962, aujourd’hui âgé de 79 ans, a expliqué sans ambages qu’il était « profondément pessimiste sur le futur de l’Afrique ». Pourquoi ? Parce que, a-t-il dit, « toutes nos politiques de développement sont basées sur le fait que leur intelligence (celle des Africains) est la même que la nôtre (Occidentaux blancs), alors que tous les tests disent que ce n’est pas vraiment le cas ». « Ceux qui ont eu affaire à des employés noirs », a-t-il ajouté, savent ce qu’il en est.
Cuvier n’est malheureusement pas mort, visiblement…
Très bon article.
Il est toujours bon de rappeler les sommets que peut atteindre la connerire humaine…
Merci de nous avoir raconté cette histoire que je connaissais déjà, mais … Enfin, c’était émouvant cet article.
Avant que tu écrives cet article je ne connaissais pas du tout cette histoire boulversante….
Merci pour ce super article Karen…
C’est vraiment bien comme format de texte. C’est complet, illusté et bien écrit. Tu voudrais le faire paraitre dans un magazine ? En tous cas, bravo
Merci pour vos commentaires… :)
Thomas : dans un magazine ? pas spécialement, mais pourquoi pas… tu as une proposition à me faire ?
merci pour cet article. Je le trouve très instructif (je ne connaissais que la représentation en statue), très émouvant mais surtout effrayant; tout ça n’est pas si loin.
Je ne connaissais pas son histoire non plus et elle m’a rappelé, à de nombreux égards, celle de John Merrick « Elephant Man »…
Comment des « humains » pouvaient-ils traiter leurs semblables de cette façon…
Autres temps autres moeurs certes… Mais quand même…
Merci Karen pour cette histoire, cette vie volée à une femme si proche et si loin de nous.
Rappelons que la théorie des races déjà formulée a été le thème fondateur de la naisance de l’écologie chez Haeckel qui a inventé le mot et qui fut l’ « ancêtre » du nazisme avant que Schoenichen ne lui succède. E, France, ce mouvement, avant la seconde guerre mondile fut illustré par Alexis Carrel, prix Nobel.L’idée de race est liée à l’idéologie de la nature et cela fait bien longtemps qu’on lutte contre…
Cet article est vraiment très très interressant. Karen j’ai adoré te lire
Pauvre Vénus!Passer de l’ignominie du monde hottentot, hypersexiste, insupportable au pire de l’occident! A l’apoque quelques inteloos se sotn révoltés, mais prsonne n’ose plus dire aujourd’hui que la culture hottentote est aussi ignoble avec els femmes que toutes les autrres! Ce n’est qu’ici et maintenant qu’on change! Qu’on milite, qu’on combat!
Répugnant, tout ça!
L’occident est la seule civilistion qui se critiique elle-même!LA GAUCHE!PArtout ailleurs,on trouve ça normal..
Carrément passionnat, ça fait penser à Elephant Man (même destin même si le contexte est différent)
Carrément passionnant, ça fait penser à Elephant Man (même destin même si le contexte est différent)
on dirait que ca a donné des idées, y’a un reportage sur elle sur on est pas que des parents mais c’est pas du tout la meme version
N’oublions pas que la lutte continue! L’esclavage persiste en MAuritanie! Et ailleurs! LA condition des femes est atroce dans bien des pays! Saartje an h »élas, de nombreuses descendantes dans divers continents!LA férocité et universelle comme la bêtise et ne s’encombre pas de « droits de l’homme » (et de la femme) ni des opinions occidentales d’ailleurs souvent bafouées, encore aujourd’hui, en occident même! Et qu’une femem partisane de l’excision, a même obtenu le Prix Nobel de la Paix! (Wangari Maathai, voir sur le net)… IL fatu continuer de lutter aujourd’hui et maintenant… A moins d’approuver des traitements inhumains parce qu’ils sont souvetn traditionnels et religieux!
Difficile, non? Respecter les Hottentotts? Respecter les peuples qui excisent, mutilent, etc? Comment concilier le respect ders civilisations avec la volonté occidentale , souvent contredite, de faire régner les droits de l’homme.Car l’occident n’avait rien à envier , come on le voit, aux Hottentots ou à tant et tant d’autres groupes cruels!
Qu’est le pire?§etre femem chez les Hottentots et soumise à de cruels traitement u devenir un phénomène en Europe?Décidément,les femmes ont une histoire fort dure!
