Bon alors voilà. Je commence à me dire que ma situation est désespérée. Je complexe de mes complexes. J'en viens à presque plus vouloir sortir où bien extrême nécessité (boulot, course et encore). Je déteste qu'on me regarde et marcher dans la rue devient une horrible torture. Je sais pas pourquoi. Je complexé déjà beaucoup avant mais là ça en deviens presque limite effrayant. Moins je sors mieux je me porte, moins on me parle, on me regarde, moins on me montre que j'existe et mieux je me sens. J'aimerais parfois être invisible des autres. Cette sensation est vraiment étrange. Je ne sais pas si vous pourrez m'aider mais au moins ça m'a fait du bien d'en parler. :oops:
...
J'ai vécu une phase comme ça. D'abord quand j'avais une douzaine d'années, à la puberté, puis plus tard, à 18 ans, après la mort de mon père.

A part trouver un(e) psy bien, je ne sais que te dire. Sinon qu'on s'en sort. :kiss:
"Le même qui, honteux d’être un sans-coeur trop occupé de soi, aimerait s’oublier comme, quelque part, on oublie son parapluie."
Michel Leiris
C'est bien ancré tout ça à ce que je vois.
Effectivement, une psychothérapie comportementale pourrait peut être t'aider à progresser dans ta façon de voir et faire les choses.

Mais déjà, tu te caractérises de sociable, une fille qui aime sortir ou pas, à la base ?
Merci pour vos réponses Pomdereinette et Mylenange d'ailleurs pour répondre à ta question à la base je suis pas très sortie où alors faut pas que je ne sois pas toute seule. J'aime pas du tout sortir toute seule
...
Coucou bin tu sais je pense qu'ici tu trouveras pleins d'idées qui te permettront de les oublier au fur et à mesure ses vilais complexes .

Hésite pas à près tout ce forum est là pour répondre à toutes sorte de questions .

Enfin dans la limite du raisonnable .
Pouet
Je viens de lire tous ces mails et j'ai envie de pleuré... je suis grosse et je ne me supporte pas. Toute ma vie j'ai été sujette aux moqueries de tout le monde, famille, école, inconnus. Je voudrais juste être normale, ne plus me sentir regardé comme si j'étais un monstre. Je ne crois pas qu'on puisse s'accepter mais juste donner le change et c'est ce que je fais. Tout le monde croit que je m'assume, mais je ne me regarde jamais dans un miroir (juste le tête), je pleure ne rentrant de m'acheter des fringues. Comment est ce qu'on peut accepter cette image là, ce corps, ces plis, ces bras qui pendouillent , ces fesses énormes qui ne logent dans rien. Quand j'étais petite je me demandais toujours "mais pourquoi MOI je suis MOI (dans ce corps, avec cette tête, pourquoi je suis pas née jolie comme les autres dans ma classe, comme ma soeur, qu'est ce que j'ai fais de mal pour mériter ça). Et voilà, je pleure. Je n'ai jamais raconté ces choses c'est surement pour ça. Est ce que ça m'aidera j'en sais rien, j'ai limite honte de poster ce mail.
rein à dire dans ces cas de désespoir totale, juste que :kiss: , courage
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critel a écrit :Je viens de lire tous ces mails et j'ai envie de pleuré... je suis grosse et je ne me supporte pas. Toute ma vie j'ai été sujette aux moqueries de tout le monde, famille, école, inconnus. Je voudrais juste être normale, ne plus me sentir regardé comme si j'étais un monstre. Je ne crois pas qu'on puisse s'accepter mais juste donner le change et c'est ce que je fais. Tout le monde croit que je m'assume, mais je ne me regarde jamais dans un miroir (juste le tête), je pleure ne rentrant de m'acheter des fringues. Comment est ce qu'on peut accepter cette image là, ce corps, ces plis, ces bras qui pendouillent , ces fesses énormes qui ne logent dans rien. Quand j'étais petite je me demandais toujours "mais pourquoi MOI je suis MOI (dans ce corps, avec cette tête, pourquoi je suis pas née jolie comme les autres dans ma classe, comme ma soeur, qu'est ce que j'ai fais de mal pour mériter ça). Et voilà, je pleure. Je n'ai jamais raconté ces choses c'est surement pour ça. Est ce que ça m'aidera j'en sais rien, j'ai limite honte de poster ce mail.


"Normal" voilà bien un mot dont tu ferais de te méfier .

Ici tu ne subiras pas de jugements hâtifs lis nous même si tu ne participes pas et tu verras que ce que tu perçois comme un handicap n'en est en réalité pas un . Du moins pas d'un point de vue philosophique, pour la santé tout dépend des personnes, mais crois moi ici le regard ne seras pas réprobateur ;

