Je refais mon message, en corrigeant mes quotes qui sont mal faits :fouet:
gurgle a écrit:
juste pour éviter tout amalgame, cette obligation n'est valable que pour les bénéficiaires de la cmu. pour les autres (c'est à dire ceux au régime général, ou local...) ça n'a rien d'obligatoire, ni systématique.
Oui Gurgle, on est bien ici dans le contexte CMU pour la problématique d'Alfea, si tu cliques sur le lien que j'ai mis tu verras qu'il pointe bien sur le site dédié à l'information des bénéficiaires de la CMU ;)
gurgle a écrit:
moi qui bossait dans un labo, je faisais les caisses principales, et ça me prenait quasiment tout mon temps... c'est vachement de boulot en fait... tout ça pour faire le boulot de la caisse finalement (oui, puisqu'en plus fallait tout informatiser ect...du coup besoin de moins de personnel dans les caisses pour les saisies donc moins de frais pour les caisses (mais chomage en plus) ect.. vous voyez le truc?) ça demande du temps, du personnel, de l'investissement de faire tout ça. tous les médecins ne peuvent pas se le permettre, d'ou la demande d'avance de frais...
Oui, enfin tout dépend le niveau de dématérialisation du professionnel de santé. Déjà, la partie financière des infrastructures matérielles nécessaires à la mise en place de la dématérialisation n'est pas un argument, puisque le financement est intégralement pris en charge par le budget de la Sécurité Sociale (puisque tu étais du métier ;), c'est consultable sur la quasi-totalité des PFLSS des 3 dernières années, et renforcé dans le cadre de la mise en place des ARS avec la loi PSHT votée cette année).
Par ailleurs, une fois concernant chaque groupe de professionnels de santé, le postulat de base est le suivant : tant qu'un groupe (ex : pharmaciens) ne mettent pas en oeuvre de processus dématérialisé pour traiter les avances de frais et les tiers payant, alors il doit les faire à la main. Ce qui est valable entre la Sécu et le groupe de PS l'est également au niveau du lien ordre auquel se rapporte le PS - PS individuel.
Finalement, ce qui doit guider la pratique, c'est la réglementation. Celle-ci est faite pour garantir la meilleure protection sociale possible pour les assurés, en vertu du contexte socio-économique dans lequel on se trouve. Donc oui, par définition, la protection sociale n'est pas une affaire rentable, ni pour les professionnels qui choisissent, à leurs dépends, de ne pas utiliser les processus faciles pour la mettre en oeuvre (ex : dématérialisation), ni pour l'état, du reste.
On peut ne pas aimer la loi, mais on ne peut cautionner le fait de ne pas la respecter. Je sais aussi combien il est difficile d'avoir de bonnes notions en macroéconomie et financement du système de santé, tant niveau sécu que professionels de santé qu'assuré, car le système est extrêmement complexe tant par son histoire que par les problèmatiques auxquelles il répond. Il me semble donc très difficile de se prononcer sur le bien fondé des lois dès lors qu'on n'a pas tous les éléments concernant leur objet :?
Désolée pour le pavé un peu HS, mais là aussi, déformation professionnelle :P