C'est une question difficile, certes, mais je pense qu'y réfléchir un peu ne fait pas de mal et permet de prendre du recul sur nos relations avec nos parents.

Comme c'est assez compliqué de décrire vous pouvez vous servir des certaines oppositions suivantes (même si à chaque fois c'est un peu des deux).

Votre éducation a été plutôt:

- Tendre (marques de tendresse, encouragements, valorisation)/ Froide (critiques, peu de contacts physiques...)

- Stricte (beaucoup de règles, punitions)/ Relâchée

- "Classique" (fondée sur des principes religieux, conservateurs, punition pour un gros mot par exemple)/ "Progressiste" (voir plus loin que les codes établis, ouverture à la tolérance sur des comportements marginaux par exemple)

- Protégée (peu de tâches ménagères à la maison par exemple)/ incitatrice à l'autonomie

- Différente d'un enfant à l'autre (les aînés ne sont CLAIREMENT pas élevés de la même manière que les cadets, marques de préférence...)/ relativement similaire d'un enfant à l'autre

- Différente d'un parent à l'autre (le père et la mère ne présentent pas un front uni sur les questions d'éducation)/ similaire d'un parent à l'autre.

... Vous pouvez en trouver d'autre.


Pour ma part, je dirai tendre, relâchée et très protégée mais extrêmement classique (catholiques TRES pratiquants). Clairement différente d'un enfant à l'autre (ça c'est relachée pour les plus jeunes ) et non différente d'un parent à l'autre.

ALors moi plutôt tendre du côté de ma mère et froide du côté de mon père,
Stricte des 2 côtés,
Classique sur certains points (les gros mots, la tenue à table, la politesse en général) et progressiste sur d'autres (ouverture à la tolérance +++) des 2 côtés,
Incitatrice à l'autonomie,
Relativement similaire entre mon frère et moi, c'est juste qu'on n'a pas du tout réagi de la même façon (moi très dans la ligne droite en apparence et évasion par le rêve et ma passion de l'époque, lui très dans le refus, la peur de cette sévérité).
A peu près similaire entre mon père et ma mère au final, bien que ma mère ait pu davantage s'impliquer.

Bref, je trouve que j'ai eu une bonne éducation sauf sur certains points (mère très culpabilisante, père un peu absent), mais qu'ils auraient dû savoir s'adapter au caractère de mon frère, qui aurait beaucoup mieux réagi à quelque chose de plus doux.

Et du coup, j'espère être un peu plus souple sur certains points avec mes futurs enfants si j'en ai.

missH1993 a écrit :C'est une question difficile, certes, mais je pense qu'y réfléchir un peu ne fait pas de mal et permet de prendre du recul sur nos relations avec nos parents.

Comme c'est assez compliqué de décrire vous pouvez vous servir des certaines oppositions suivantes (même si à chaque fois c'est un peu des deux).

Votre éducation a été plutôt:

- Tendre (marques de tendresse, encouragements, valorisation)/ Froide (critiques, peu de contacts physiques...)

- Stricte (beaucoup de règles, punitions)/ Relâchée

- "Classique" (fondée sur des principes religieux, conservateurs, punition pour un gros mot par exemple)/ "Progressiste" (voir plus loin que les codes établis, ouverture à la tolérance sur des comportements marginaux par exemple)

- Protégée (peu de tâches ménagères à la maison par exemple)/ incitatrice à l'autonomie

- Différente d'un enfant à l'autre (les aînés ne sont CLAIREMENT pas élevés de la même manière que les cadets, marques de préférence...)/ relativement similaire d'un enfant à l'autre

- Différente d'un parent à l'autre (le père et la mère ne présentent pas un front uni sur les questions d'éducation)/ similaire d'un parent à l'autre.

... Vous pouvez en trouver d'autre.


Pour ma part, je dirai tendre, relâchée et très protégée mais extrêmement classique (catholiques TRES pratiquants). Clairement différente d'un enfant à l'autre (ça c'est relachée pour les plus jeunes ) et non différente d'un parent à l'autre.

