Sabina Karlsson et Marquita Pring, deux mannequins Plus font parties des visages de la nouvelle campagne de l’Oréal au côté de Blake Lively, Lara Stone, Xiao Wen Ju, Giannina Oteto, Dominique Babineaux, Aja Dang, Cipriana Quann, Arpana Rayamajhi, Alexina Graham, le mannequin transgenre Hari Nef et il y a même un homme avec Darnell Bernard.
Une campagne qui se place sur le thème de l’acceptation de la diversité, tant au niveau de la couleur de peau, des origines, du sexe et même de la taille.
Alors oui Sabina Karlsson et Marquita Pring ne sont pas aussi voluptueuses qu’une Tess Holliday, mais accepter des mannequins Plus comme égérie, les mettre en avant comme un standard de beauté est en soi une petite révolution qui commence enfin à se répandre comme quelque chose de naturel.
Et c’est une bonne chose, car, le monde ne sera prêt à accepter les personnes de plus grandes tailles que quand les femmes qui représentent la taille moyenne seront déjà perçues comme acceptable/normal/classique.
Jusqu’à présent, seule la marque de cométique Covergirl avait osé mettre en avant des femmes avec des courbes avec les actrices Queen Latifah ou encore Gabourey Sidibe
Pour info Marquita Pring qui porte la couleur N65, c’est elle qui posait pour Vogue Italia en 2011 :
Sabina Karlsson est une ancienne mannequin qui est passée dans le camp des currys, car elle ne se sentait pas à l’aise dans un corps ultra mince. Elle a fait partie des pulpeuses qui ont défilé pour Christian Siriano, elle était dans la campagne #PlusIsEqual. C’est elle ici qui défile en lingerie Ashley Graham pour Additionelle :
Alors oui tout ça c’est du marketing pour que les clientes se sentent plus proches de la marque et que les ventes augmentent. Oui, mais c’est du marketing qui va dans le bon sens, fini le diktat du modèle de beauté unique, fini la culpabilisation pour celles qui n’ont pas un teint de pêche et la taille mannequin, enfin une pub qui dit de façon crédible que oui « chacun d’entre nous le vaut bien »
2017 s’annonce comme une année où la diversité devient un standard dans les campagnes de communication, et c’est plutôt une bonne nouvelle, non ?