bon je prends en note que vous ne comprenez pas mes comparaisons (mais peut-être qu'en fait votre esprit n'a pas envie de les comprendre :lol: désolée je veux toujours remettre tout en question... c'est le rôle que je me suis donnée lol)
Nymphadora a écrit:Mais pour avoir cotoyé pas mal de femmes ayant subi ce traumatisme, et l'ayant plus ou moins digéré je peux t'assurer que si tu leur dis que perdre cet enfant-là était moins triste que de perdre leur grand-père...ça va faire des étincelles ;)
et
CuteVengeance a écrit:
S'il suffisait de se dire " y'a pire dans la vie et je vais oublier " ce serait génial ! J'adorerais que cette méthode existe ... Vraiment !
C'est vraiment ca qu'on vous apprend a la faculté ?
bon déjà ne tapons pas sur la fac... ça vient de moi tout ça (enfin c'est MA compréhension de tout ce que j'ai appris)... parfois je pense que secouer les gens (faire des étincelles) fonctionne mieux que de s'apitoyer avec eux sur leur sort (ce qu'on nous interdit de faire à la fac en revanche... le psy qui pleure avec son patient et qui lui tend une lame de rasoir c'est plutôt moche non ? lol) mais bien sûr pour ça faut que la personne ait déjà réfléchi sur sa situation, fait un bilan, etc. c'est pas 10min après un avortement que j'irai dire "un bébé de perdu, dix de pondu" à quelqu'un (pourtant l'humour noire... ça peut être sympa mais bon la personne n'est pas en état pour ça)
après moi je n'ai jamais parlé "d'oublier" le traumatisme car ça l'inconscient est incapable de le faire (puisqu'il a été traumatisé/ marqué) c'est tout l'intérêt d'aller chez un psy (je me fais de la pub tant qu'à faire haha) pour en parler plutôt que de le laisser dans un coin car si on le surveille pas bah on sait pas ce qu'il devient ce vilain trauma, on n'a plus de prise sur lui et il peut très bien prendre des forces (d'où les cauchemars après un incendie, la peur de sortir de chez soi mais 6 mois après le drame !!)
alors que parler du trauma avec un psy (ou quelqu'un de confiance des fois ça suffit) pour le mettre en mot prononcé à l'oral (donc qu'on entend) ça permet d'affronter la situation donc de la maîtriser et de ne plus en avoir peur (fini les cauchemars, les douleurs, les crises de tétanie, etc.)
Ok ça ne fera pas revenir le futur bébé mais ça permettra de faire le deuil donc pas de passer à autre chose mais bien de se dire (et de le dire à tout le monde pour qu'il soit au courant de comment réagir) "ce bébé là n'est pas né c'est sûr et on n'y pourra rien... on l'aurait appelé comme ça donc déjà faut trouver un autre prénom pour le prochain qui naîtra car j'ai tout plein d'amour et d'énergie à revendre du coup" (mais même si on refait pas un bébé... cette énergie et cet amour on a été capable de les avoir une fois, ils sont en nous, faut juste les retrouver pour aller de l'avant)
pour moi c'est ça le but du psy... une fois qu'il a cerné la situation, permettre à la personne de trouver la solution en s'appuyant sur le futur enfin selon les cas bien sûr mais de toute façon le psy n'a pas la réponse toute trouvée sur une petite fiche comme dans question pour un champion (j'essaie d'expliquer le moins théoriquement possible... j'espère que ça vous a pas endormi lol)