Serait-ce le sommeil d'un enfant couché tard
Ou des gouttes de ciel qui mouillent mon regard
J'ai vu couvrir de terre ton corps en bois dormant
En recouvrant mon père, je perds en moi l'enfant.
Je ne me souviens plus, de mémoire morcelée,
De journée s'il en fut, où je n'ai pas pensé
à l'auteur de mes jours qui laissa composer
en solo, pour toujours, celle qu'il croyait aimer...
Pour la vie, pour sa vie.
Donc pas de souvenir, aucune réminiscence,
Bien que je dus subir le poids de cette absence
Si j'ai du regretter d'être ainsi dépourvu
Je n'ai jamais manqué, de ce que je n'ai pas connu
Dans la vie, dans ma vie.