Mes amis vous le diront : parfois I’m a poor lonesome cow-boy.
Eh oui ! La vie de bohème, le goût des grandes étendues sauvages, la justice rendue à coups de bourre-pifs, mon fidèle Mulhouse (qui devait s’appeler Rantanplan dans sa vie d’avant), les cigarettes roulées, tout ça, c’est bien moi. C’est vrai, il y a quelques différence : j’ai pas un Stetson mais un bonnet, mon cheval a deux roues et est en fer, j’ai pas de flingue et je ne tire pas plus vite que mon ombre. Par contre, comme tous les cow-boys, je mange du chili con carne. Pourquoi ? Parce que le chili est le plat simple par excellence. Quelques haricots rouges et secs sortis de vos sacoches cavalières, quelques oignons ramassés ça et là , et si vous avez un fusil, un peu de viande de bison (le bison c’est presque comme une vache velue qui parle américain) ou de la viande d’un animal mort dans le désert, quelques épices bien strong (parce que faudra bien enlever le goût un peu fort de la viande) et hop ! Le tour est joué.
Donc les ingrédients, on va dire pour quatre personnes.
Je commence à acheter de 600 grammes à 1 kilo de bœuf à braiser ou de viande pour le bourguignon. Bon OK, je choisis plutôt du bœuf, (qui est parfois de la vache d’ailleurs, faut le savoir), pour deux raisons. D’abord parce que du côté de Bordeaux, le bison, c’est plus rare. Ensuite parce que, entamer un bison, juste pour 1 kilo de viande, ben vous je sais pas, mais moi je trouve que c’est un peu gâcher. La viande, je la choisis rouge foncée presque noire et un peu persillée, c'est-à -dire, avec un peu de gras mais juste ce qu’il faut.
Ensuite, j’achète environ le même poids en oignons, et autant en haricots rouges.
Là encore, deux possibilités. Soit vous prenez des haricots secs, mais faudra les faire tremper dans de l’eau froide pendant au moins une nuit avant cuisson, soit vous prenez des haricots rouges en boîte et là , c’est plus simple.
Puis je trouve 5 ou 6 petits oignons blancs, 2 ou 3 tomates, 3 œufs de poule, du paprika, des piments entiers, un bouquet garni (mais pas obligé) et 1 ou 2 citrons.
Je commence par couper la viande en cube (genre 2 ou 3 centimètres de côté) en enlevant le gras le plus dur, mais en en conservant quand même, parce que c’est justement ce gras qui va servir à lier la sauce. Là , à ce stade, normalement, Mulhouse m’apporte une aide précieuse en se tenant pas trop loin de la table, pour attraper au vol les bouts de gras que je coupe. Et oui ! Le chili c’est la fête pour tout le monde.
Ensuite je pèle les oignons et je les découpe en rondelles pas trop fines. (Faut se rappeler que le chili est un plat rustique). Puis, je mets tout ça dans ma cocotte minute, je fais revenir dans de l’huile d’olive, les oignons jusqu’à ce qu’ils deviennent translucides, pas plus. Ensuite, j’ajoute la viande pour la faire revenir. Quand elle commence à devenir brune, j’éteins le feu. Puis j’ajoute les haricots rouges, je recouvre d’eau, j’ajoute une grosse cuillère de gros sel, du paprika pour la couleur, le bouquet garni si j’ai envie, et les piments. Je ferme la cocotte, et je la laisse monter en pression. Ensuite, je baisse le feu et je mets le programmateur de ma gazinière sur 1 heure et quart à peu près.
Et le reste des ingrédients ? Ben c’est là que je m’en occupe. Je fais durcir les œufs dix minutes dans de l’eau bouillante, puis je les rince à l’eau froide pour les écailler et je les écrase dans un bol. Par-dessus, je rajoute quelques bonnes pincées de poivre. Je pèle les tomates après les avoir ébouillantées, et je les écrase dans un autre bol. Par-dessus, je rajoute du paprika et du piment. Ensuite, je coupe les petits oignons blancs dans un troisième bol et par-dessus, je verse le jus des citrons.
Quand c’est cuit, j’ouvre la cocotte et je goûte la sauce et un bout de viande. Si ça manque d’ingrédient ou de cuisson, je corrige le truc. Normalement, à l’ouverture de la cocotte, vous devez voir une sorte de sauce bien liée et très foncée. Souvent, à ce moment-là je suis tenté de le faire cuire une demi heure de plus. Ben faut pas hésiter. Plus ça cuit, meilleur c’est.
Pour servir, je remplis les assiettes, et chacun se sert ensuite des accompagnements. Les œufs poivrés pour le goût ; pour les aventuriers, les tomates pimentées pour rajouter du piquant et pour les aventuriers vraiment trop téméraires, les petits oignons citronnés parce que ça calme le palais.