Il faut lutter sans cesse!
Très bon article malgré la répétitions de « blanc », « blancs » etc, c’était une partie du peuple occidental, pas tous les blancs et encore moins ceux d’aujourd’hui.
Paix.
Pour Kyblok : l’emploi du mot « blanc » est volontaire, d’abord parce que du point de vu des minorités, c’est ce qu’ils étaients : des blancs, avec leur comportement colonialiste et irrespectueux… ensuite, contrairement à ce que tu penses, les idéologies véhiculées (les thèses racistes, le délire sur le chainon manquant, l’infériorité des peuples de couleurs) étaient plus que largement répendues et acceptées, pour ceux qui n’avaient pas la culture pour débattre à de tels niveau, simplement il s’agit de reconnaitre la curiosité malsaine envers « l’autre », et de voir le nombre de personnes (qui se comptent en millions) qui ont vues la vénus hottentotte, le général tom pouce et toutes sortes de freaks qui étaient éxhibés alors… « Encore moins ceux d’aujourd’hui ? » : d’une part l’article parle de quelque chose qui date de deux siècles, donc je ne pense pas accuser spécifiquement les « blancs » d’aujourd’hui… par contre, ça serait de la naïveté de croire que ce genre d’idéologie et de comportement n’existent plus actuellement… la décolonisation n’est pas si loiintaine (on peut même parfois se demander si les chefs d’état occidentaux ont vraiment compris qu’elle a eu lieu, d’ailleurs)… souviens-toi du « nègre » y a bon banania… c’était il y a fort peu de temps encore…
je te remercie pour ton commentaire en tout cas… :)
je suis ecoeure ! comment l homme a ete aussi bete et meprisant a une epoque…c est siderant et surtout de savoir ke ca fait juste 200 ans …comment on a pu tomber aussi bas…c triste…
je suis desolé que des etres vivants se traitent ainsi .cela semble etre du passé mais en fait ça exciste encore.je donne 25 ans aux detracteurs de la race noire .l’ afrique sera bientot le centre du monde.
merci Karen pour cet article !
je suis bouleversée par cette histoire, qui malheureusement n’était pas isolée ….
le chemin vers la tolérance est encore long ….
Merci pour ton article. Cette histoire me boulverse et me révolte
Partout, dans la nature, chez les bêtes comme chez les hommes,la guerre,le viol,la domination existent. LEs Hottentots comme les Chinois, les Germains, les Français ont pratiqué des horreurs cosntantes. PArtout, aussi, quelques voix, rares, se sotn élevées contre ces horreurs.PArticulièrement en Occident où c’est devenu extrêmement important et où les mouvements pour les Droits de l’Homme ont une vraie importance, même s’ils ne sont pas toujours respectés. Au moment où l’on exhibait saarte, la guere des boxers faisait 2O millions de motrs en Chine, avec tortures et autres sévices… Seuls les Blancs, colonialistes comme tout le monde mais viqueurs à l’époque, protetèrent.Oninventa la Croix-Touge et le mouvement des droits de l’homme, unique au monde, dure.IL est né dans une civilisatiçon qui n’a pa tué plus que les autres, n’a pas colonisé plus que les autres ‘car c’esxt selonles époques) n’est pas plus coupable que les autres… LE monde hottentot était aussi sexiste et dur que le monde d’oppr’ession effroyable du Japon,par excemple, de la Chine actuelle, de la Corée ou de tant d’autres régimes monstrueux qui,, parfois, se glorifient de leur cruauté.
Et nous continuons la lutte pour autre chose… Il n’y a qu’en Occident que l’exhibition de la « Vénus Hottentote » a choqué! ET elle ne choquerait sans doute pas, aujourd’hui même, dans ceraines contrées… Tputes els civilisations sotn coupables et la lutte continue!
Cela dit, je ne sais pas ce qui est pire: ête exhibé comme la malheureuse stéatopyge ou demeurer dans son pays, avec l’oppression atroce des femmes-marchandises à mariages peu rigolos et coutumes atroces?