Par contre pense à te présenté aussi .
Pouet
Je pense que ce qu'il te faudrait c'est une personne avec qui tu peux vider ton sac... Dire ce que t'as sur le coeur, pleurer un bon coup et après je pense que ça devrait aller un peu mieux... Je me trompe ?
Un jour... tu repenseras aux anges...
Avant out je tiens à dire que je ne suis pas dans ma vie en générale si désespérée, ce forum : c'est mon talon d'achille, mon sujet tabou !
Je viens me présenter puisque je ne l'ai pas fais hier soir. J'ai 31 ans, j'ai été obèse dès l'enfance. Ma mère traumatisée par sa propre enfance : du surpoids, des parents qui pensaient que c'était signe de santé et elle qui aurauit voulu de l'aide) bref, je suis la première fille et elle a décidée de me prendre en charge très tôt, avant que je sois grosse en faite. INTERDIT CECI, INTERDIT CELA... résultat ma relation avec la nourriture est fossée, je me cachais pour manger . A 16 ans je faisait 110 kg. j'ai 2 grand frères et une soeur qui ne m'ont pas épargné, (c'est dur de déballer ça ), ma mère contament sur mon dos, en gros j'ai toujours cru qu'ils ne maimait pas. a 10 ans première séance de psy (j'ai cru que ma mère m'emmenait dans un centre pour m'y abandonner !!!). Diéteticien... etc. J'ai senti de l'amour venant de mon père et heureusement. aujourd'hui, nous nous entendons tous très bien et nous n'abordons jamais le sujet, je suis juste comme un jouet qui a eu un défaut (psychologique) de fabrication. Je vis depuis 2,5 and avec mon homme qui préfererait me voir avec moins de kilos (j'ai pris presque 10 kg avec lui), avant je vivais avec un autre qui lui aimait mes kilos et je ne me sentais pas mieux dans ma peau, c'est vraiment ma relation a moi qui ne tourne pas rond: je ne m'aime pas. merci à vous toutes pour vos réponses. l'anonymat me permet de raconter tout ça, je ne peux pas le raconter autrement, c'est au dessus de mes forces.
Critel je te comprends toute a fait. j'ai été a peu près dans le même cas que toi. Mais j'ai écouté Tina68 est après une bonne crise de pleure (ça m'arrive jamais preuve que j'étais à bout) et un bon vidage de sac (remercie mes copines qui même à 11000 km sentent quand je vais pas bien) je me suis sentie pas comme libéré (je ne le saurais pas avant longtemps je crois) mais avec un poids en moins. En tout cas je vous remercie toute d'avoir répondu a mes questions et d'avoir essayé de m'aider.

Et critel, en parler sa fait du bien. Beaucoup de bien alors profite en il y a plein de personne formidable (dont moi^^) a qui tu peux parler ici^^
...
Comment t'expliquer mon point de vue sans être mal comprise...
Ce que je veux dire, c'est que sortir et être vue par d'autres n'est pas forcément une nécessité.
Pour ma part, je déteste les lieux pleins de monde (= souvent pleins d'abrutis, dans mon pays) et donc je préfère rester chez moi et recevoir mes amis ou aller chez eux, ou encore aller dans des endroits calmes.
Je n'aime pas non plus qu'on me regarde de travers mais ça, c'est le cas de tous.
Je veux dire que sortir n'est pas un passage obligé du moment que ta vie sociale se passe bien. Le tout est de savoir si tu restes chez toi pour te cacher aux yeux des autres ou parce que tu aimes être tranquille chez toi. Moi, c'est la seconde solution...
Pourquoi faudrait-il que tout le monde aime sortir à tout prix ? Désirabilité sociale ?
Salut les filles,
Vous avez raison, je me sens mieux, j'ai beaucoup pensé à ce que j'avais raconté ici et j'y ai beaucoup réfléchi, avant je préférai l'enterrer et éviter le sujet. Avec ma famille je ne suis pas prête à aborder le sujet, je me metterai à pleurer. Après me réconcillier avec mon corps, je ne crois pas ça possible, mais ne plus manger pour étouffer mes moments d'angoisses, je dois pouvoir y arriver. C'est raide quand même de se rendre compte que tu cherches à te faire du mal toi même, il m'arrive souvent de manger lorsque je crise et de m'insulter (en pensée), parce qu je me dégoute.
JE VOULAIS VOUS REMERCIER, D'AVOIR PRIS LE TEMPS DE ME LIRE ET DE ME REPONDRE, MERCI, MERCI, MERCI...

Quand je fais le point sur ce qui me gêne vraiment :

1. Le regard des autres, la moquerie: je ne me suis jamais moquer de personne, et lorsque j'ai des amis qui commence sur ce terrain, je les stoope net ! A quoi ça sert, qu'est ce que ça leur apporte? je comprends pas! On es tous différents les uns de autres et pas forcément par le poids, y'a quoi comme plaisir la dedans ?

2. M'habiller, je ne me sent pas bien en ce moment car j'ai du essayer plein de fringues pour le marige de ma soeur bientôt et habiller une bouteille d'orangina... c'est impossible.

3. Faire l'amour avec mon chéri : je sais qu'il aimerais que je sois plus mince et parfois je ne suis pas à l'aise du tout. d'autre fois j'oublie et je prends un max de plaisir...

Voila, voila et encore merci, je vous embrasse.
Tu as bien raison pour l'histoire de se moquer.
Surtout que cette phrase résume tout:

" Critiquer quelqu'un de moche ne te rendra pas plus joli
Critiquer quelqu'un de gros ne te rendra pas plus mince
Critiquer quelqu'un de moins cultivé ne te rendra pas plus intelligent"
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