Alors:

-Tendre: beaucoup d'encouragements, t'es la plus belle t'es la plus intelligente, tu finiras président de la Terre.

-Relâchée: très peu de punitions, voire pas, en fait...

-Classique ET progressiste: mon père est extrêmement religieux, donc sur certains points c'était c'est comme ça et pas autrement (vulgarité, valeurs morales, respect...), mais pourtant il était toujours à m'encourager à faire ce que je ressentais au fond, et à ne pas obeir aux conventions sociales (pas de gros mots, pas d'alcool et surtout pas de sexe, mais si tu veux partir vivre en Tanzanie étudier les cycles de la Lune en te nourrissant de racines, fais le ma fille. D'ailleurs très tolérant avec ça: je suis partie vivre en union libre il y a 12 ans avec mon mec, mon père était désespéré mais ne m'en a jamais voulu.)
Ma mère était moins à cheval sur ses principes, mais par contre beaucoup plus conventionnelle (un jean troué??? Non mais ça va pas! Que vont penser les gens?)

-Protégée par ma mère, et incitatrice à l'autonomie par mon père;

-Différente d'un enfant à l'autre. Mes 2 frères sont bien plus âgés que moi, je suis la petite dernière, rien à voir..

-Différente d'un parent à l'autre, vous aurez compris.
Au final je pense que ça m'a ouvert l'esprit, d'avoir tout le temps 2 visions des choses opposées. Pour moi il n'y a pas de vérité absolue.

-Et je rajouterais jamais de châtiments corporels, mes parents ne m'ont pas touchée.

-Et aussi le niveau sonore: ma mère criait énormément (avec le recul je trouve ça marrant, elle mordait jamais), mon père n'a jamais élevé la voix. Pourtant je l'écoutais plus que ma mère. La seule fois où il a crié je me suis figée et mise au garde à vous (je m'en souviens encore)

Au final éducation éparpillée.
Je dirais que le seul critère vraiment ancré et immuable était le respect dû à nos parents. Là ça rigolait pas.
Pour le reste c'était un peu du cas par cas, il n'y avait pas de règle absolue, vu qu'à la maison personne n'était jamais d'accord sur rien

en version courte, calamiteuse, en version longue, je repasserai

J'ai eu une éducation tendre mais sur-protégée, je suis la petite dernière du coup je n'ai eu le droit de sortir seule que très tard, toutes mes sorties, conversations, amitiés étaient fliquées, ça a été très très dur pour moi à l'adolescence et ça a engendré énormément de problèmes, culpabilité dans tout ce que je faisais car impression que c'était " mal " etc.

Avec le temps j'ai réalisé que c'était parce que mes parents avaient vraiment PEUR qu'il ne m'arrive quelque chose ( d'ailleurs c'est toujours le cas mais bon, 'suis une grande fille maintenant )

Par contre pour le reste c'était assez relâché, mes parents sont religieux pratiquants mais ne m'ont jamais forcée à quoi que ce soit, ni moi ni mes frères et sœurs je n'ai jamais été punie, on ne m'a jamais frappée ( à part une fois à 8 ans, où j'étais partie tout l'après midi dans la colline derrière chez moi sans prévenir, mes parents étaient morts de trouille, des recherches avaient commencées à être lancées, du coup quand je suis revenue je me suis pris une gifle magistrale par ma mère, mais je crois que c'était le choc, elle s'est excusée le soir même ), j'ai même été pourrie gâtée pendant mon enfance ( je me souviens à l'école, j'étais toujours celle qui avait reçu le plus de cadeaux à Noël, à son anniversaire etc ). Ce qui en réalité m'a plus desservie qu'autre chose, sachant que par la suite on a toujours attendu de moi une sorte de... retour, du style " Mais on t'a tout donné ! Tu DOIS faire ce qu'on veut que tu fasses de ta vie ! "

