ce titre est comme un clin d'oeil au post "vous enceinte et le reste du monde".
je viens de lire les derniers commentaires et je m'aperçois que depuis l'arrivée de la petite dernière, je me suis extrêmement recentrée sur notre famille (comprendre : nous 2 et les enfants). Au point d'avoir du mal à supporter les intrusions de ma famille (ma mère et mon père). Je parle d'intrusion car c'est réellement comme ça que je le ressens.

On a toujours été assez proche de mes parents depuis la naissance de bb1 (ils étaient à l'autre bout de la France à l'époque et sont revenus vers chez nous au bout de 6 mois...). On a toujours pu compter sur eux, je sais qu'ils se décarcasseraient pour nous aider.... mais depuis ma dernière grossesse, j'ai beaucoup plus de mal .... à les supporter carrément ! Je les aime pourtant profondément, mais là, j'ai du mal à écouter sereinement les commentaires qu'ils peuvent faire (sur les enfants, la maison, notre façon de vivre,...). je prends tout comme une critique et je me retiens de ne pas le envoyer paitre parfois.
Je prends tout mal en fait. La moindre réflexion est prise comme un jugement.

Ils sont repartis vivre à perpèt l'an dernier, et viennent à chaque vacances scolaires quelques jours pour nous voir et passer du temps avec les filles (qui les adorent). je me sens presque dépossédée de mes enfants.... Et je n'arrive pas à parler de ce ressenti avec ma mère. Le problème c'est que du coup, ça couve et parfois, je finis par dire un truc de manière assez sèche et de la blesser.

je ne sais plus trop comment gérer tout ça et je commence à stresser pour les prochaines vacances scolaires...
Qu'en pensez vous ?
http://lesbullesdecha.canalblog.com/
c'est pas moi, mais j'aime bien...

ayé, le tri est fait, reste plus qu'à trouver preneur ;-)
pouquoi te sens-tu dépossédée quand elle est là ?

que fait-elle qui te fait sentir moins la maman de tes enfants ?

ma belle-mère disait parfois à mes enfants, "viens chez maman en parlant d'elle" cela me dérangeait. Je corrigeais chaque fois.

Ensuite en parlant avec la psy, elle m'a dit que les enfants savent très bien qui est leur mère et que les grands-parents n'ont pas de réel pouvoir (à moins d'élever les enfants à la place des parents).

Cela m'avait aidé à relativiser les conséquences sur mes enfants.

Qu'attendrais-tu de tes parents comme attitude de grands-parents qu'ils ne font pas ?

En tout cas ne doute pas de ta place de maman dans le coeur de tes enfants :D
j adorais ma grand-mère, j'avais une relation privilégiée avec elle (même jeune adulte) , j'allais la voir , on sortait régulièrement ensemble , shopping, musée , repas ...

mais ce n'était pas ma mère , ce n'est pas ce que j'attendais d'elle

j'ai perdu ma mère très tôt , elle avait 43 ans , jamais je n ai transposé l'amour que j'avais pour ma mère sur ma mamy

j'aimais les deux et c'était génial

La relation entre mère/enfant et grand-mère/petit enfant n'est pas la même et personne n'en attend la même chose
xxx
Il faudrait peut-être que tu travailles sur ta possessivité vis à vis de tes enfants. Ca risque d'empirer avec le temps et à mon avis tu supporteras de moins en moins des gens étrangers à votre "cocon". Aujourd'hui ce ne sont que tes parents (ta mère?) le problème... Mais comment feras-tu quand il s'agira de petits-amis?

Malheureusement un enfant, on ne le fait pas pour le garder avec nous toute notre vie. Un jour ou l'autre ils prennent leurs envolent et on n'est plus le centre de leur monde.
merci pour ces "éclairages" et ces retours sur mon message.

