Mon cœur est une pierre au charme suranné,
Une stèle émoussée, parcourue de fissures,
Edifice branlant où sont encore gravés
Les noms de chaque mal et de chaque blessure.
C'est une forteresse cerclée de remparts
Qui dresse ses défenses et couvre ses arrières
En combattant au rythme d'un sombre étendard,
Symbole acrimonieux d'une plainte guerrière.
Garde à vous qui osez pénétrer cette enceinte :
Pauvres hères égarés ou mû de noirs desseins.
Vos troupes entraînées, se déployant sans craintes,
S'en viendront à sonner le glas de leur destin.
Fi de vos stratégies et fi de vos tactiques,
Mon cœur les connaît toutes et ne s'y laisse prendre.
Sur ce pandémonium, ces terres chaotiques
Où le silence est d'or, nul ne sert de prétendre.
Mais si malgré le froid, la faim, la peur, l'effroi,
Ne t'armant seulement que de pugnacité,
Tu t'en venais un jour à avancer au pas
Au milieu des dangers de ces terres viciées...
Et si nulle objection n'encombrait ta conscience,
Une main sur le cœur, une autre main tendue,
Emplit d'intentions pures et paré de patience,
Peut-être pourrais-tu alors me voir vaincue.
Et peut-être, à tes pieds, viendrais-je déposer
Les armes, les armures et la sombre oriflamme,
Abdiquant pour, enfin, sur tes lèvres goûter
A l'unique défaite que mon cœur acclame.
Une stèle émoussée, parcourue de fissures,
Edifice branlant où sont encore gravés
Les noms de chaque mal et de chaque blessure.
C'est une forteresse cerclée de remparts
Qui dresse ses défenses et couvre ses arrières
En combattant au rythme d'un sombre étendard,
Symbole acrimonieux d'une plainte guerrière.
Garde à vous qui osez pénétrer cette enceinte :
Pauvres hères égarés ou mû de noirs desseins.
Vos troupes entraînées, se déployant sans craintes,
S'en viendront à sonner le glas de leur destin.
Fi de vos stratégies et fi de vos tactiques,
Mon cœur les connaît toutes et ne s'y laisse prendre.
Sur ce pandémonium, ces terres chaotiques
Où le silence est d'or, nul ne sert de prétendre.
Mais si malgré le froid, la faim, la peur, l'effroi,
Ne t'armant seulement que de pugnacité,
Tu t'en venais un jour à avancer au pas
Au milieu des dangers de ces terres viciées...
Et si nulle objection n'encombrait ta conscience,
Une main sur le cœur, une autre main tendue,
Emplit d'intentions pures et paré de patience,
Peut-être pourrais-tu alors me voir vaincue.
Et peut-être, à tes pieds, viendrais-je déposer
Les armes, les armures et la sombre oriflamme,
Abdiquant pour, enfin, sur tes lèvres goûter
A l'unique défaite que mon cœur acclame.
Je suis capable du meilleur comme du pire, mais pour le pire je suis la meilleure...
http://www.myspace.com/ashvakita
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