Maintenant, mes rapports avec eux sont bien plus cools ( enfin avec ma mère du moins ) mais je sais que si j'ai des enfants un jour je les éduquerai de manière radicalement différente, même si je garderais certaines valeurs que mes parents m'ont inculquées telles que le respect d'autrui, la tolérance, l’honnêteté etc

enfant unique trop protegé,
je n'ai jamais eu a faire le mènage ect
du coup aujourd'hui j'ai beaucoup de mal et je ne suis pas du tout autonome j'ai meme du mal a faire une machine par exemple et je ne sais pas vraiment cuisiner.

J'aurai aimé qu'on soit moins sur mon dos mais bon la vie est courte alors je profite a fond encore de mes parents en étant avec eux le plus possible et je me dis que j'aurai bien tout le reste de ma vie pour apprendre a me débrouiller sans eux.

ohlala ...je dirais...compliquée...

mes parents ont divorcés quand j'avais a peine 1 an..du couo je n'ai pas eu mon père a "disposition" car vivant dans un autre pays...
avec un premier beau père taré, et un peu psychopathe sur les bords, j'ai ramassé mon quotéa de raclées avant l'âge de 10 ans.
Ensuite, libérée de ce dingue, je suis restée avec ma mère. responsabilisée très tôt, ménage, vaisselle, rangement, je restais seule toute la journée pendant les vacances scolaires.
ma mère ne connaissais pas les punitions, si je faisais une bêtise ou disais qqch qu'il ne fallait pas (une vérité dérangeante par ex) , je ramassais... parfois après plusieurs heures (elle attendait parfois qu'on rentre a la maison, qd on etait chez des gens par exemple...)...
ensuite le remariage de ma mère (j'avais 13 ans) a amené 2 mômes de plus,chouchoutés au possible et envahissants au possible... avec 10 ans d'écart, pas évident pour moi de montrer a quel point je les supportais peu (jalousie? peut être bien ^^).
Mon beau père croyait aux punitions et etait particulièrement sévère, j'etais punie pour un soupir ou pour non-port de mes pantoufles...
a la naissance de ma petite soeur, j'ai été promue baby sitter officielle, malgré les grands parents vivant a 2km. mes vacances scolaires etait réduites a garder le bébé et faire le ménage, le repassage... Sans reconnaissance aucune, j'avais droit à "alors, tu as fait quoi ajd a part regarder la télé? le strict minimum encore hein!"...et quand je demandais une aprem pour pouvoir voir mes amies, j'étais traitée de soeur indigne, et d'égoïste....
je sortais peu, mes parents etaient méfiants au possible, tout était suspect...j'etais aussi très fliquée, je n'ai pu sortir pour la première fois le soir qu'a l'âge de 19 ans, avec couvre feu à minuit et demie. ce qui était un record pour moi...

puis j'ai grandi, les conflits avec ma mère devenaient de plus en plus grands, les coups pleuvaient, mais je ne sentais plus rien...les nerfs sans doute.
on a falli en venir aux mains, mais jamais je n'aurais levé la main sur elle. au pire, j'esquivais ou arrêtait sa main.

aujourd'hui, je suis partie, et tout s'est arrangé. ma mère et moi nous entendons beaucoup mieux. elle s'est rendue compte que sans moi, elle perdait son bras droit je pense. elle s'est aussi rendue compte que je lui manquait.

maintenant , je vois clairement la différence avec les autres petits...les garcons ont maintenant 16 et 17ans, et font ce qu'ils veulent, sortent, n'aident en rien, n'ont pas a s'occuper des plus petits, beaucoup d'avantages liés au fait qu'ils ne vivent chez mes parents qu'une semaine sur deux...
ma soeur (12 ans) est traitée de façon plus souple aussi, bien que différemment de ses grands frères... de sa grande soeur. elle a été très couvée et n'est pas très débrouillarde... pas indépendante pour un sou.
mon petit frère (8ans) est pourri gâté, en bon petit dernier. il est infernal et n'a peur de rien ni personne.

enfin bref, compliquée ma vie hein?

missH1993 a écrit :C'est une question difficile, certes, mais je pense qu'y réfléchir un peu ne fait pas de mal et permet de prendre du recul sur nos relations avec nos parents.

