AuxMaus a écrit:Il y aura toujours des cons mais on peut faire évoluer les mentalités, ne soyons pas défaitistes.
Très juste. Historiquement, il y a des exemples de telles évolutions. Puisque nous en sommes à faire des comparaisons suspectes, en voilà une qui vaut ce qu'elle vaut.
En 1917, alors que la boucherie était à son comble, un grand nombre de poilus traumatisés par la violence des combats a fini complètement choqué.
La médecine d'alors était complètement dépassée par de tels troubles psychologiques. Et l'opinion générale était que vraiment, ces lâches simulaient forcément. Qu'ils cherchaient à prolonger leur séjour en sécurité. Qu'ils n'avaient pas de volonté. Et bien entendu, ceux qui pensaient cela étaient bien souvent des planqués de l'arrière ou des officiers qui ne connaissaient que les beaux lambris des bureaux. Et puis les choses ont évolué.
Etre gros aujourd'hui, c'est passer pour quelqu'un qui manque de volonté et qui se laisse aller. La dimension psychologique de l'obésité est caricaturée voire même occultée. Les praticiens persistent à prendre le problème à l'envers en prescrivant régimes et règles diététiques qui ne font que multiplier les TCAs. "Allez, les gros, vivez de salade et de radis pendant 6 mois et après tout ira bien". Sauf qu'après six mois, les gros reprennent tous leurs kilos et même davantage.
Nous sommes certes gros mais au moins, si nous donnions des médicaments à nos enfants et que ces derniers les rendent malades, nous aurions la présence d'esprit d'arrêter. Les médecins brillants tels que ce sombre attardé, eux, n'arrêtent pas et radotent comme de vieux disques rayés : "allez les gros, encore un petit régime ! Il est bien celui-là, il est équilibré".
Espérons que peu à peu, une prise de conscience aura lieu et que la réalité des troubles psychologiques finira par prendre le pas sur la sacro-sainte balance énergétique. Et qu'alors, les choses changeront.