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non scolarisation????

7404
en discutant dernièrement avec une maman je m'aperçois que le nombre de parents souhaitant ne pas scolariser ou déscolariser leurs enfants n'est pas si marginal que ça...qu'en pensez-vous, vous???
54 ans Bruxelles 235
que veux-tu dire par "déscolariser"

ne pas mettre son enfant à l'école, mais lui donner des cours particuliers afin qu'il ait tout de même ces apprentissages, je ne pense pas que ça s'appelle déscolariser...
était-ce de cela que tu voulais parler?

quand on voit la violence et l'irrespect dans les écoles, je comprends...
48 ans 1551
Je comprends aussi, mais je n'approuve pas. L'école sert peut-être à apprendre les notions de base de français, math...etc.... mais elle sert aussi à construire socialement les enfants vis-à-vis du reste de la société, ce qui est plus difficile si ils restent cloitrés avec leurs parents.
676
Raoul_le_conquerant a écrit:
Je comprends aussi, mais je n'approuve pas. L'école sert peut-être à apprendre les notions de base de français, math...etc.... mais elle sert aussi à construire socialement les enfants vis-à-vis du reste de la société, ce qui est plus difficile si ils restent cloitrés avec leurs parents.


J'aurais tendance à penser comme Raoul...si c'est cela que tu appelles déscolariser càd donner à ses enfants tout ce qui est nécessaire pour leur apprentissage scolaire mais en restant à la maison.
Effectivement, je pense que l'école est d'abord une source de connaissances mais ça apprend aussi un nombre incalculable et inquantifiable de choses. Si les parents ont peur du milieu scolaire, veulent préserver leurs enfants, je peux les comprendre mais en même temps, nous vivons en société, c'est une réalité ! Nous ne sommes pas seuls au monde et je pense que l'apprentissage d'un enfant passe aussi par sa socialisation, ça le grandit aussi.

Maintenant, il y a sans doute d'autres raisons qui font que les parents font ce choix, et je suis sûre qu'ils le font en voulant le meilleur pour leur enfant et dans ce cas, je suis curieuse de les connaître :)

Dernière modif par le 7181j; modifié 1 fois
49 ans 17521
je suis assez d'accord avec le conquérant... la socialisation est une chose importante pour les enfants, car à un moment ou à un autre ils devront être confrontés aux autres, et malheureusement à la violence... les rapports humains, dussent-ils être de force, nous en avons besoin pour nous construire, et je ne pense pas qu'un enfant élevé en vase clos puisse s'épanouir completement... sans compter que les parents les mieux intentionnés du monde ne peuvent pas avoir un niveau professoral dans TOUTES les matières : même en imaginant qu'ils aient des compétences particulièrement poussées dans un domaine précis, privilégier un domaine plutôt qu'un autre dans l'instruction de leur enfant en fonction de leurs propres compétences et lacunes serait prédestiner leur enfant à un domaine qui en réalité ne lui convient pas... la diversité des matières d'enseignement, l'échange d'idées et d'expériences avec les autres enfants, les amitiés et rivalités, tout cela me semble nécessaire pour construire un être... cette "déscolarisation" ou éducation à la maison en vase clos me semble prompte à générer des associaux... il est bon, à mon sens, que les enfants aient une vie en dehors de la famille :roll:
44 ans Belgique près de Libramont 371
Moi je serai plutot pour donner cours à domicile à mes enfants (si j'en avais l'occasion) car le niveau scolaire se dégrade de plus en plus et pour ce qui est de la socialisation, il y toujours moyen d'inscrire ses enfants à des activités où ils auront vraiment le temps de se faire des amis et de connaitre les autres enfants (ce qui n'est pas vraiment le cas à l'école ; je m'explique : vous ammener votre enfant à l'école à 8h25 pour des cours qui commence à 8h30 donc pas le temps de parler à leur petits copains, ensuite 1h30-2h de classe en silence; 1/2h de récré pour se défouler; à midi le petit rentre à la maison donc même chose que le matin et le soir on l'attent à la sortie des cours donc il n'a le temps de voir ses copains que 30-40 min par jour et puis le rythme n'est pas le mieux adapté à l'apprentissage.

:oops: Oups je vois que j'ai écrit un roman donc je m'arrete là :!:
50 ans 3697
Je pense aussi comme Raoul_le_conquerant. Les enfants à l'école apprennent autre chose que savoir écrire, lire et compter. Ils apprennent la vie en collectivité, le partage, savoir se défendre, l'échange, etc...

Ils font aussi du sport ensemble, pour ma fille qui est en dernière année de maternelle, elle en fait 2 fois par semaine et lorsqu'il fait beau, ils font des promenades en dehors de l'école.