Comme c'est assez compliqué de décrire vous pouvez vous servir des certaines oppositions suivantes (même si à chaque fois c'est un peu des deux).

Votre éducation a été plutôt:

- Tendre (marques de tendresse, encouragements, valorisation)/ Froide (critiques, peu de contacts physiques...)

- Stricte (beaucoup de règles, punitions)/ Relâchée

- "Classique" (fondée sur des principes religieux, conservateurs, punition pour un gros mot par exemple)/ "Progressiste" (voir plus loin que les codes établis, ouverture à la tolérance sur des comportements marginaux par exemple)

- Protégée (peu de tâches ménagères à la maison par exemple)/ incitatrice à l'autonomie

- Différente d'un enfant à l'autre (les aînés ne sont CLAIREMENT pas élevés de la même manière que les cadets, marques de préférence...)/ relativement similaire d'un enfant à l'autre

- Différente d'un parent à l'autre (le père et la mère ne présentent pas un front uni sur les questions d'éducation)/ similaire d'un parent à l'autre.

... Vous pouvez en trouver d'autre.


Pour ma part, je dirai tendre, relâchée et très protégée mais extrêmement classique (catholiques TRES pratiquants). Clairement différente d'un enfant à l'autre (ça c'est relachée pour les plus jeunes ) et non différente d'un parent à l'autre.

alors, éducation froide par mes parents, mais très tendre par une de mes soeurs qui a 7 ans de plus que moi)

Relâchée, mais je dirais plutôt dépassée car un jour c'était oui un jour c'était non, ma mère pétait les plombs de manière assez forte et ensuite elle se sentait coupable donc il n'y avait plus de règle. Du côté de mon père, selon son degré d'alcoolisation, on rigolait ou pas.

classique et progressiste, je pense que c'est l'une des choses qui me reste le plus, il y avait beaucoup de débats à la maison et on nous a inculqué qu'il ne fallait si possible pas juger les différences.

pas protégée (pas assez à mon sens, mes parents étaient pris par leurs soucis), tâches à effectuer à la maison et à la campagne

Différente d'un enfant à l'autre (je suis la cadette et pour moi il y a eu moins de règles de sortie par exemple)

différente d'un parent à l'autre, mes parents n'étaient que rarement d'accord sur l'éducation à nous donner et se disputaient beaucoup à ce sujet, pas de front uni, bien au contraire, je dirais que chaque parent avait ses enfants "préférés" et utilisait ceux-ci contre l'autre.

Au final, j'ai été très maternée par ma grande soeur de 7 ans de plus que moi (l'autre me détestait profondément), j'ai eu des parents assez peu disponibles, MAIS, les 18 mois qu'a duré la maladie de mon père, tout a changé.

Mon père a arrêté de boire et ma mère a cessé ses reproches et ses colères en raison de la mort prochaine de mon père. J'ai donc découvert un couple parental étonnamment uni, tendre l'un envers l'autre, une atmosphère familiale respirable. J'avais 22 ans quand mon père est tombé malade et j'ai pris tout ce qu'il y avait à prendre de cette leçon de vie.

J'ai compris que tout n'était pas noir ou blanc (avant je pensais que mes parents se haissaient) qu'on peut résoudre certains problèmes pour autant que l'on sache gérer les priorités, en ayant une grande motivation, qu'une situation familiale qui semblait perdue peut s'améliorer et surtout qu'il ne faut pas attendre d'être condamné pour le faire.