Et maintenant la FAQ
Katcal : « Tu te sers d’une kokotte minute mais moi j’en ai pas ».
C'est pas grave, tu peux utiliser une cocotte en fonte en mettant de l'eau froide dans la partie supérieure du couvercle ou n’importe quel autre récipient au fond un peu épais et avec un couvercle. Mais là , la durée de la cuisson doit être portée à 4 ou 5 heures et le feu doit être le plus faible possible pour que ça mijote le plus doucement possible.
Ambre : « Vala! Tu parles de mettre le prougrammateur de ta gazinière sur une heure et quart à peu près mais sur la mienne y'en a pas. C'est pou facile ».
Pas grave Ambre, tu peux aussi vérifier l'heure avec ta montre. Bon bien sûr, faut avoir une montre!
Et la tienne, elle est réparée ?
Sapho : « Est-ce que je peux remplacer les haricots par des pommes de terre que je ferais cuire dans de l'huile bouillante et la viande à braiser par une steak que je ferais cuire à la poêle ? »
Oui Sapho. Tu peux. Mais là tu obtiens plutôt un steak frites.
Argh : « J’ai entendu dire, que le chili c’est très bon à manger mais pas terrible à péter ».
Tu as tout as fait raison. Dans le chili, y’a tout ce qu’il faut pour ça. Les haricots pour le volume et les œufs et les oignons pour l’odeur. De ce fait, je te déconseille de cuisiner ce plat lors de la première invitation d’une fille, surtout si tu comptes « conclure ». Attends plutôt d’être plus intime avec elle parce que de toutes façons faudra bien que tu finisses par lui avouer que tu pètes au lit. Et puis n’oublions pas que le chili est un plat de rebelle mexicain.
_« Argh, mon chéri ! Je viens d’entendre une explosion au fond du lit. C’était quoi ?
_« Zapata »
_« Ah ouais ?..... Toi tu prononces les « é » un peu comme des « a » !!!
Patty : « J’en ai fait trop. Qu’est ce que je peux en faire ? »
Bon en premier lieu, insiste auprès de tes amis pour qu’ils finissent. Non mais franchement, à quoi ça sert que tu te casses à faire un bon chili, si c’est pour qu’après ils chipotent dans leurs assiettes ? Le chili, c’est fait pour se goberger, pas pour finasser. Bon si y ‘a pas moyen, ben le chili, ça se congèle très bien. Donc, dans une petite boite en plastique, et au moment de servir, un coup de cro-onde. Mais même prudence qu’avec les pois chiches du couscous, parce que les haricots ont tendance à exploser. Par contre, les accompagnements, faudra que tu les refasses avant de servir.
Monoamtp : « Qu’est ce que je peux servir avec le chili ? »
Ben un vin rouge un peu fort c’est pas mal, comme un Médoc par exemple. Mais un rosé ça peut le faire tout pareil. Par contre, (je vais pas me faire des amis) les rosés de ton pays, tu les mets de côté pour le jour où tu manges une salade de tomates en plein soleil.
TOTOROnde : « Est-ce que je peux mettre mon déguisement de mexicain ? »
C’est pas que tu peux ! TU DOIS mettre ton déguisement de mexicain. Tu peux même te faire une fausse moustache au crayon noir. Et n’oublie pas ta bouteille de tequila ou de mezcal. Tu sais ? Celle avec le ver dedans. (Pour les jours de grande déchirure, je conseille même les tequilas paf, voire même pour les plus aventureux, les téquilas paf au champagne. Mais là , faut prévoir l’aspirine pour le lendemain).
Lythys : « Et ma vodka glace ? »
Plus tard Lythys. Garde la pour la recette du goulasch.
Nootship : « Il me semble que peler un kilo d’oignons est une tâche difficile parce que, c’est connu, les oignons font pleurer. D’où quelques réflexions sur lesquelles j’aimerais que chacun puisse se pencher et apporter sa réponse. A votre avis, ces larmes sont elles dues uniquement à l’aspect irritant des gaz dégagés par les oignons ou au contraire un prétexte que choisi l’inconscient pour évacuer les blessures du passé ? Doit il y avoir refus de ces larmes ? Et si oui, comment les empêcher ? »
Peut-être, Nootship.
En ce qui me concerne, oui.
Moi pour peler les oignons, je mets mon masque de plongée.
Boréale : « Tu dis qu’on doit faire revenir les oignons. Mais revenir d’où au juste ? »
Alors là ! Franchement j’en sais rien.