Schnauzer : j'adorais également ma grand mère qui nous a gardé pendant des années. Je sais donc que les moments que mes enfants passent avec leurs grands parents sont précieux et j'essaie au maximum de les préserver (c'est bien aussi un des motifs de mon "malaise" car je ne veux pas mettre cela en cause).

Sibell : je ne pense pas avoir de problèmes quant à une éventuelle possessivité vis à vis de mes enfants (pour la dernière, je réserve ma réponse par contre ;) ) car depuis toutes petites je n'ai jamais eu aucun soucis pour les laisser partir en vacance chez les grands parents.
et je n'ai pas du tout le même ressenti vis à vis de mes beaux parents.

je crois en fait que Saralou (comme toujours... :) ) a posé la bonne question : quelle est l'attitude que j'attends d'eux ?
Je ne pense pas douter de la place que j'ai auprès de mes enfants.

en fait, je crois avoir eu du mal à couper le cordon avec mes parents ; j'ai jusqu'à récemment souvent sollicité leur avis sur de nombreux sujets (même si ensuite je ne le suivais pas forcément...) et pendant quelques années j'étais si mal, que le fait qu'ils viennent prendre les enfants pendant les vacances était un véritable soulagement et représentait une vraie bouffée d'oxygène pour moi.
seulement depuis plusieurs années, je vais mieux et je n'ai plus besoin de cet espace de liberté qu'ils m'offraient. ils ont continué d'emmener les filles en vacances mais ce n'était plus un besoin pour moi.
ce qui m'agace c'est par exemple lorsque mon père évoque ce qu'ils vont faire avec les filles lors de leur prochain séjour, sans même nous demander si on est d'accord pour qu'ils les emmènent.
ou quand ma fille me demande d'aller à la plage, que je lui réponds qu'on ira en fin d'aprèm et que ma mère lui dit "ben si tu veux je t'emmène maintenant et maman nous rejoint plus tard".

Ce n'est peut être pas grand chose, et objectivement, je sais qu'ils le font avec les meilleures intentions du monde, mais là je ne peux plus.

On a parfois du remettre les choses au point avec eux lorsqu'ils dépassaient certaines limites (autoriser quelque chose qu'on venait d'interdire aux enfants/ex) mais là, je ne sais vraiment pas comment leur dire sans agressivité ou sans qu'ils soient blessés par ces paroles.

Je crois que ce 3è bb a vraiment fait de moi une mère qui n'a plus besoin de "béquille".
J'ai l'impression que jusqu'à présent je ne m'autorisais pas vraiment à être une véritable mère et là, au contraire, je sens que j'occupe en fait pleinement mon rôle (sans doute l'ai je toujours fait, mais sans en avoir pleinement conscience).
Donc j'attends de mes parents une plus grande réserve. mais c'est difficile et j'ai l'impression de leur dire "ok, je n'ai plus besoin de vous, donc ciao !"

:roll: pas très simple tout ça... mais ça fait du bien de poser ses idées en tout cas ! ;)
http://lesbullesdecha.canalblog.com/
c'est pas moi, mais j'aime bien...

ayé, le tri est fait, reste plus qu'à trouver preneur ;-)
Ce qui est délicat c'est aussi que ça ne touche pas à des choses facilement identifiables. Par exemple si tu refuses un bonbon à ta fille et qu'ils lui en donnent un, tout le monde comprend bien que si maman dit non, les grand parents doivent respecter le non. Pour ce qui est de la plage, par contre, la limite est moins claire.

Dernièrement, ma mère m'a fait une remarque, au cours d'un repas avec une amie de la famille elle aussi grand mère. Cette dernière racontait qu'elle sortait beaucoup ses petits enfants : cirque, activités pour enfants etc. car sa fille et son compagnon ne le faisaient pas. Là, ma mère a dit que moi je mettais des règles "bizarres" (je ne me souviens plus bien de la formulation) sur les sorties de ma fille. Par exemple, j'ai refusé qu'elle l'emmène au cirque car je veux l'y amener moi pour la 1ère fois.

