Un père divorcé, qui demandait un droit de garde élargi vis à vis de son fils de deux ans, a vu sa demande refusée pour motif que son diabête fait courir un risque à son enfant.

L'ordonnance de référé interdit précisément au père "un droit de visite et d'hébergement élargi" au motif que son diabète insulino-dépendant pose un "problème majeur" en raison de "risques de coma diabétiques réels". Il y est par ailleurs précisé que l'enfant, "en bas âge", "peut se retrouver dans une situation dramatique si son père venait à faire un malaise dont ce dernier refuse de voir les conséquences". In fine, le père, qui avait demandé de voir son fils du jeudi 18 heures au samedi 18 heures, ne pourra le voir que le mercredi après-midi et un samedi sur deux, sans hébergement.
"Le diabète comme alibi"
L'AFD s'est dite "indignée" par cette décision, révélée par la Nouvelle République du Centre-Ouest. "Cela veut dire que trois millions de diabétiques ne peuvent pas s'occuper de leurs enfants", a déclaré la porte-parole de l'association en soulignant qu'elle n'avait "pas souvenir d'une affaire similaire" dans le passé. "Il y a peut-être de bonnes raisons de ne pas donner la garde d'un enfant à un père, mais que l'on ne serve pas du diabète comme alibi", a-t-elle conclu. Le jugement mentionne également des "troubles du comportement" du père, mais "qui ne présentent pas un gravité telle qu'ils fassent courir un risque à l'enfant". source
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encore des paroles que tu sèmes au vent
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