Eh oui ! La vie de bohème, le goût des grandes étendues sauvages, la justice rendue à coups de bourre-pifs, mon fidèle Mulhouse (qui devait s’appeler Rantanplan dans sa vie d’avant), les cigarettes roulées, tout ça, c’est bien moi. C’est vrai, il y a quelques différence : j’ai pas un Stetson mais un bonnet, mon cheval a deux roues et est en fer, j’ai pas de flingue et je ne tire pas plus vite que mon ombre. Par contre, comme tous les cow-boys, je mange du chili con carne. Pourquoi ? Parce que le chili est le plat simple par excellence. Quelques haricots rouges et secs sortis de vos sacoches cavalières, quelques oignons ramassés ça et là , et si vous avez un fusil, un peu de viande de bison (le bison c’est presque comme une vache velue qui parle américain) ou de la viande d’un animal mort dans le désert, quelques épices bien strong (parce que faudra bien enlever le goût un peu fort de la viande) et hop ! Le tour est joué.
Donc les ingrédients, on va dire pour quatre personnes.
Je commence à acheter de 600 grammes à 1 kilo de bœuf à braiser ou de viande pour le bourguignon. Bon OK, je choisis plutôt du bœuf, (qui est parfois de la vache d’ailleurs, faut le savoir), pour deux raisons. D’abord parce que du côté de Bordeaux, le bison, c’est plus rare. Ensuite parce que, entamer un bison, juste pour 1 kilo de viande, ben vous je sais pas, mais moi je trouve que c’est un peu gâcher. La viande, je la choisis rouge foncée presque noire et un peu persillée, c'est-à -dire, avec un peu de gras mais juste ce qu’il faut.
Ensuite, j’achète environ le même poids en oignons, et autant en haricots rouges.
Là encore, deux possibilités. Soit vous prenez des haricots secs, mais faudra les faire tremper dans de l’eau froide pendant au moins une nuit avant cuisson, soit vous prenez des haricots rouges en boîte et là , c’est plus simple.
Puis je trouve 5 ou 6 petits oignons blancs, 2 ou 3 tomates, 3 œufs de poule, du paprika, des piments entiers, un bouquet garni (mais pas obligé) et 1 ou 2 citrons.
Je commence par couper la viande en cube (genre 2 ou 3 centimètres de côté) en enlevant le gras le plus dur, mais en en conservant quand même, parce que c’est justement ce gras qui va servir à lier la sauce. Là , à ce stade, normalement, Mulhouse m’apporte une aide précieuse en se tenant pas trop loin de la table, pour attraper au vol les bouts de gras que je coupe. Et oui ! Le chili c’est la fête pour tout le monde.
Ensuite je pèle les oignons et je les découpe en rondelles pas trop fines. (Faut se rappeler que le chili est un plat rustique). Puis, je mets tout ça dans ma cocotte minute, je fais revenir dans de l’huile d’olive, les oignons jusqu’à ce qu’ils deviennent translucides, pas plus. Ensuite, j’ajoute la viande pour la faire revenir. Quand elle commence à devenir brune, j’éteins le feu. Puis j’ajoute les haricots rouges, je recouvre d’eau, j’ajoute une grosse cuillère de gros sel, du paprika pour la couleur, le bouquet garni si j’ai envie, et les piments. Je ferme la cocotte, et je la laisse monter en pression. Ensuite, je baisse le feu et je mets le programmateur de ma gazinière sur 1 heure et quart à peu près.
Et le reste des ingrédients ? Ben c’est là que je m’en occupe. Je fais durcir les œufs dix minutes dans de l’eau bouillante, puis je les rince à l’eau froide pour les écailler et je les écrase dans un bol. Par-dessus, je rajoute quelques bonnes pincées de poivre. Je pèle les tomates après les avoir ébouillantées, et je les écrase dans un autre bol. Par-dessus, je rajoute du paprika et du piment. Ensuite, je coupe les petits oignons blancs dans un troisième bol et par-dessus, je verse le jus des citrons.
Quand c’est cuit, j’ouvre la cocotte et je goûte la sauce et un bout de viande. Si ça manque d’ingrédient ou de cuisson, je corrige le truc. Normalement, à l’ouverture de la cocotte, vous devez voir une sorte de sauce bien liée et très foncée. Souvent, à ce moment-là je suis tenté de le faire cuire une demi heure de plus. Ben faut pas hésiter. Plus ça cuit, meilleur c’est.
Pour servir, je remplis les assiettes, et chacun se sert ensuite des accompagnements. Les œufs poivrés pour le goût ; pour les aventuriers, les tomates pimentées pour rajouter du piquant et pour les aventuriers vraiment trop téméraires, les petits oignons citronnés parce que ça calme le palais.
Et maintenant la FAQ
Katcal : « Tu te sers d’une kokotte minute mais moi j’en ai pas ».