Ca me fait un peu penser à ta situation, en fait, comme toi, elle m'a beaucoup aidé à une époque en gardant la petite pour que je puisse cumuler un deuxième boulot le week end. Malgré tout, il y a une place que je tiens à garder. Je sais que les choses sont très claires dans la tête de ma fille, mais j'ai aussi besoin, en tant que maman, de ces moments "agréables" de sorties ou autre et pas juste des galères du quotidien.

Enfin, tout ça pour dire que je comprends un peu l'ambivalence. D'un côté je n'ai pas envie d'être un tyran et je veux que ma mère et ma fille vivent leur relation sereinement et en profitent (d'autant que c'est le seul "grand parent" de ma fille qui s'investit avec elle), d'un autre il y a certaines choses que je considère comme "mon terrain". Est-ce que tu peux en parler avec tes parents ? Je sais que je fais très attention à ce que je dis à ce sujet, mais je n'hésite pas à faire part à ma mère de mes réticences, même si elles ne sont parfois pas "objectivement" justifiées. J'ai la chance qu'elle me laisse le temps d'y repenser et n'insiste pas. Peut être que ça peut se faire comme ça, en douceur, avec tes parents ? Petit à petit à force de dialogue sur les petites choses qui gènent les limites seront plus faciles à comprendre pour chacun.
Et mon cul, c'est du poulet ?
Ce qui est délicat c'est aussi que ça ne touche pas à des choses facilement identifiables.
exactement ! cela dit, pour le coup du bonbon, on a quand même du une fois recadrer les choses... :roll:

mais j'ai aussi besoin, en tant que maman, de ces moments "agréables" de sorties ou autre et pas juste des galères du quotidien

tout à fait, sauf que, dans nos conversations depuis ma dernière grossesse, j'ai l'impression que les remarques qu'elle me fait, c'est que je pourrai faire davantage de "trucs agréables" avec elles. Que je ne fais pas le maximum.

Alors c'est vraiment très subjectif, mais c'est plus fort que moi pour le moment, je prends tout ce qu'elle dit comme une critique. Sans doute parce que je m'en veux de ne pas faire plus parfois. Quand je suis avachie sur mon canapé, je culpabilise de ne pas les emmener faire autre chose. mais j'ai besoin aussi de ce moment d'avachissement :) .
Et je prend sa réflexion d'autant plus mal, que lorsqu'on était gamin, on bougeait quasi jamais.

Bon, clairement, mon père dépasse parfois les limites (claires) qu'on a fixé. Je devrai pouvoir recadrer les choses sans drame. Pour ma mère, je vais me lancer.

Je viens de comprendre qu'en fait je m'étais beaucoup appuyée sur elle pour me positionner en tant que mère et que depuis quelques années je n'en ai plus besoin. c'est devenu flagrant avec la naissance de la 3è : je ne suis plus comme elle (qui n'en a eu "que" 2). Donc, c'est comme si je ne lui reconnaissais plus ..... comme une "supériorité" ne serait ce qu'en expérience. En gros, pour ne jamais l'avoir vécu, elle ne sait pas ce que c'est d'avoir 3 gamins, donc elle ne peut pas continuer à donner des conseils judicieux.
Oui, je sais c'est tordu comme raisonnement dans un certain sens. Mais je crois que le 3è me permet de définitivement m'affranchir de son "emprise", de couper le cordon pour de bon.

Et je pense que de leur point de vue, d'être loin et de ne pas nous voir souvent, fait que leur attitude est différente quand ils sont là... par rapport à avant.

Bon bon bon. ça aide vraiment à poser ses idées tout ça et à avancer.
http://lesbullesdecha.canalblog.com/
c'est pas moi, mais j'aime bien...

ayé, le tri est fait, reste plus qu'à trouver preneur ;-)
c'est intéressant toutes ces réflexions.