Ils ont environ, 27 heures d'école par semaine. Avec un enfant, c'est peut-être possible que le parent lui fasse les cours à la maison mais avec deux ou trois ou plus, çà se complique sachant qu'ils n'auront pas même le âge donc le même niveau.
Il faudrait consacrer environ 6 heures par jour par enfant, ce qui n'est pas possible, à moins de passer vite fait sur le travail de l'un pour pouvoir s'occuper de l'autre.

Pour finir, il y a aussi le langage, chaque famille a sa façon de parler, il y a des mots que l'on emploie jamais, l'école leur permet aussi de faire des progrès là-dessus, les enfants apprennent d'autres mots que ceux qu'ils ont l'habitude d'entendre à la maison, de la part des autres enfants, de la maîtresse et du personnel de l'école.
877
Je pense que c'est dangereux.
Pas tant pour l'acquisition des connaissances, si l'enfant a un précepteur à la maison, c'est sûr qu'il apprendra tout aussi bien que ceux qui sont scolarisés.
En revanche, pour la socialisation, c'est une catastrophe, et elle ne pourra pas être acquise en jouant une heure au square par jour ...
Et la sociabilisation ce n'est pas seulement courir ds la cour avec les copains : c'est aussi apprendre à vivre avec eux, à accepter leur différence (car ils sont forcément différents).
Et enfin, l'école c'est aussi une séparation avec les parents, connaître une autre autorité que celle de la maman.
ça ne serait pas ça qui coincerait, par hasard ?
2309
Quoi qu'il arrive ici, si les parents décident de ne pas inscire leurs enfants dans un établissement scolaire, les enfants seront scolarisés puisqu'en France la scolarisation est obligatoire dès 6 ans et jusqu'a 16 ans. Donc les enfants devront être inscrit à des cours par correspondance ou recevoir la visite de professeurs à domicile. Bien que je ne sache pas du tout comment l'on surveille la bonne éducation de ces enfants... Y a t'il des inspécteurs qui passent pour voir le niveau scolaire des enfants ? Si l'on juge que les parents négligent ou offre une éducation juger déplacée à leur enfant (je ne sais pas... Une éducation religieuse intégriste par exemple...) est ce que l'enfant est envoyé d'office dans une école ?
Pour ce qui est de la socialisation, l'école est l'endroit ou l'enfant passe le plus clair de son temps et où il apprend à tisser un lien social, à appartenir à un groupe social autre que sa famille. Cette indépendance toute relative selon l'âge de l'enfant est très importante pour la construction psychologique de l'enfant. Mais on peut envisager toutes sortes d'activités qui sociabilise un enfant. En France, il existe aussi différentes écoles qui ont un projet pédagogique particulier (les écoles Freinet par exemple qui si elle suivent le programme nationnal d'éducation réspecte le rythme individuel de l'enfant).
Si j'ai la chance d'avoir des enfants et qu'ils ne se font pas au système "normal" de scolarisation, je pense que je préférerais une scolarisation différente mais à son rythme pour ne pas les enfermer dans l'engrenage de "l'échec scolaire".
7404
non non kitty les parents peuvent déscolariser tout à fait leur enfant même en France à condition de le présenter aux examens c'est tout
2309
J'ai trouvé un site avec les textes de loi qui répondent aux questions que je me posais par rapport à la surveillance de l'éducation des enfants non scolarisés : L'école à la maison
Oups Eve, bha voilà ;)
13610
Raoul_le_conquerant a écrit:
Je comprends aussi, mais je n'approuve pas. L'école sert peut-être à apprendre les notions de base de français, math...etc.... mais elle sert aussi à construire socialement les enfants vis-à-vis du reste de la société, ce qui est plus difficile si ils restent cloitrés avec leurs parents.


Je suis une copiteuse étant donnée que je vais dire la même chose que Raoul.

En ce qui concerne les cours par correspondance, pourquoi pas, mais à nouveau, l'enfant reste cloîtré toussa, donc c'est pas forcément une bonne chose!
877
Je ne vois pas l'intérêt de déscolariser un enfant...
Il a besoin de se socialiser, d'avoir des contacts..et ce n'est pas en restant dans les jupons de maman et les bottes de papa que cela l'aiderait....

Des Tanguy en puissance..voilà ce qu'on en fera :lol:
877
Minette84 a écrit:
Je ne vois pas l'intérêt de déscolariser un enfant...
Il a besoin de se socialiser, d'avoir des contacts..et ce n'est pas en restant dans les jupons de maman et les bottes de papa que cela l'aiderait....

