Mon dieu, rendez-vous compte : pour nous vendre leur matelas, la firme matelsom a décidé de montrer deux hommes tendrement endormis sur un matelasavec une simple question : " et vous, comment dormez-vous?".
( je suis en mode ironique, hein.
)
Voici l'article que j'ai pu lire ce matin :
Et vous, elle vous choque, cette publicité?


Voici l'article que j'ai pu lire ce matin :
L'affiche date de février 2008. Elle représente un grand lit, deux hommes couchés dessus et qui ont l'air heureux. Dans les métros parisiens, elle demande aux usagers tout à fait banalement : "et vous, comment dormez-vous ?". On pourrait dire que c'est mignon, c'est gentil, mais évidemment, ça ne plaît pas à tout le monde. Sur un blog qui m'a l'air bien chrétien, on n'aime pas trop cette affiche. Le blogueur a contacté Matelsom. On lui a dit combien Matelsom souhaitait toucher une population d'Ile de France moderne et jeune. La société assume, même, affirmant que cette affiche montre bien l'esprit de tolérance qui anime l'entreprise.
Fi de toute cette stratégie de comm', les lecteurs et le blogueur de e-Deo sont partis en croisade. Motif : "la Tradition a toujours déclaré que “ les actes d’homosexualité sont intrinsèquement désordonnés. Ils sont contraires à la loi naturelle. Ils ferment l’acte sexuel au don de la vie. Ils ne procèdent pas d’une complémentarité affective et sexuelle véritable. Ils ne sauraient recevoir d’approbation en aucun cas." Sur ces bonnes paroles, tsunami de mails envoyés à Matelsom ("mais avez-vous pensé aux enfants dont les yeux risquent d'être souillés par cette affiche ?!") et boycott. La prochaine fois, c'est sûr, ils achèteront du Bultex. Parce que c'est vrai, quoi : "être assimilées à la sodomie ne devrait pas faire plaisir à ces marques soucieuses de leur image…"
A lire : les commentaires, certains bien abjects. A faire (si vous avez le temps) : envoyer un mail de soutien à Matelsom. source
Et vous, elle vous choque, cette publicité?
Parole, parole, parole, parole, parole
encore des paroles que tu sèmes au vent
encore des paroles que tu sèmes au vent