Ce que j'ai gardé de mon éducation c'est que l'enfant a le droit de s'exprimer, c'est une chose à laquelle mes deux parents étaient attachés, ils se sont plantés du fait de leurs problèmes de vie envahissants mais à la base ils avaient quand même le même but de faire des enfants libres.

C'est quelque chose que j'ai reproduit avec mes enfants, mon mari étant d'accord sur ce point. Souvent on nous a reproché d'écouter autant nos enfants à table par exemple, de les laisser parler, mais maintenant tout le monde nous dit "quelle chance que vos enfants participent et restent pour parler à table" ce qui est marrant c'est que c'est les mêmes que cela soulait d'entendre parler nos enfants.

Mon papa n'a malheureusement pas connu mes fils, mais je sais qu'il aurait eu beaucoup de plaisir à les entendre parler et débattre d'idées. Ma maman a énormément de plaisir à cela.

Donc au final, après des hauts et des bas, une petite enfance un peu difficile, ce qui reste de tout cela est positif et je pense donc que mes parents ont su transmettre ce qui était le principal à leurs yeux.

Pour ma part , c'est un peu "compliqué"
J'explique...

J'ai été en famille d'accueil de l'age de 5ans a 16ans...
Ma mere d'accueil etait plutot cool tout en posant les limites, tres tendre et assez protectrice... Mais j'ai surtout été "elevée" par mon graand frere... qui s'etait donné la charge de s'occuper de moi... et la c'etait tendre, hyper protecteur et strict , du moins coté sorties, amis... Aussi progressiste et autonome...

Apres du coté de mes parents, de ce que j'en ai vu lol, c'est assez euh je m'en foutiste...debrouilles toi toute seule... et paradoxalement tendre puis froide puis tendre...
J'ai une grande soeur de 13ans mon ainée, qui elle a "tout eu" je ne sais paas trop comment le dire autrement...

Enfin bref ca m'a forgé un certain caractere et une autonomie rapide... mais de temps a autre j'aime penser que ca aurait pu etre autre...

houlala:

alors pour moi par mes parents ça a été froid, strict, distant, incitatrice à l'autonomie, en même temps pas le choix, parents très absents du fait de leurs horaires de boulot, donc j'ai vite dû me débrouiller, participer aux tâches ménagères pour soulager ma mère et m'occuper de ma petite soeur.
très différente de l'éducation qu'a reçue ma soeur, qui était surprotégée de par sa maladie (elle est asthmatique), avait le droit de tout et était calinée.
par exemple je n'ai eu le droit de sortir qu'à 18 ans alors qu'elle trainait dans les rues dès 12 ans...
les choses n'ont d'ailleurs pas changées quant aux différences avec ma soeur...

comme mes parents étaient très absents, j'ai aussi été élevée par ma grand mère maternelle, et là c'était tout autre chose: j'ai été chouchoutée, aimée, calinée, encouragée, tout en ayant des limites, bref limite tout le contraire d'avec mes parents
aurais-je oublié de préciser que j'adore ma mémé <3

Mon enfance était plutôt différente d'un enfant à l'autre, et d'un parent à l'autre.
Je me rappelle c'était assez difficile car nous étions nombreux, genre j'ai 2 soeurs ainées et un petit frère. Ma mère avait une légère préférence sur ma soeur ainée, mon père sur mon petit frère et ma nourrice sur l'autre soeur. Lol ! Sérieux quand j'y repense ça fait un peu mal... J'avais même entrepris de faire une fugue à l'âge de 10-11ans mais le froid et la pluie m'avaient dissuadé
Ah et puis je n'étais pas facile non plus, je m’énervais très vite et j'étais un peu troop agressive !
C'est pour ça qu'on m'avait imposé le taekwondo_ histoire de déstresser et de vider sa colère_ sport que je hais et que je haïrais toute ma vie !!
Bref tout ça est du passé, à moi l'avenir !

Tendre, mais d'une tendresse un peu gênée, mes parents ne sont pas très contacts physiques, ont parfois du mal à exprimer les choses.