Des Tanguy en puissance..voilà ce qu'on en fera :lol:


l'aidera**
51 ans 76 10598
voilà quelques infos légales si on decide de ne pas envoyer son enfant à l'école:

LOI no 98-1165 du 18 décembre
tendant à renforcer
le contrôle de l'obligation scolaire (1)
NOR : MENX9803064L

L'Assemblée nationale et le Sénat ont adopté,
Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :

Article 1er
Le droit de l'enfant à l'instruction a pour objet de lui garantir, d'une part, l'acquisition des instruments fondamentaux du savoir, des connaissances de base, des éléments de la culture générale et, selon les choix, de la formation professionnelle et technique et, d'autre part, l'éducation lui permettant de développer sa personnalité, d'élever son niveau de formation initiale et continue, de s'insérer dans la vie sociale et professionnelle et d'exercer sa citoyenneté.
Cette instruction obligatoire est assurée prioritairement dans les établissements d'enseignement.

Article 2
Les deux premiers alinéas de l'article 7 de la loi du 28 mars 1882 sur l'enseignement primaire sont remplacés par trois alinéas ainsi rédigés :
« Les personnes responsables d'un enfant soumis à l'obligation scolaire définie à l'article 1er de l'ordonnance no 59-45 du 6 janvier 1959 portant prolongation de la scolarité obligatoire doivent le faire inscrire dans un établissement d'enseignement public ou privé, ou bien déclarer au maire et à l'inspecteur d'académie, directeur des services départementaux de l'éducation nationale, qu'elles lui feront donner l'instruction dans la famille. Dans ce cas, il est exigé une déclaration annuelle.
« Les mêmes formalités doivent être accomplies dans les huit jours qui suivent tout changement de résidence ou de choix d'instruction.
« La présente obligation s'applique à compter de la rentrée scolaire de l'année civile où l'enfant atteint l'âge de six ans. »

Article 3
L'article 16 de la loi du 28 mars 1882 précitée est ainsi rédigé :
« Art. 16. - Les enfants soumis à l'obligation scolaire qui reçoivent l'instruction dans leur famille sont dès la première année, et tous les deux ans, l'objet d'une enquête de la mairie compétente,
uniquement aux fins d'établir quelles sont les raisons alléguées par les personnes responsables, et s'il leur est donné une instruction dans la mesure compatible avec leur état de santé et les conditions de vie de la famille. Le résultat de cette enquête est communiqué à l'inspecteur d'académie, directeur des services départementaux de l'éducation nationale.
« Lorsque l'enquête n'a pas été effectuée, elle est diligentée par le représentant de l'Etat dans le département.
« L'inspecteur d'académie doit, au moins une fois par an, à partir du troisième mois suivant la déclaration d'instruction par la famille, faire vérifier que l'enseignement assuré est conforme au droit de l'enfant à l'instruction tel que défini à l'article 1er de la loi no 98-1165 du 18 décembre 1998 tendant à renforcer le contrôle de l'obligation scolaire.
« Ce contrôle prescrit par l'inspecteur d'académie a lieu notamment au domicile des parents de l'enfant.
« Ce contrôle est effectué sans délai en cas de défaut de déclaration d'instruction par la famille, sans préjudice de l'application des sanctions pénales.
« Le contenu des connaissances requis des élèves est fixé par décret.
« Les résultats de ce contrôle sont notifiés aux personnes responsables avec l'indication du délai dans lequel elles devront fournir leurs explications ou améliorer la situation et des sanctions dont elles seraient l'objet dans le cas contraire.
« Si, au terme d'un nouveau délai fixé par l'inspecteur d'académie, les résultats du contrôle sont jugés insuffisants, les parents sont mis en demeure, dans les quinze jours suivant la notification, d'inscrire leur enfant dans un établissement d'enseignement public ou privé et de faire connaître au maire, qui en informe l'inspecteur d'académie, l'école ou l'établissement qu'ils auront choisi. »