C'est pas grave, tu peux utiliser une cocotte en fonte en mettant de l'eau froide dans la partie supérieure du couvercle ou n’importe quel autre récipient au fond un peu épais et avec un couvercle. Mais là , la durée de la cuisson doit être portée à 4 ou 5 heures et le feu doit être le plus faible possible pour que ça mijote le plus doucement possible.
Ambre : « Vala! Tu parles de mettre le prougrammateur de ta gazinière sur une heure et quart à peu près mais sur la mienne y'en a pas. C'est pou facile ».
Pas grave Ambre, tu peux aussi vérifier l'heure avec ta montre. Bon bien sûr, faut avoir une montre!
Et la tienne, elle est réparée ?
Sapho : « Est-ce que je peux remplacer les haricots par des pommes de terre que je ferais cuire dans de l'huile bouillante et la viande à braiser par une steak que je ferais cuire à la poêle ? »
Oui Sapho. Tu peux. Mais là tu obtiens plutôt un steak frites.
Argh : « J’ai entendu dire, que le chili c’est très bon à manger mais pas terrible à péter ».
Tu as tout as fait raison. Dans le chili, y’a tout ce qu’il faut pour ça. Les haricots pour le volume et les œufs et les oignons pour l’odeur. De ce fait, je te déconseille de cuisiner ce plat lors de la première invitation d’une fille, surtout si tu comptes « conclure ». Attends plutôt d’être plus intime avec elle parce que de toutes façons faudra bien que tu finisses par lui avouer que tu pètes au lit. Et puis n’oublions pas que le chili est un plat de rebelle mexicain.
_« Argh, mon chéri ! Je viens d’entendre une explosion au fond du lit. C’était quoi ?
_« Zapata »
_« Ah ouais ?..... Toi tu prononces les « é » un peu comme des « a » !!!
Patty : « J’en ai fait trop. Qu’est ce que je peux en faire ? »
Bon en premier lieu, insiste auprès de tes amis pour qu’ils finissent. Non mais franchement, à quoi ça sert que tu te casses à faire un bon chili, si c’est pour qu’après ils chipotent dans leurs assiettes ? Le chili, c’est fait pour se goberger, pas pour finasser. Bon si y ‘a pas moyen, ben le chili, ça se congèle très bien. Donc, dans une petite boite en plastique, et au moment de servir, un coup de cro-onde. Mais même prudence qu’avec les pois chiches du couscous, parce que les haricots ont tendance à exploser. Par contre, les accompagnements, faudra que tu les refasses avant de servir.
Monoamtp : « Qu’est ce que je peux servir avec le chili ? »
Ben un vin rouge un peu fort c’est pas mal, comme un Médoc par exemple. Mais un rosé ça peut le faire tout pareil. Par contre, (je vais pas me faire des amis) les rosés de ton pays, tu les mets de côté pour le jour où tu manges une salade de tomates en plein soleil.
TOTOROnde : « Est-ce que je peux mettre mon déguisement de mexicain ? »
C’est pas que tu peux ! TU DOIS mettre ton déguisement de mexicain. Tu peux même te faire une fausse moustache au crayon noir. Et n’oublie pas ta bouteille de tequila ou de mezcal. Tu sais ? Celle avec le ver dedans. (Pour les jours de grande déchirure, je conseille même les tequilas paf, voire même pour les plus aventureux, les téquilas paf au champagne. Mais là , faut prévoir l’aspirine pour le lendemain).
Lythys : « Et ma vodka glace ? »
Plus tard Lythys. Garde la pour la recette du goulasch.
Nootship : « Il me semble que peler un kilo d’oignons est une tâche difficile parce que, c’est connu, les oignons font pleurer. D’où quelques réflexions sur lesquelles j’aimerais que chacun puisse se pencher et apporter sa réponse. A votre avis, ces larmes sont elles dues uniquement à l’aspect irritant des gaz dégagés par les oignons ou au contraire un prétexte que choisi l’inconscient pour évacuer les blessures du passé ? Doit il y avoir refus de ces larmes ? Et si oui, comment les empêcher ? »
Peut-être, Nootship.
En ce qui me concerne, oui.
Moi pour peler les oignons, je mets mon masque de plongée.
Boréale : « Tu dis qu’on doit faire revenir les oignons. Mais revenir d’où au juste ? »
Alors là ! Franchement j’en sais rien.
Prends ta PS2 sous les draps et serre la fort entre les cuisses.
[url=http://***********.com/]Les gentils garçons marchent à pied et vont au ciel.
Les mauvais garçons roulent en BMX et vont partout.[/url]
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Les mauvais garçons roulent en BMX et vont partout.[/url]