42 ans
Mulhouse, Alsace
117
Cela faisait une semaine que j’étais suivie tous les deux jours par les sages-femmes de la clinique dans laquelle j’avais choisi d’accoucher pour des petits soucis d’hypertension (aux alentours de 15/7). Les nombreux monitorings étaient plus que bons : pas de contractions, un bébé en pleine forme, un col long et dur. Tout cela à 37 SA…
Le vendredi 22 janvier dernier, lors d’un énième examen de routine, la sage-femme m’annonce à la fin de ma ½ heure de monitoring que le gynécologue estime qu’au vu de ma tension élevée (selon lui) et du poids du bébé (plus de 4kg à terme selon la dernière échographie faite à 33SA) il serait plus judicieux de procéder à un déclenchement. Le jour est fixé au lundi suivant…
Je rentre à la maison avec un sentiment bizarre… une très grande joie, celle de voir bientôt notre bébé tant attendu, mêlée d’une soudaine angoisse. Et si bébé n’était pas prêt pour cette arrivée anticipée, et si cela se passait mal, et si, et si…
J’annonce la nouvelle au papa : « Chéri, nous allons vivre notre dernier weekend à deux ! ». Tout s’accélère et nous en profitons pour terminer quelques achats et faire une dernière sortie à deux.
Rendez-vous donc le lundi 25 janvier pour le déclenchement. Pour l’occasion, papa s’est mis en congés. Nous sommes impatients de vivre ce moment. Il est 8 heures et, après avoir rempli le questionnaire de rigueur, on me pose un gel pour faire murir mon col. Mon mari et moi passons le temps : il me fait la lecture des magazines oubliés dans la salle d’accouchement (oubliés depuis 1997 pour certains, lol), il inspecte la salle et touche à tout. On rie beaucoup en gardant un œil sur le monitoring. Au bout d’une heure, je « contractouille » doucement mais régulièrement. C’est bon signe.
A 11h, fin du monitoring. Il faut juste attendre que le gel fasse son effet mais on décide de marcher et de faire du ballon pour accélérer les choses. A 14h00, nouveau contrôle, dilatation > à 1 doigt. Ca n’avance pas vite mais je me rassure en me disant que c’est normal La sage-femme pose une nouvelle dose de gel. En une heure, on voit nettement les contractions s’installer. Ca n’est pas encore très douloureux mais la position allongée (à cause du monitoring) est gênante. Finalement, l’après-midi passe lentement : on marche dans les couloirs, on va faire un tour dehors, on retente le ballon. Tout cela entrecoupé de contractions qui montent en puissance.
20h15, dilatation > à 2 doigts. Mon Dieu que c’est lent !!! J’ai faim et sommeil. J’ai le droit à un supo de Spasfon pour mieux dormir… quelle bonne blague. La nuit est horrible, mais je me dis qu’au moins cette douleur est signe que le travail avance.
Le vendredi 22 janvier dernier, lors d’un énième examen de routine, la sage-femme m’annonce à la fin de ma ½ heure de monitoring que le gynécologue estime qu’au vu de ma tension élevée (selon lui) et du poids du bébé (plus de 4kg à terme selon la dernière échographie faite à 33SA) il serait plus judicieux de procéder à un déclenchement. Le jour est fixé au lundi suivant…
Je rentre à la maison avec un sentiment bizarre… une très grande joie, celle de voir bientôt notre bébé tant attendu, mêlée d’une soudaine angoisse. Et si bébé n’était pas prêt pour cette arrivée anticipée, et si cela se passait mal, et si, et si…
J’annonce la nouvelle au papa : « Chéri, nous allons vivre notre dernier weekend à deux ! ». Tout s’accélère et nous en profitons pour terminer quelques achats et faire une dernière sortie à deux.
Rendez-vous donc le lundi 25 janvier pour le déclenchement. Pour l’occasion, papa s’est mis en congés. Nous sommes impatients de vivre ce moment. Il est 8 heures et, après avoir rempli le questionnaire de rigueur, on me pose un gel pour faire murir mon col. Mon mari et moi passons le temps : il me fait la lecture des magazines oubliés dans la salle d’accouchement (oubliés depuis 1997 pour certains, lol), il inspecte la salle et touche à tout. On rie beaucoup en gardant un œil sur le monitoring. Au bout d’une heure, je « contractouille » doucement mais régulièrement. C’est bon signe.
A 11h, fin du monitoring. Il faut juste attendre que le gel fasse son effet mais on décide de marcher et de faire du ballon pour accélérer les choses. A 14h00, nouveau contrôle, dilatation > à 1 doigt. Ca n’avance pas vite mais je me rassure en me disant que c’est normal La sage-femme pose une nouvelle dose de gel. En une heure, on voit nettement les contractions s’installer. Ca n’est pas encore très douloureux mais la position allongée (à cause du monitoring) est gênante. Finalement, l’après-midi passe lentement : on marche dans les couloirs, on va faire un tour dehors, on retente le ballon. Tout cela entrecoupé de contractions qui montent en puissance.
20h15, dilatation > à 2 doigts. Mon Dieu que c’est lent !!! J’ai faim et sommeil. J’ai le droit à un supo de Spasfon pour mieux dormir… quelle bonne blague. La nuit est horrible, mais je me dis qu’au moins cette douleur est signe que le travail avance.