Article 4
I. - Dans l'article 2 de la loi no 59-1557 du 31 décembre 1959 sur les rapports entre l'Etat et les établissements d'enseignement privés, après les mots : « à l'obligation scolaire, », sont insérés les mots : « à l'instruction obligatoire, ».
II. - L'article 2 de la loi no 59-1557 du 31 décembre 1959 précitée est complété par cinq alinéas ainsi rédigés :
« L'inspecteur d'académie peut prescrire chaque année un contrôle des classes hors contrat afin de s'assurer que l'enseignement qui y est dispensé respecte les normes minimales de connaissances requises par l'article 2 de l'ordonnance no 59-45 du 6 janvier 1959 portant prolongation de la scolarité obligatoire et que les élèves de ces classes ont accès au droit à l'éducation tel que celui-ci est défini par l'article 1er de la loi d'orientation no 89-486 du 10 juillet sur l'éducation.
« Ce contrôle a lieu dans l'établissement d'enseignement privé dont relèvent ces classes hors contrat.
« Les résultats de ce contrôle sont notifiés au directeur de l'établissement avec l'indication du délai dans lequel il sera mis en demeure de fournir ses explications ou d'améliorer la situation, et des sanctions dont il serait l'objet dans le cas contraire.
« En cas de refus de sa part d'améliorer la situation et notamment de dispenser, malgré la mise en demeure de l'inspecteur d'académie, un enseignement conforme à l'objet de l'instruction obligatoire, tel que celui-ci est défini par l'article 16 de la loi du 28 mars 1882 sur l'enseignement primaire, l'autorité académique avise le procureur de la République des faits susceptibles de constituer une infraction pénale.
« Dans cette hypothèse, les parents des élèves concernés sont mis en demeure d'inscrire leur enfant dans un autre établissement. »
III. - A. - Dans la dernière phrase du onzième alinéa de l'article 9 de la loi du 30 octobre 1886 sur l'organisation de l'enseignement primaire, les mots : « et aux lois » sont remplacés par les mots : « ,aux lois et notamment à l'instruction obligatoire ».
B. - Après le mot : « livres », la fin de l'article 35 de la loi du 30 octobre 1886 précitée est ainsi rédigée : « , sous réserve de respecter l'objet de l'instruction obligatoire tel que celui-ci est défini par l'article 16 de la loi du 28 mars 1882 sur l'enseignement primaire. »

Article 5
Il est inséré, après l'article 227-17 du code pénal, deux articles 227-17-1 et 227-17-2 ainsi rédigés :
« Art. 227-17-1. - Le fait, par les parents d'un enfant ou toute personne exerçant à son égard l'autorité parentale ou une autorité de fait de façon continue, de ne pas l'inscrire dans un établissement d'enseignement, sans excuse valable, en dépit d'une mise en demeure de l'inspecteur d'académie, est puni de six mois d'emprisonnement et de 50 000 F d'amende.
« Le fait, par un directeur d'établissement privé accueillant des classes hors contrat, de n'avoir pas pris, malgré la mise en demeure de l'inspecteur d'académie, les dispositions nécessaires pour que l'enseignement qui y est dispensé soit conforme à l'objet de l'instruction obligatoire, tel que celui-ci est défini par l'article 16 de la loi du 28 mars 1882 sur l'enseignement primaire, et de n'avoir pas procédé à la fermeture de ces classes est puni de six mois d'emprisonnement et de 50 000 F d'amende. En outre, le tribunal peut ordonner à l'encontre de celui-ci l'interdiction de diriger ou d'enseigner ainsi que la fermeture de l'établissement.
« Art. 227-17-2. - Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l'article 121-2, de l'infraction définie au second alinéa de l'article 227-17-1.
« Les peines encourues par les personnes morales sont :
« 1o L'amende, suivant les modalités prévues par l'article 131-38 ;
« 2o Les peines mentionnées aux 1o, 2o, 4o, 8o et 9o de l'article 131-39. »

Article 6
Le fait, par les parents d'un enfant ou toute personne exerçant à son égard l'autorité parentale ou une autorité de fait de façon continue, de ne pas déclarer en mairie qu'il sera instruit dans sa famille ou dans un établissement privé hors contrat est puni d'une amende de 10 000 F.
Le contrôle de la fréquentation et de l'assiduité scolaires ainsi que les sanctions au regard du versement des prestations familiales et en matière pénale seront déterminés par décret en Conseil d'Etat.
La présente loi sera exécutée comme loi de l'Etat.

Fait à Paris, le 18 décembre 1998.



Par le Président de la République : Jacques Chirac
Le Premier ministre, Lionel Jospin
Le garde des sceaux, ministre de la justice, Elisabeth Guigou
Le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie,
Claude Allègre
Le secrétaire d'Etat à l'outre-mer, ministre de l'intérieur par intérim,
Jean-Jack Queyranne
La ministre déléguée chargée de l'enseignement scolaire, Ségolène Royal

(1) Travaux préparatoires : loi no 98-1165.
Sénat :
Propositions de loi nos 391 (1996-1997) et 260 (1997-1998) ;
Rapport de M. Jean-Claude Carle, au nom de la commission des affaires culturelles, no 504 (1997-1998) ;
Discussion et adoption le 29 juin 1998.
Assemblée nationale :
Proposition de loi, adoptée par le Sénat, no 1032 ;
Rapport de M. Patrick Leroy, au nom de la commission des affaires culturelles, no 1250 ;
Discussion et adoption le 10 décembre 1998.


Personellement, je pense qu'il est important qu'un enfant ait une vie en dehors de sa famille. Quand je vois avec quelle joie ma fille de 4 ans et demi va à l'école, je ne la retirerais pour rien au monde. Et pourtant, ce n'est pas rose tous les jours mais la vie n'est pas rose et en élevant nos enfants en vase clos, je ne pense pas qu'on leur donne les bases necessaires pour affronter la vie.
B I U