JE n’ai aucune honte pour ma civilisation qui va der l’avant et lutte contre ceux, en son sein même et ailleurs, qui tuent, oppriment, détruisent, violent et colonisent! Nous ne sommes pas plus coupables que les autres (hélas) et nous avons l’espoir, par l’énergie de la lutte,la volonté, de vancre les oppressions.LE tout est de ne pas s’auto-dénigrer, d’aller de l’avant et de savoir que ce n’es t pas facile et que la tentation totalitaire est toujours là!
bonjour ,por cosas de la vida ahora me encuentro leyendo la historia de la venus hottentote, no explicare porque, pero verdaderamente me ha movido mi corazon y a pesar de tantas cosas que paso aun despues de su muerte es una figura muy significativa por todas las cosas que el ser humano ha pasado durante el esclavage,es muy importante que su historia se conozca y no pase a ser un archivo, gracias
c’est scandaleux,devant de telles comportements bizarres avec cet hottentot il y a vraiment pas de commentaire à faire.
heureusement qu’à cet époque il y avait pas de Sida
ouf!!!!, ca fait vraiment mal malgres qu’on habitue a toutes les histoire sur les abus que les aventuriers peuple blanc on fait subir au noir.
mais apres cette lecture je me demande qui etait plus sauvage entre les colonisateurs et les colonises?
Felicitation pour ton article qui a recussite Saartjie.
la pauvre n’empêche ….
Oui,crle systèmehotentot est ignoble! Déformerainsi des femems!!! Iln’y a qu’en occiden,t que quelques-uns serévoltentcontreces pratiques! Iln’y a qu’en ocident qu’on pense,et depuislongtemps,aux droits de l’homme (dela femmeaussi!!!) malgré la présencedepleind’occidentaux qui demeurent tout aussi dégueulasses que des hottentots et autres memebnres desociétés totalitaires fondéessurl’oppression et,commed’habitude, celel des femmesenp
Fausse manoeuvre, voici mon mesage:
Oui,carle systèmehotentot est ignoble! Déformerainsi des femems!!! Il n’y a qu’en occiden,t que quelques-uns serévoltent contre ces pratiques! Il n’y a qu’en occident qu’on pense,et depuis longtemps,aux droits de l’homme (dela femmeaussi!!!) malgré la présence de plein d’occidentaux qui demeurent tout aussi dégueulasses que des hottentots et autres membres de sociétés totalitaires fondées surl’oppression et,commed’habitude, celle des femmes en particulier.On avance! Nulle part ailleurs on n’a lutté ainsi contreles abus ignobles! MAis nousd avonsencoredes gens aux mentalités anciennes qui approuvent la discrimination,le racisme,l’oppression… Aujourd’hui, grâce àlapensée ocidentaled’Hugo, de Diderot,deSchoelcher, ilya,dansletiers-mondeunéveil,une luttecontredestraditions effroyablesetcettelutteest la nôtre, à nous qui,en Occident avons toujours lutté contre les archaïsmes …Rappelons quun’ FEMME africaine,Wangari Maathai justifie l’excision!!! Ele est PRIX NOBEL!
La route est longue
Merci pr ce superbe article!!!
Orlando, vous « oubliez » de dire que les Hottentots pratiquaient AUSSI des mutilations génitales sur les HOMMES, que l’on amputait d’un testicule!
Mais comme ça ne colle pas avec votre discours parlant d’une civilisation qui méprise et mutile les femmmes, et uniquement ces dernières, vous n’en parlez pas!
Et oui, les mutilations génitales sur les hommes n’attirent pas autant la sympathie et ne déclenchent pas autant la colère que celle commises sur les femmes…
Vous messages sont quasiment illisibles (et la ponctuation, c’est pour les chieny peut-être??), bourrés de fautes d’orthographes et sont nauséabonds! Il y a des choses qui sont injustifiables, ce n’est pas parce qu’un peuple pratique des « atrocités » que ça excuse les gens qui pratiquent contre des atrocités encore plus grandes envers ce peuple!
Vous n’allez quand même pas nous dire que des mutilations génitales, c’est pire que de chasser et décapiter des indigènes (comme c’est relaté dans l’article, avec des hollandais qui chassaient et tuaient des hottentots pour s’amuser!!! c’est inimaginable!!!), qui sont considérés comme faisant parti d’une « race inférieure »!
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« tout le monde peut être important car tout le monde peut servir à quelque chose. »(MARTIN LUTHER KING)
Chère Vénus Hottentote, longtemps j’ai cherché à lire ton histoire, toujours tu trottait dans un coin de ma mémoire et je ne savais pas où trouver le lien qui me ramènerait à toi mais aujourd’hui je t’ai trouvé.