Progressiste à donf par mes parents, ultra catho (tradi) par ma Grand-mère qui s'est beaucoup occupée de nous quand j'étais gamine, donc un peu schizo.

Ça se voit dans les faits, d'ailleurs: je suis une hippie finie et je me considère comme quelqu'un de très ouvert aux modes de vie "alternatifs", alors que mon frère est devenu catho à fond les ballons (un peu craignos, d'ailleurs), il a voulu entrer dans l'armée. On a gardé tous les deux un caractère assez autoritaire et féroce avec un sens très poussé de la justice.

Je reproduirai ce qu'on fait mes parents et eux seuls (c'est-à-dire en évacuant tout ce qui pourrait ressembler à l'influence de ma grand-mère), en essayant de plus dire les choses. M. Doo est d'accord (de son côté, le modèle familial est catastrophique).

quelle éducation?

missH1993 a écrit :- Différente d'un parent à l'autre (le père et la mère ne présentent pas un front uni sur les questions d'éducation)/ similaire d'un parent à l'autre.

Mes deux parents n'ont pas du tout la même vision de l'éducation: ils ont même failli divorcer à cause de cela!

missH1993 a écrit : - Tendre (marques de tendresse, encouragements, valorisation)/ Froide (critiques, peu de contacts physiques...)

Ma mère est plutôt tendre, et mon père très froid, très critique (et pas avare de coups ). Le problème c'est que c'est ma grand-mère qui m'a élevée pendant mes premières années, et du coup, ma mère n'a jamais vraiment réussi à rattraper ces années-là, et elle a eu beaucoup de mal à être tendre avec moi... mais ma grand-mère l'a été.

missH1993 a écrit :- Stricte (beaucoup de règles, punitions)/ Relâchée

Mon éducation a été très stricte, car de ce point de vue là, c'est toujours mon père qui a eu le dernier mot. Ma mère aurait voulu moins de règles et de punitions en théorie, mais en pratique, elle a étoujours cédé là-dessus.

missH1993 a écrit :- "Classique" (fondée sur des principes religieux, conservateurs, punition pour un gros mot par exemple)/ "Progressiste" (voir plus loin que les codes établis, ouverture à la tolérance sur des comportements marginaux par exemple)

Education très classique. Bien que mes parents soient relativemnet peu portés sur la religion, mon père estimait que c'était quand même impératif d'être élevé dans la religion catholique: j'ai été au cathé très longtemps, puis à l'aumonerie..Etc..

missH1993 a écrit :- Protégée (peu de tâches ménagères à la maison par exemple)/ incitatrice à l'autonomie

Bah, j'avoue que j'ai pas eu à faire beaucoup de tâches ménagères (on avait une dame qui les faisaient). Par contre, niveau devoirs d'école, j'ai toujours été très autonome là-dessus: jamais mes parents ne m'ont aidé ni n'ont surveillé mes travaux scolaires. Une fois ado, j'ai aussi fait les courses pour toute la famille, et j'ai fait un peu de cuisine.

missH1993 a écrit :- Différente d'un enfant à l'autre (les aînés ne sont CLAIREMENT pas élevés de la même manière que les cadets, marques de préférence...)/ relativement similaire d'un enfant à l'autre

Ma soeur a eu la chance à la fois de bénéficier de la tendresse de ma mère (car n'ayant pas été élevée par notre grand-mère, ma mère a pu s'attacher "normalement" à ma soeur) et aussi de l'approbation de mon père (moi, j'étais le vilain petit canard de la famille).

Le plus gros reproche que je ferais à mon éducation, ce sont les giffles que j'ai reçu quotidiennement et les mots d'insultes et de reproches qui m'ont fait me sentir nulle. ce je ne le reproduit pas du tout avec mes enfants: je ne suis jamais avare en compliments et je n'ai jamais levé la main sur mes enfants.

Le reste, c'était correct, il y a des choses que je garde, d'autres non, car il faut bien faire des choix.