Pour ma part, j'ai pas eu trop de souci du coté de ma mère (mon père étant mort avant mes enfants).

Mais il faut dire que je suis sa dernière enfant et que mes enfants étaient ses 10 et 11ème petits-enfants.

Elle n'avait plus rien à prouver non plus en tant que grand-mère. Elle avait fait quelques erreurs avec ma belle-soeur et du coup elle n'avait plus pu voir ses petits-enfants pendant des années.

Du coup, je n'ai jamais entendu de sa bouche une remarque autre que du soutien. Si je doutais elle disait "tu fais tout bien, c'est toi la maman".

Par contre, je ne lui ai jamais demandé des règles si c'était elle qui les gardait.


Ma mère n'est de toute façon pas une grand-mère qui les aurait emmené au cirque ou autre, elle jouait simplement avec eux, les écoutaient, faisait des gâteaux...

J'ai toujours dit à mes enfants, les règles de la maison ne s'appliquent pas toujours partout, chez les grands-parents c'est leurs règles.

Si ton enfant te dit "oui mais chez mamy on peut faire ceci ou cela" tu peux lui dire "oui c'est vrai, mais à la maison c'est comme cela car les parents on est aussi obligés de faire de l'éducation".

J'espère être grand-mère d'ici quelques années et je suis convaincue que je m'adapterai. Si mes enfants veulent qu'on applique les memes règles que chez eux, on le fera, mais je comprends aussi le côté des grands-parents qui n'ont pas du tout envie de faire de l'éducation.

Ce qui pose problème c'est quand on dit à sa fille "je les emmene ici car tu ne le fais pas" et je pense que la grand-mère doit progresser là-dessus. Pour moi, c'est dépasser son role de grand-mère et c'est aussi ne pas admettre à son enfant, le droit de faire sa vie comme il l'entend, croire qu'on est "mieux" que ses enfants ne sert à rien et en tout cas pas à nos enfants.

Ma belle-mère me critiquait beaucoup dans mes choix. Elle n'arrivait pas à lâcher prise sur le fait que l'éducation des enfants c'était de mon ressort et que je ne ferais pas tout comme elle. Derrière il y avait sa peur que ses petits-enfants soient mal élevés, on rejoint le contrôle sur la vie des autres.

Au final, mes enfants ont pris un peu de distance avec mes beaux-parents en grandissant et se sont adaptés assez facilement aux différences des uns et des autres. Avec ma mère, ils savaient que tout était très cool, avec mes beaux-parents, ils faisaient plus attention à leurs règles.

Je pense qu'au final cela leur a donné une capacité d'adaptation au milieu dans lequel ils sont.

Ce qui a été plus facile pour moi , c'est que ma maman n'ayant pas été une mère "parfaite" on était meme pas en concurrence.

par contre, j'ai une amie, qui a trois enfants (dont deux hyperactifs donc c'est pas facile tous les jours) et sa mère qui a été une mère "parfaite" (c'est mon amie qui dit cela) fait toujours des comparaisons avec "moi j'avais trois enfants et je faisais ceci ou cela " cela la blesse chaque fois et sa confiance en elle diminue chaque fois (déjà qu'elle doute beaucoup de sa capacité à être une bonne mère).

Je l'ai encouragée plus d'une fois à lui dire "maman, tu as été une bonne mère, mais là il n'est pas question de toi. Je suis ta fille, des erreurs je peux te dire que tu en as fait, comme tout le monde, peut être pas les memes que les miennes mais au final j'ai quand meme souffert de certaines choses. Quand tu me parles comme cela, j'ai le sentiment que tu dévalorises mon role de maman, et ce n'est pas du tout de dont j'ai besoin de ta part. Les comptes que je rendrai seront à mes enfants, pour moi c'est comme cela que les choses doivent être".

Après c'est ma manière de parler, mais elle n'ose pas lui en parler car elle est impulsive quand elle est touchée par quelque chose et à peur de mal lui parler.

