Il y a 3 semaines j'ai consultéun médecin-psy conseillé par le GROS. A la fin de l'entretien il m'a dit qu'il me proposerait bien des anti-dépresseurs, mais qu'il voyait que j'y étais hostile. Ce qui risquait de provoquer des effets secondaires ++.
J'en ai déjà pris, à des périodes noires de ma vie (décès, séparation). Une fois, prescrits par une endocrino, ça a tourné à la cata : zombie, pleurs permanents et aucune énergie pour rien.
Là , je suis tombée des nues. Je me sens bien en difficulté ++ par-rapport à l'hyperphagie, mais si c'était effectivement l'arbre qui cache la forêt ?
Je suis pas chaude pour les anti-dépresseurs. A quoi rime tout le travail de RA si je me camoufle avec de la chimie ?
Mais faut savoir ce que je veux : pourquoi refuser une aide si ça peut m'aider à dépasser les compulsions ?
Pfff.... Je sais plus où j'en suis. La dernière crise, qui date d'il y a 24 h... m'a rendue littéralement malade. J'ai fini à 3 h du mat dans la cuvette des WC (et c'était pas volontaire ! )
Excusez les détails, mais c'est pour dire jusqu'où je peux aller. Alors voilà : soit je tiens trop à mon symptôme pour accepter de voir la réalité en face soit il est possible de s'en sortir autrement, ou de continuer un tavail sous anti-dépresseurs (en sachant que j'ai beaucoup d'années d'analyse derrière moi, ce qui m'a sans aucun doute sauvé la vie mais n'a pas évacué le symptôme...)
Est-ce que certains d'entre vous en ont pris ? Ou refusé ? Et ça a donné quoi ?
Merci pour vos réponses. Rien que d'en parler ici je me sens déjà plus claire dans mes contradictions
J'en ai déjà pris, à des périodes noires de ma vie (décès, séparation). Une fois, prescrits par une endocrino, ça a tourné à la cata : zombie, pleurs permanents et aucune énergie pour rien.
Là , je suis tombée des nues. Je me sens bien en difficulté ++ par-rapport à l'hyperphagie, mais si c'était effectivement l'arbre qui cache la forêt ?
Je suis pas chaude pour les anti-dépresseurs. A quoi rime tout le travail de RA si je me camoufle avec de la chimie ?
Mais faut savoir ce que je veux : pourquoi refuser une aide si ça peut m'aider à dépasser les compulsions ?
Pfff.... Je sais plus où j'en suis. La dernière crise, qui date d'il y a 24 h... m'a rendue littéralement malade. J'ai fini à 3 h du mat dans la cuvette des WC (et c'était pas volontaire ! )
Excusez les détails, mais c'est pour dire jusqu'où je peux aller. Alors voilà : soit je tiens trop à mon symptôme pour accepter de voir la réalité en face soit il est possible de s'en sortir autrement, ou de continuer un tavail sous anti-dépresseurs (en sachant que j'ai beaucoup d'années d'analyse derrière moi, ce qui m'a sans aucun doute sauvé la vie mais n'a pas évacué le symptôme...)
Est-ce que certains d'entre vous en ont pris ? Ou refusé ? Et ça a donné quoi ?
Merci pour vos réponses. Rien que d'en parler ici je me sens déjà plus claire dans mes contradictions

"Le même qui, honteux d’être un sans-coeur trop occupé de soi, aimerait s’oublier comme, quelque part, on oublie son parapluie."
Michel Leiris
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