50 ans
albertville
1799
Oui c'est souvent difficile à comprendre.
J'ai été pompier pendant 12, des TS ratées et réussies j'en ai vu un paquet, d'autant que j'etais en zone urbaine donc à forte concentration donc avec des cas plus nombreux.
Le plus souvent, comme tu disais, c'est un appel au secours en effet. Il convient donc de mettre le maximum d'attention sur une personne qui n'a plus l'impression d'être écoutée, entendue, comprise.
Dans le milieu des pompiers, on dit souvent que celui qui a vraiment envie de se suicider, ne dit rien et choisit la méthode efficace. Il y a souvent plus rien à faire lorsque l'on arrive.
Après il peut toujours y en avoir un qui se rate (me souvient de cette personne qui s'etait tire un coup de fusil de chasse sous le menton, à part s'arracher la face, il n'est pas mort, ou alors celle qui s'est jetée sous le train et qui a eu les 2 jambes et une main sectionnées mais pas morte non plus.)
Et il est difficile de comprendre comment on peut en arriver là lorsque l'on n'est pas cablé "comme" ça. Il y aura des gens qui, même dans la pire merde, chercheront toujours à s'en sortir et auront cet instinct de survie. D'autre non. C'est comme ça.
Pour les appels au secours (et je crois que c'est le cas de ta copine), c'est plus délicat, là la psychologie entre en jeu beaucoup. C'est certainement plus difficile parce que l'on sait que ces gens là on peut les sortir de leur problème. Les vrais suicidaires non.
Les "appels au secours" n'ont pas spécialement envie de mourir, ils veulent plutôt attirer l'attention sur eux.
Mon père (qui était pompier aussi) me relatait une fois la scène d'un homme qui était au bord de l'eau et qui, à l'arrivée des pompiers, leur lance "n'approchez pas, je vais me suicider". Mon père, à l'humour noir quand il veut : "allez plutôt là, l'eau est plus profonde". le suicidaire : "ça va pas non, pas envie de me noyer non plus".
Bref, ce moment est douloureux pour les proches autant que pour la personne concernée mais c'est à ce moment là qu'il ne faut rien lacher sur les relations. Et surtout insister pour que la personne se fasse suivre. On consulte un psy lorsque l'on a un vague à l'âme, on ne devrait même pas se poser la question lorsqu'il s'agit d'une TS.
J'ai été pompier pendant 12, des TS ratées et réussies j'en ai vu un paquet, d'autant que j'etais en zone urbaine donc à forte concentration donc avec des cas plus nombreux.
Le plus souvent, comme tu disais, c'est un appel au secours en effet. Il convient donc de mettre le maximum d'attention sur une personne qui n'a plus l'impression d'être écoutée, entendue, comprise.
Dans le milieu des pompiers, on dit souvent que celui qui a vraiment envie de se suicider, ne dit rien et choisit la méthode efficace. Il y a souvent plus rien à faire lorsque l'on arrive.
Après il peut toujours y en avoir un qui se rate (me souvient de cette personne qui s'etait tire un coup de fusil de chasse sous le menton, à part s'arracher la face, il n'est pas mort, ou alors celle qui s'est jetée sous le train et qui a eu les 2 jambes et une main sectionnées mais pas morte non plus.)
Et il est difficile de comprendre comment on peut en arriver là lorsque l'on n'est pas cablé "comme" ça. Il y aura des gens qui, même dans la pire merde, chercheront toujours à s'en sortir et auront cet instinct de survie. D'autre non. C'est comme ça.
Pour les appels au secours (et je crois que c'est le cas de ta copine), c'est plus délicat, là la psychologie entre en jeu beaucoup. C'est certainement plus difficile parce que l'on sait que ces gens là on peut les sortir de leur problème. Les vrais suicidaires non.
Les "appels au secours" n'ont pas spécialement envie de mourir, ils veulent plutôt attirer l'attention sur eux.
Mon père (qui était pompier aussi) me relatait une fois la scène d'un homme qui était au bord de l'eau et qui, à l'arrivée des pompiers, leur lance "n'approchez pas, je vais me suicider". Mon père, à l'humour noir quand il veut : "allez plutôt là, l'eau est plus profonde". le suicidaire : "ça va pas non, pas envie de me noyer non plus".
Bref, ce moment est douloureux pour les proches autant que pour la personne concernée mais c'est à ce moment là qu'il ne faut rien lacher sur les relations. Et surtout insister pour que la personne se fasse suivre. On consulte un psy lorsque l'on a un vague à l'âme, on ne devrait même pas se poser la question lorsqu'il s'agit d'une TS.