Personnellement je pense que le rôle d'une maman est le soutien indéfectible à ses enfants, tout en ne faisant pas les choses à sa place, cela a l'air facile en théorie, mais dans la pratique c'est parfois plus dur à mettre en place.

Je suis convaincue que beaucoup de choses peuvent s'améliorer une fois qu'on a pris conscience de certaines choses.

Une autre chose que tu pourrais dire à tes parents viva, c'est de leur demander de ne pas proposer quelque chose aux enfants avant de vous en avoir parlé, meme des vacances chez eux, etc,. Tu leur dit que si en tant que parent vous décidez que cela n'est pas possible pour x raisons qui vous regardent, cela pourrait faire de la peine à tes enfants.
Elle n'avait plus rien à prouver non plus en tant que grand-mère. Elle avait fait quelques erreurs avec ma belle-soeur et du coup elle n'avait plus pu voir ses petits-enfants pendant des années.

Du coup, je n'ai jamais entendu de sa bouche une remarque autre que du soutien. Si je doutais elle disait "tu fais tout bien, c'est toi la maman".

c'est un peu ce qui se passe avec ma belle mère. donc ras de ce coté là ! :D


Si ton enfant te dit "oui mais chez mamy on peut faire ceci ou cela" tu peux lui dire "oui c'est vrai, mais à la maison c'est comme cela car les parents on est aussi obligés de faire de l'éducation".

c'est tout à fait ça. Et c'est là où c'est paradoxal, ma mère dit aussi la même chose. On est conscientes toutes les 2 que les grand parents n'ont pas le même rôle d'éducation. Que chez eux, c'est plus cool. Et c'est justement ce qui est bien pour les enfants ! :)

Ce qui pose problème c'est quand on dit à sa fille "je les emmene ici car tu ne le fais pas" et je pense que la grand-mère doit progresser là-dessus. Pour moi, c'est dépasser son role de grand-mère et c'est aussi ne pas admettre à son enfant, le droit de faire sa vie comme il l'entend, croire qu'on est "mieux" que ses enfants ne sert à rien et en tout cas pas à nos enfants.

Je ne pense pas qu'elle se croit "mieux", mais qu'elle essaie de faire ce qu'elle peut être n'a pas pu faire avec nous, ou ce qu'on ne fait pas avec nos enfants. Sauf que là, en effet, je préfèrerai qu'elle nous propose son idée avant d'en faire part aux enfants.
Je pense que je vais essayer de commencer la discussion par là. Et lui expliquer comment je ressens les choses.

Pour mon père ce sera plus direct parce qu'il a du mal à ne pas passer par dessus nous. Surtout qu'il a toujours dit que ce qu'il avait apprécié chez ses propres parents c 'est qu'ils n'avaient jamais émis le moindre commentaire sur leur façon de nous éléver. :) Il lui faut un recadrage régulier (ma mère même s'en charge parfois ! :roll: ).

Merci à vous pour ces commentaires qui m'ont aidé à avancer ma réflexion.

Quand tu me parles comme cela, j'ai le sentiment que tu dévalorises mon role de maman, et ce n'est pas du tout de dont j'ai besoin de ta part. Les comptes que je rendrai seront à mes enfants, pour moi c'est comme cela que les choses doivent être

J'aime beaucoup cette façon de formuler les choses. je crois que je vais l'utiliser car c'est exactement ce que je ressens et c'est dit d'une manière très douce mais aussi assez ferme. ;)
http://lesbullesdecha.canalblog.com/
c'est pas moi, mais j'aime bien...

ayé, le tri est fait, reste plus qu'à trouver preneur ;-)
Je suis complétement Ok avec Saralou sur tout ce qu'elle a dit.

Je voulais juste rajouter que perso, en plus des recadrages, j'évite au maximum les périodes "floues", par exemple les périodes où je serais avec les enfants chez mes beaux-parents (car alors, qui est "le chef": eux parce qu'ils sont chez eux ou nous parce que nous sommes les parents?).