Mais je ne t’appellerai plus vénus hottentote mais mademoiselle SSEHOURA tu n’as pas mérité ce que l’ignorance et la bétise humaine t’on fait subir. Grace à dieu et à la ténacité de ta descendance tu as pu être ensevelie sur la terre de tes ancêtres, ta famille fut décimée, certes mais tu en as retrouvée une bien plus nombreuse qui perdure par delà les sciècles. Jamais je t’oublierais chère SSEHOURA car le sacrifice de ta vie à permis aux hommes soit disant lettrés de comprendre que l’humanité ne se limite pas à la frontière des peaux blanches. Dors en paix petite princesse tu n’es pas morte en vain
cet histoir est bouleversant seul des montre ignonble sans coeur peuvent faire cela a une femme pour ne pas pase sous silence les actes babares sauvages et raciste des blancs autre fois mais les chentres de la négritude on sue soulevé la téte haute en montrant que la race noir nest infieur a personne é que lafrique nest pas brut dhistoir et de savoir luis qui na ni erasme ni euclide mais sa tradition et c vestige
cet histoir est bouleversant seul des montre ignonble sans coeur peuvent faire cela a une femme pour ne pas pasé sous silence les actes babares sauvages et raciste des blancs autre fois mais les chentres de la négritude on sue soulevé la téte haute en montrant que la race noir nest infieur a personne é que lafrique nest pas brut dhistoir et de savoir luis qui na ni erasme ni euclide mais sa tradition et c vestige mais jose espéré que george cuvier pourira a lenfer ainsi que tout les autre raciste blancs
LEs blancs ont fait comme tout le monde! ils ne sont pas pire que les conquétrants africains qui tuaient eux aussi, que els esclavagistes de l’époque barbaresque! Maintenant, qu’y a t-i de pire? Ine exhibition déplorable, dégueulasse ou la vie ordinaire dans l’immonde système sexiste hottentott?,cette société pourrie méprisant les femmes? Ici, chez les blancs, on lutte, encore difficilemetn,,pour l »égalité…Et si nous avons fait la guerre, l’esclavage, nous ne sommes pas les seuls.Mais nous sommes les seuls à vouloir en sortir, à lutter aussi contre le racisme, à nous autocritiquer, à désirer la paix…Il a fallu du temps…Mais on avance. En enfer? Les colonialistes y rejoindrons ces ordures d’hottentot! Ainsi que els eclavagisyes des VVIe et XVIIIe siècle qui, comme els autres, surles côtes barabresques, asservisaitn aussi des blancs sur leurs galères…Un nombre impressionnant d’eszclaves blancs oubliés!!!L’histoire est implacable..
Cuvier a aussi rendu de grands servies à l’humanité.APr ses travaux, on a mieux connu la nature et c’est aussi de là que viennent les médicaments, les soins tirés de la nature de la médecine moderne qui a permis de vaincre des maladies horribles…LEs gens ne sontpas tout d’une pièce!
En attendant, que les salauds qui ont exploité la « vénus hottentotte » soient mis au même plan que ces ordures de ces gens ignonbles: les hottentots pourris jusqu’à l’os par la haine de la femme!Ilssont aussi dégueulasses que les fascistes!Alors qu’y a t-il de pire,La société immonde sexiste jhootentote ou les connards qui exposèrent cette pauvre femme? de totue façon, ele était perdante, et c’est bisn ça la leçon!
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Quelle barbarie !!!! Je ne suis pas du tout surpris après avoir lu cette histoire jonchée de l’animosité et de la cruauté de l’homme blanc à l’égard des nègres, étant donné que les pires armes destructrices du monde actuel sont fabriquées et détenues par les Occidentaux. Je ne suis pas surpris également quand on voit comment les prisonniers palestiniens sont humiliés et maltraités dans les prisons israéliens, comment les prisonniers sont torturés à Guantanamo aujourd’hui et autres cas que je m’abstiens de citer ici. Mais si on analyse les cas de barbarie qu’ont commis les nègres envers leurs propres frères, que ce soit au Rwanda, au Burundi et autres, on se rend compte, nonobstant cela que les nègres ne sont pas plus barbares et plus sadiques que les blancs. Tout ce que je sais, c’est que, il arrivera une époque, ce peut être dans 1 ; 2 ; voire 20 siècles, le tour de l’Afrique arrivera. LA ROUE TOURNE, AYEZ CELA EN CONSCIENCE.