Ca remonte à quelques années quand j'ai écris ce "texte", il fait partie d'une ptite série de 4 que j'ecrivais pendant les cours... je sais, il est pas aéré, mais c'est comme ça qu'il a été voulu et c'est comme ça qu'il restera.
Blanche. Mon esprit plane. Le bois craque. Normal, il est nouveau. La porte est fermée. Blanche. Je me sens bien. Même si j'ai un peu froid. Le plafond est tellement proche. Il se rapproche, la pièce grandit. Blanche. "C'est un film inspiré de faits réels dont les personnes impliquées n'existent pas". L'inexistence je m'en balance. Je retiens mon souffle, l'araignée arrive. Noire totale. Où suis-je? Sur mon drap. Blanche. Ne m'en veuillez pas, je ris. C'est con ce truc. Blanche et noire, flanche et foire. Les mots s'estompent, virent au gris. Pas besoin de mots pour l'exprimer. Papier blanc, lettres noires, morbide. Le contraire aussi. Fini de parler. Ecouté. Les plaisirs de la vie sont peut-être éphémères, mais il faut en profiter. Hier, aujourd'hui, demain. Vivons. Trop philosophique. Je change. La coccinelle au rideau, l'araignée à sa toile. Ouste, sales bêtes. Chambre immaculée. Blanche. Sans aucune porte. Noire. Elle est partie. Moi aussi. Mes pensées s'ouvrent au monde. Tout le monde il est beau. Rouge. Ma main tremble. La vaisselle est cassée. Normal, elle est vieille. La fenêtre est ouverte. Rouge. La vie est belle. Même si le sang coagule sur les verres brisés. Sortons d'ici, ça pue. Dehors. Bleu. Espoir... Bagarre. C'est un éternel recommencement. Ris ou pleurs, c'est ici le bonheur. Nulle part ailleurs, faut pas rêver. Rouge, la coccinelle a pété les plombs. Elle a tué l'araignée. Bien fait pour elles. Je ne crois pas. C'est marrant comme on peut découvrir des secrets. Le grand secret. Il n'existe plus. Je dis tout. Nouveaux horizons. Un monde en couleurs brassé par le soleil. Il est le soleil de ma vie. Bouge de la lune. Que fait-on sous mille nefs, sans 99. Fini de mentir, sans démentir. La porte est ouverte. La coccinelle s'échappe, mais tombe. Trop lourd! Ici, pas besoin de partir. L'envie est trop forte. Je reste. Je termine ce que je vais commencer. Voici enfin le mot faim. Toujours, sans fin, la faim c'est fin. Pas faim de bouffe, fin de coccinelle. Rose. Mes yeux se ferment. Les gens rigolent. Normal, ils sont fous. Le grand rêve arrive. Rose. Je me sens bien. Demain est un autre passé. Hier est un futur passé. Et pourtant, c'est génial. Rigolez, vous verrez comme vous avez besoin de lunettes pour voir le monde. Une autre coccinelle et une autre araignée se disputent le rideau blanc. Qui va gagner? Le rideau. Bizarre? Il s'est décroché et a assommé le rouge, et a fait fuir le noir. Et je peux enfin dormir tranquillement.