Si on passe la journée chez eux, je propose toujours que, dans l'après midi, ils fassent une promenade avec les enfants, par exemple, ou alors je vais moi-même me balader en les laissant avec les enfants. Mais j'évite au maximum les situations où il peut y avoir conflit, ou les situations où je ne fais pas comme ma belle-mère et où cela m'énerverait de la voir faire autrement que moi.
De mon côté, c'est un peu le contraire du schéma décrit par saralou. Chez ma mère, les règles sont plus strictes que chez moi. C'est comme ça qu'elle nous a éduquées, mais elle est aussi encore maman puisque ma dernière soeur, ado, vit chez elle, et elle n'a plus la même habitude des jeunes enfants. Je suis beaucoup plus tolérante au bruit, au bazar et à la saleté qu'elle, paradoxalement, je laisse beaucoup plus ma fille faire par elle même qu'elle (pour être sûr que ce soit bien, elle le fait elle). Ca se passe pourtant bien quand je ne suis pas là, ma fille sait faire la différence entre nos deux manières de faire, et je trouve ça bien qu'elle soit confrontée à autre chose que notre vie à la maison.

Par contre, comme le dit mamykro, les moments où nous sommes tous ensemble peuvent être plus problématiques. Il nous arrive d'aller en vacances ensemble ou de faire des sorties ensemble, dans ce cas là ce sont des compromis quotidiens. Nous sommes quand même d'accord sur le fait qu'il est inutile de se "disputer" devant l'enfant, donc bon, on laisse passer et on en reparle après.

En général, ma mère sait maintenant me parler de ses projets avant de se faire des plans sur la comète. Ca m'agace parfois sa manière de tout anticiper sans me laisser le temps d'y penser moi même, d'un autre côté elle est aussi de bon conseil et a de bonnes idées. Je la freine par contre dans son enthousiasme pour plein d'activités, je veux laisser le temps à ma fille de grandir. Viva, ma mère me "reproche" un peu la même chose, de ne pas faire assez de choses avec ma fille... ou de ne pas la laisser le faire à ma place. Pourtant, je suis très au clair sur mes positions : il y a certaines choses qu'on ne peut pas se permettre financièrement, et ça ne me dérange pas que ma fille s'en passe. De la même manière, je préfère garder certaines activités comme des choses "exceptionnelles". Ma fille grandit dans un environnement aimant, ouvert, où elle est valorisée et encouragée... je trouve que c'est l'essentiel.

Je comprends aussi bien ce sentiment de "supériorité" qu'on peut accorder à nos mères, parce qu'elle a eu plus d'enfants, ou plus rapprochés ou plus ceci ou cela. Mais bref, elle a fait ses choix, je fais les miens, je n'ai rien à prouver à personne. Pour le coup, même si je lutte parfois intérieurement, je n'ai aucun souci à remettre les gens à leur place.

Je pense que c'est une bonne idée d'essayer de parler avec ta mère. Le dialogue permet aussi de se rendre compte de sa manière de vivre les choses, on se sent moins "agressée" quand on comprend d'où viennent les envies de faire "autrement". De la même façon, je trouve que c'est une bonne chose, de prendre confiance en ton rôle de mère, sans référence à ta mère à toi. A partir du moment où on sait où on va, je trouve que tout se passe beaucoup mieux.
Et mon cul, c'est du poulet ?
merci les filles pour tout ces retours, je me sens déjà plus "apaisée" d'avoir pu poser le problème et de l'avoir analysé en partie.
je pense être en mesure d'aborder calmement les choses avec elle ! :D
http://lesbullesdecha.canalblog.com/
c'est pas moi, mais j'aime bien...

ayé, le tri est fait, reste plus qu'à trouver preneur ;-)
Répondre

Revenir à « Vie de famille »